Tiens, il existe encore ?

Apr 23, 2007 01:23

Le "tiens, je fais quoi maintenant ?"
Le "pas envie de se coucher mais tombe de sommeil et demain c'est cours"
Le "bah m'en fous c'est mon dernier jour de vacances, même si le jour est fini depuis un moment maintenant."
Le "tiens, je vais poster sur LJ, ça va me prendre un petit moment"

Et me voici de retour, pour vous jouer un mauvais tour etcaetera, ou plutot pour cracher mes pensées sur ce bout de page internet dans l'ordre où elles me viennent.

Le vendredi 13 est passé, et j'ai toujours pas gagné au loto, et je suis toujours seul, mais là je m'en moque un peu, car je vais globalement mieux, depuis certains temps.
En fait, depuis le jour où j'ai découvert un truc qui s'appelle "café". C'est pratique pour se réveiller le matin, au point que mes camarades de promotion se demandent si je me sens bien quand j'arrive et que je lance un bonjour tout joyeux. Mais où est le problème ? Il fait beau, il fait chaud, les oiseaux brillent et le soleil chante, et oui je sors cette phrase tous les jours ou presque. Je me limiterai quand même à un café par jour, sinon je ne dors plus et je deviens très vite irritable, d'autant plus que je ne dors qu'environ six heures par nuit...

Dans quatre semaines, c'est les exams. Essayons de ne pas tomber dans la démoralisation juste avant, à se dire qu'on va rater, qu'on va se ramasser, comme les fois précédentes. Je viens de passer une semaine de vacances faire ce que je voulais ou presque, alors maintenant c'est parti pour travailler et pour réorganiser l'appart, c'est à dire changer le bordel de place, histoire de travailler sur la table, et pas devant mon écran, même si je devrai quand même y passer un peu de temps, vu que j'ai un site internet à faire pour un de mes cours. Taré de prof qui veut nous enseigner un maximum de trucs pour seulement trois crédits. Enfin bon, ce sera toujours trois crédits sur trente de gagnés, si j'arrive à faire un bon truc et surtout à comprendre, et c'est pas gagné pour comprendre, surtout quand je ne vais qu'à un cours sur deux. Je sais c'est pas bien, mais bon maintenant c'est passé, alors je vais me débrouiller par moi-même. En plus, j'ai quelques cours qui sont maintenant terminés, alors ce n'est absolument pas le temps qui va me manquer. Bien sur, si après je passe deux heures ou plus après les cours à griller sur la térasse de la K'fet, ça ne va pas aller, vu que le soleil a un effet étrange sur moi une fois qu'il n'est plus en contact avec moi : j'ai tendance à m'endormir.

Je vais donc devoir me faire un planning correct et passer le moins de temps possible autrepart qu'en cours, chez moi mais pas sur l'ordi, ou au resto universitaire. Avec un peu de courage, je pourrai toujours me retrouver à la bibliothèque, mais il ne faut pas trop réver non plus. Je vais débrancher console, cacher les jeux sur l'ordi, ranger les livres et mangas et débrancher mon disque dur de films et autres séries. En gros, je dois trouver le moyen de me mettre dans l'état de stress dans lequel je suis lorsque je me mets en général à réviser, ou plutôt à apprendre mes cours, deux jours avant les examens.

J'invoque le pouvoir du café !

Il faudra te toute manière que je m'autodiscipline sinon, l'année prochaine, je risque de m'engager. Là au moins j'aurai de la discipline !

J'évolue doucement mais surement dans les relations avec les gens qui m'entourent, je découvre de nouveaux liens avec les gens qui m'entouraient, lorsqu'on se revoit. C'est marrant comme on peut d'abord être coincés avec des personnes pour qui on croit ressentir des choses à un moment, puis disparaître de leur horizon et finalement être plus proches que jamais en se revoyant quelques années plus tard. Limite, je pourrais presque retomber amoureux... Naan ! Mais si jamais j'arrivais plus tard à me faire embaucher au même endroit qu'elle, j'adorerais. Pour ça, faudrait que je bosse...

Bonne nouvelle : à chaque semestre, ce que je fais me plait plus que le semestre précédent. La bio-informatique, c'est fantastique ! Même si ce n'est pas encore vraiment ce que je fais, mais ça viendra.

Mon grand frère est revenu à la maison ce week-end. ça faisait longtemps. Les parents étaient bien contents qu'on soit de nouveau tous réunis, entre l'aîné qui est près de Paris pour le travail, le cadet qui a emménagé il y a peu dans la ville voisine, et moi qui suis à Strasbourg et qui ne rentre qu'un week-end sur deux. Malgré tout, ça fait un peu penser à la chanson de Bénabar : on quitte la maison petit à petit, vêtment par vêtement. C'est peut-être triste, mais c'est la vie.

J'ai envoyé des lettres de motivation pour un job d'été à Ikea, à Strasbourg, et à la même usine que l'an dernier, près de la maison. Les deux ont leurs avantages et leurs inconvénients. Strasbourg : je n'ai pas besoin de tout déménager de nouveau, du moins le pc, et puis c'est quand même devenu mon petit chez moi, cet appartement, et puis c'est là que sont les copains, cent bornes, c'est quand même loin pour une soirée ou autre chose. De l'autre côté, je dois me débrouiller pour la nourriture et les vêtements, même si je vais continuer de rentrer un week-end sur deux. La maison : c'est tranquille, pas de souci pour la nourriture et le linge, merci maman, l'usine est plus proche, et il doit me rester une poignée d'amis à proximité, mais on est quand même partis chacun dans une autre direction. De plus, depuis que ma chambre a été refaite et que le lit a été changé, je n'ai plus vraiment l'impression que c'est chez moi. J'espère au moins que je serai embauché chez l'un ou l'autre...
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