Nicolas Flamel, alchimiste

Oct 17, 2008 20:16

Titre : Nicolas Flamel, alchimiste
Auteur : aylala 
Personnages : Nicolas Flamel, Pernelle Flamel
Catégorie : Croisade, « Mon métier de rêve »
Rating : G
Note 1 : cela fait longtemps que je n'ai pas écrit sur Nicolas Flamel. J'ai décidé de reprendre les choses en main, et voici le texte de la reprise... Je me suis inspirée de JKR et de ce que j'ai pu trouvé sur Flamel ici...
Note 2 : Même si elle ne fait qu'une brêve apparition, Pernelle pourrait-elle avoir un tag ?


Nicolas Flamel, alchimiste…

En ce matin de l’an de grâce 1375, Nicolas Flamel courait dans les rues de Paris. Il n’avait pas pour habitude d’être en retard aussi se hâtait-il, évitant autant que possible les braves gens qui se rendaient en l’église Saint-Jacques. Lorsqu’il poussa enfin la porte de « La Fleur de Lys », il avait toutes les peines du monde à respirer et une douleur lancinante lui lançait dans les côtes. La main plaqué sur son flanc, Nicolas se laissa tomber sur une vieille chaise pour tenter de reprendre son souffle.

Il aperçut alors Pernelle quitter le comptoir d’un air amusé avant de venir le rejoindre. Arrivée à sa hauteur, elle regarda attentivement autour d’elle pour être bien sure que personne ne pouvait la voir depuis l’extérieur et, tirant sa baguette de la poche de sa robe longue, fit apparaitre un verre d’eau qu’elle lui tendit.

- « Es-tu folle ?! » s’exclama Nicolas d’un air contrarié « As-tu oublié ce que tous ces bigots font aux sorciers ?! Si l’un d’eux t’avais vu… »

- « Personne ne m’a vu Nicolas, et ce simple sort n’est rien à côté de ce que nous risquons si ces bigots comme tu dis, mettes un jour de nez dans tes affaires privées ! » lui rappela-t-elle.

Nicolas grimaça simplement et bu son verre d’un trait sans faire d’autre commentaire. Il savait qu’elle avait raison. Il lui rendit le verre qu’elle fit disparaitre aussi soudainement qu’elle l’avait fait apparaitre et la regarda s’éloigner derrière le comptoir. Lui resta assis encore un moment.

C’est dans ses instants là que ses 45 ans se faisaient sentir. Même s’il était sorcier et que le temps avait moins d’emprises sur lui que sur les moldus, il commençait à en ressentir les ravages. Et il détestait ça…

Après quelques instants, il finit tout de même par se lever et alla aider Pernelle. Comme tous les matins, tandis qu’elle était occupée à tenir la boutique et renseigner les clients, Nicolas s’occupait des comptes et de l’inventaire de leur librairie. Cela demandait beaucoup de travail et il passait de longues heures à tout répertorier sur de vieux parchemins qu’il conservait dans sa remise. Car le commerce marchait bien. Les étudiants de l’Université constituaient l’essentiel de sa clientèle, mais on pouvait aussi rencontrer des érudits et des hommes de lettres. « La Fleur de Lys » avait une bonne réputation et permettait aux Flamel de gagner fort convenablement leur vie et d’avoir pu investir dans un atelier de restaurations de manuscrits anciens.

C’était d’ailleurs l’atelier qui l’occupait une bonne partie de ses après midis. Il surveillait les quatre copistes qu’il employait, se chargeant parfois lui-même des pièces les plus délicates, et prenant du plaisir à redonner une nouvelle jeunesse à des ouvrages aussi ancien que précieux.

Oui, Nicolas avait toutes les raisons de se réjouir de sa vie professionnelle qui était aussi épanouissante qu’enrichissante. Pour nombre de ses amis, il avait une vie agréable et tranquille, il était installé dans un quotidien calme et sans surprises.

C’est dire si ces gens là le connaissaient mal.

Car la vie de libraire n’était pas la vraie vie de Nicolas. Elle n’était que la façade, l’illusion qui lui permettait de cacher au monde ce qui occupait réellement le plus clair de son temps. Ce qui représentait l’ambition de sa vie…

Lorsqu’il avait terminé son travail à l’atelier, il s’éclipsait discrètement et se rendait dans le sous-sol de sa boutique. Là, il déplaçait quelques caisses pour dévoiler une trappe que la poussière n’avait pas le temps de recouvrir tant elle s’ouvrait souvent. Après avoir jeté tous les sorts nécessaires à sa sécurité et à la discrétion, il descendait dans cette cachette aménagée à même les fondations de la bâtisse.

C’était vraiment là qu’il se sentait le mieux.

Au milieu de ses chaudrons bouillonnants, de ces fioles pleines de mixtures, de ses ingrédients qui macéraient dans des bouillons aux couleurs étranges… dans son laboratoire d’alchimie…

C’était sa passion depuis qu’il était jeune, il rêvait de faire de grandes découvertes, de parvenir à créer ce dont les grands maitres de cette science balbutiante rêvaient… de devenir le plus grand alchimiste de tous les temps. Et même s’il en était encore loin, il avait déjà fait quelques débuts prometteurs et ne se lassait pas, ni ne se laissait décourager. Il avait déjà rencontré quelques autres alchimistes, il leur avait fait part de leur travail et tous l’avait chaudement continué dans cette voix…

Et  en secret, Nicolas se surprenait à penser qu’un jour il pourrait clamer au monde entier qu’il était alchimiste, qu’il faisait le plus beau métier du monde et qu’il serait reconnu pour cela…

Qui sait, un jour peut être…

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