Essai- Eloise Migden

Jun 24, 2011 18:21



Titre : Je ne sais pas ce qui peut se cacher dans Eloise Migden, mais ce n'est pas un cygne
Auteur : Blanchepomme
Personnages : Eloise Migden
Catégorie : Essai
Rating :  Tout public
Note de l’auteur : Il s'agissait à la base de ma participation au concours "Sept ans à Poudlard", sur le site Harry Potter fanfiction, mais comme Eloise Migen est un personnage très peu exploité, je le trouve plus à sa place ici ^^. Sur Harry Potter fanfiction et la Salle sur demande, cette fic est publiée sous le pseudo de Bevy.
Encore merçi à Benebu pour ces explications, je peut maintenant poster des entrées dans les rêgles...
Disclaimers: Pourdlard, tout son petit monde et l'univers de HP sont la propriétés de J.K.Rowling, je ne fais que les mettre en scène...


C’est avec un soulagement non feint qu’Eloise Midgen retrouva le calme et la quiétude de la bibliothèque. La Poufsouffle aurait pu travailler avec ces camarades, dans sa salle commune, mais cela l’aurait contrainte à entendre parler du Bal de Noël. Par Mélusine, il ne pouvait pas y avoir d’invention plus stupide que ça! « Bal de Noël », sonnait, aux oreilles d’Eloise, comme « Bal de promo » ou « Bal de fin d’année », occasion rêvée pour toutes les héroïnes adolescentes de série américaines de se pavaner, le temps d’une soirée, au bras du garçon de leur rêve. En règle générale, elle et sa meilleure amie, Patricia Stimpson, se moquaient de ses héroïnes de fiction, les jours de pluies d‘été, affalées dans le canapé du salon des Stimpson.

Mais cette fois ci, Eloise ne pouvait pas en rire. Sa vie à Poudlard avait pris un tournant particulièrement désagréable, ou tout du moins agaçant, depuis l’annonce de Bal des Trois Sorciers. Ou plutôt, le Bal des Quatre Sorciers, Harry Potter, étant, après Cédric Diggory, le deuxième champion de Poudlard.

Ses deux premières années, à Poudlard, c’étaient, dans l’ensemble, bien passées. Bien qu’elle n’ait jamais été entourée d’une bande d’amis populaires, drôles et appréciés de tous, Eloise n’avait pas eu à se plaindre. Ses camarades de maison, dans l’ensemble, étaient sympas et sa meilleure amie, malheureusement à Gryffondor, tout simplement géniale. Aux yeux des autres, elle était presque invisible, se fondant presque dans la foule de ces condisciples. Victime de quelques brimades, plaisanteries et mauvaises blagues, mais qui ne l’avait pas été un jour? Puis Dame Nature était arrivée, apportant avec elle les joies et misères de la puberté. Et Eloise en avait surtout vue les misères. Son acné, plus virulente que chez ces camarades, avait vite attirée sur elle l’attention. On se moquait plus souvent d’elle, plus méchamment, et à plusieurs reprises, Patricia l’avait retrouvée en pleurs dans les toilettes de Mimi Geignarde. Puis, l’année passée, en désespoir de cause, découragée devant l’inefficacité des nettoyants pour la peau et crèmes spéciales, Eloise avait essayée de faire disparaître ces boutons toute seule. C’était stupide, elle le savait, mais Daphné Greengrass, une petite pimbêche de Serpentard l’avait humiliée une fois de plus en plein dans le grand hall. Cela avait été la goutte qui avait fait débordée le chaudron et plutôt que de larmoyer sur elle-même une nouvelle fois, Eloise avait décidée d’agir.

Par Helga Poufsouffle, que n’avait’ elle pas fait là! Une belle gourde! Le sortilège avait bien fait disparaître ces boutons, mais aussi son nez! Mrs Pomfresh, d’ordinaire conciliante lui avait passé un beau savon avant de remettre son nez à sa place! Après quoi, l’infirmière scolaire lui avait proscrit un traitement spécial à base de pus de Bubobulb. Son acné s’en était considérablement améliorée et les railleries étaient devenues moins nombreuses. Surtout, Eloise les vivait mieux. Elle avait retrouvé bon espoir que son acné la laisse en paix un jour…

Puis il y avait eu l’annonce de ce stupide bal! Et on lui avait vite fait remarquée, sans égard pour sa sensibilité, qu’avec sa « collection de boutons sur la tronche », en dépit du fait qu’elle était en cinquième année, qu’aucun garçon ne l’inviterait, à moins de n’avoir personne d’autre à inviter ou d’avoir perdu un pari. Ces même personnes rajoutées souvent « Et encore, il faudrait que ça soit en désespoir de cause! ».

