Défi : S'ils pouvaient parler - Le dur métier de chaudron
Titre : Le dur métier de chaudron
Auteur : anadyomede
Personnages : Neville Londubat et son chaudron.
Rating : PG
Disclaimer : Tout appartient à JKR.
Chaudron, comme métier, ça a toujours été un peu risqué.
Oh, Il ne peut pas tellement se plaindre qu’on ne l’avait pas prévenu avant de le jeter dans l’arène. Au contraire, il se souvient très bien de son voisin de rayon - un sacré vieux chaudron d’occasion - qui lui avait dit :
« Niveau chance, c’est trente, septante. Soit vous avez un surdoué et alors là, vous pourrez vous la couler douce et croiser les poignées parce que vous serez bien soigné, huilé, asticoté. Soit vous en avez un pas doué et là, il faudra juste vous retenir de le frapper quand il versera des pattes de lapins au lieu des pattes de lièvres, et lui pardonner le jour où il vous fera exploser. »
Mais chaudron, Lui, c’est tout ce qu’il sait faire et n’empêche qu’on lui a quand même menti.
C’est une chose d’exploser une fois dans sa vie - après tout, personne n’est à l’abri d’une erreur et le sortilège de réparation n’est pas des plus agréables, mais bon, c’est acceptable.
Exploser trois fois par semaine, fondre, brûler et parfois même geler parce qu’on l’oublie dehors, ça par contre, c’est une autre histoire.
Ce n’est même pas ne pas être doué à ce stade. C’est un terme indéfinissable.
Souvent, le soir, Il râle avec les autres chaudrons pour tenter de se consoler. Il se rend bien compte que parmi les Gryffondor, à part la petite Granger, ces gamins sont tous plus crétins les uns que les autres dès qu’il s’agit de potion.
Le chaudron de Lavande pense que c’est parce que sa maîtresse est trop jolie. Elle déconcentre tous les garçons alors évidemment, après, les mélanges ne sont plus très précis. Le chaudron de Parvati est du même avis, sauf qu’il prétend on n’aurait d’yeux que pour sa maîtresse à lui. Le charme exotique, quoi.
L’argument est plutôt bon, mais Il ne sait pas trop : son maître, devant une fille, il risquerait plutôt de tomber raide évanoui. Mais au moins, c’est un signe que son sorcier est plutôt gentil. Il n’est pas comme ce rouquin qui passe son temps à insulter son pauvre et innocent chaudron dès qu’une goutte atterri sur son nez. Non, le sien, à chaque fois, il a ce regard tellement désespéré qu’Il n’arrive même pas à lui en vouloir plus d’une journée. Mais par Merlin ce qu’il n’est bon à rien !
Le chaudron de Seamus a déclaré que c’est peut-être parce que les Gryffondor sont trop occupés à « être courageux » et que bon, on n’a jamais trop vu de héros s’appliquer quand il s’agit de découper finement des limaces. Ils sont plus du genre à envoyer s’écraser une table sur la tête de leurs ennemis.
C’est bien dommage. Mais Il a approuvé, sauf pour son maître. Parce que tout de même, Neville Londubat, il serait bien capable de se lancer la table sur sa tête à lui.
Auteur : anadyomede
Personnages : Neville Londubat et son chaudron.
Rating : PG
Disclaimer : Tout appartient à JKR.
Chaudron, comme métier, ça a toujours été un peu risqué.
Oh, Il ne peut pas tellement se plaindre qu’on ne l’avait pas prévenu avant de le jeter dans l’arène. Au contraire, il se souvient très bien de son voisin de rayon - un sacré vieux chaudron d’occasion - qui lui avait dit :
« Niveau chance, c’est trente, septante. Soit vous avez un surdoué et alors là, vous pourrez vous la couler douce et croiser les poignées parce que vous serez bien soigné, huilé, asticoté. Soit vous en avez un pas doué et là, il faudra juste vous retenir de le frapper quand il versera des pattes de lapins au lieu des pattes de lièvres, et lui pardonner le jour où il vous fera exploser. »
Mais chaudron, Lui, c’est tout ce qu’il sait faire et n’empêche qu’on lui a quand même menti.
C’est une chose d’exploser une fois dans sa vie - après tout, personne n’est à l’abri d’une erreur et le sortilège de réparation n’est pas des plus agréables, mais bon, c’est acceptable.
Exploser trois fois par semaine, fondre, brûler et parfois même geler parce qu’on l’oublie dehors, ça par contre, c’est une autre histoire.
Ce n’est même pas ne pas être doué à ce stade. C’est un terme indéfinissable.
Souvent, le soir, Il râle avec les autres chaudrons pour tenter de se consoler. Il se rend bien compte que parmi les Gryffondor, à part la petite Granger, ces gamins sont tous plus crétins les uns que les autres dès qu’il s’agit de potion.
Le chaudron de Lavande pense que c’est parce que sa maîtresse est trop jolie. Elle déconcentre tous les garçons alors évidemment, après, les mélanges ne sont plus très précis. Le chaudron de Parvati est du même avis, sauf qu’il prétend on n’aurait d’yeux que pour sa maîtresse à lui. Le charme exotique, quoi.
L’argument est plutôt bon, mais Il ne sait pas trop : son maître, devant une fille, il risquerait plutôt de tomber raide évanoui. Mais au moins, c’est un signe que son sorcier est plutôt gentil. Il n’est pas comme ce rouquin qui passe son temps à insulter son pauvre et innocent chaudron dès qu’une goutte atterri sur son nez. Non, le sien, à chaque fois, il a ce regard tellement désespéré qu’Il n’arrive même pas à lui en vouloir plus d’une journée. Mais par Merlin ce qu’il n’est bon à rien !
Le chaudron de Seamus a déclaré que c’est peut-être parce que les Gryffondor sont trop occupés à « être courageux » et que bon, on n’a jamais trop vu de héros s’appliquer quand il s’agit de découper finement des limaces. Ils sont plus du genre à envoyer s’écraser une table sur la tête de leurs ennemis.
C’est bien dommage. Mais Il a approuvé, sauf pour son maître. Parce que tout de même, Neville Londubat, il serait bien capable de se lancer la table sur sa tête à lui.