Jun 17, 2009 22:18
"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:FR">Etre sans toi, c'est quand même mieux qu'être sans rien. Etre sans rien, c'est d'être personne. Etre sans toi, être seul, mais seul à cause de toi, c'est déjà être.color:black;mso-fareast-language:FR"> Je pense, donc je suis"Times New Roman";color:black;mso-fareast-language:FR">. Je pense à toi, donc je continue à exister. Je pense à toi, et j'y suis. Je suis à toi. Toi, tu es partie, mais ton absence m'habite. L'abri de ton absence, l'îlot pacifique pour ma pensée naufragée, pour ma conscience éperdue. Tu es partie, tu ne me parles plus. Mais ton silence chuchote à mon oreille, chatouille le duvet de son lobe. Le chuchotement doux. Les caresses invisibles. Les sons que personne d'autre n'entend. Que mon oreille, mon oreille qui est plus grande que la tienne, la tienne, elle est petite, et la mienne elle n'est pas grande non plus, mais plus grande quand même. Aussi grande que ton silence... Tu es partie. Mais tant que ton absence reste avec moi, je reste. Je reste jusqu' à ce qu'il me reste de ton absence. Et après, je serai parti, comme toi : quelque part où ne nous sommes plus ensemble. Là où nous ne sommes plus.