Soulagée d’échappée pour quelques heures aux ragots et discussions sur le bal, Eloise se dégotta une place et sortit ses plumes, livres et parchemins… Peine perdue car, une heure plus tard, alors qu’elle ressortait des toilettes pour regagner l’antre de Mrs Pince, elle était tombée, sur Katie Bell et Leanne, toutes deux surexcitées. Toutes deux étaient de son année. Eloise s’entendait assez bien avec elles, mais en cet instant, elle aurait préféré ne voir personne. Tout du moins, personne qui ne lui parle de ce satané bal!

-On te cherchait partout! S’exclama Leanne en la voyant. Ça va commencer!

-Qu’est qui va commencer? Et pourquoi vous me cherchez? S’enquit Eloise.

Katie lui répondit, frénétique:

-Les cours de danse qu’assure McGonagall! Allez, viens avec nous, il ne manque plus que toi!

-Je ne me souviens pas entendu parler de cours de danse assurée par McGonagall…

A vrai dire, Eloise n’avait pas tellement mis les pieds hors de sa salle commune ces derniers jours. Elle fuyait plutôt, avec un succès relatif, toutes les discussions sur le Bal.

-Maintenant tu le sais! Allez, va cherchez tes affaires et viens avec nous!

-Oui, même Hermione Granger a abandonné ces cours pour y aller, rajouta Leanne.

-Attendez voir, c’est McGonagall qui va nous donner des cours de danse, c’est … surréaliste! Et je n’ai pas envie d’y aller. Je sécherai le bal de toute façon! Protesta Eloise.

-Le bal est dans plus d’un mois, d’ici là, un gentil garçon t’aura invité…

Hum, Leanne était vraiment optimise! Eloise était pourtant sûr de l’avoir vu échangée un sourire avec Katie. Leanne et Katie c’étaient toujours montrées gentilles avec elle, Eloise ne pensait pas qu’elle se soit moquées d’elle dans son dos. Mais ce sourire complice voulait bien dire quelque chose? Ou alors, à force d’entendre les mêmes blagues sur son compte depuis le début du mois, Eloise devenait paranoïaque.

Imaginer McGonagall se trémoussant au rythme d’une chanson rythmée était quelque peu déconcertant. Imaginer McGonagall leur enseigner les pas basiques du rock en roll très improbable. Par Merlin, qu’allait donc essayer de leur apprendre le professeur McGonagall? Une de ces danse à la Mr Beveridge Maggot, indémodable et intemporelle dans tout roman de Jane Austen qui se respecte?

Réticente, Eloise suivit pourtant ces deux camarades, que l’entrain et les joues rougies par l’excitation mettaient mal à l’aise. Elle écouta d’ailleurs d’une oreille distraite le discours du professeur McGonagall, anxieuse quand à la suite, et ne réagit qu’à la fin de son monologue, lorsque un grand dadais roux, en face d’elle, lance à deux de ces copains d’une voix qui se voulait basse et discrète « Je ne sais pas ce qui peut ce cacher dans Eloise Midgen, mais ce n’est pas un cygne! ».Harry Potter était l’un deux et comme les deux autres, ne sembla pas fait fit ne sa présence. Elle était juste en face d’eux!

Crétins de garçons. Et Katie et Leanne qui n’avaient cessées de lui dire, sur le chemin, qu’elle pourrait s’attendre à une bonne surprise venant de la part de la gente masculine.

Pourtant, Katie et Leanne n’avaient pas eu tord. Une semaine plus tard, bredouillant, Kenneth Towler lui demandait de l’accompagner au bal, après avoir passé vingt minutes à lui expliquer, d’une façon confuse comment exécuter un sortilège informulé.

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