Mar 08, 2007 01:55
Ma vie est merdique et se résume à peu près à aller en cours, manger, dormir, faire les courses, être bourré et le reste du temps à être comme un zombie devant mon pc, jusqu'à des heures pas possibles même si je suis sensé avoir cours le lendemain.
Je ne suis passionné par rien, et ne me sortez pas que j'ai la photo, je peux passer des mois sans en prendre une. Comme toujours une envie qui finira bien par passer et où j'aurai englouti mes économies.
Photo, pc, jeux videos, que d'activités saines, surtout les deux dernières.
Je suis presque associal, et je sais je me répète, mais j'agis trop souvent à l'inverse de ce que je devrais faire.
Une personne a réussi à me cerner y'a pas longtemps, et ça m'a vachement surpris d'ailleurs. Mais en y pensant, ce n'est que la partie visible de l'iceberg qu'elle m'a citée.
En même temps, elle ne pouvait voir que ce je veux bien montrer, en sortant un minimum et faire semblant d'avoir une vie.
Connerie
Connerie
Connerie
Connerie
Connerie
Connerie
Connerie
Je ne suis pas le Marco qu'on voit tous les matins "salut ça va" poignée de mains ou bises, qu'ont voit un peu plus tard et même scénarios.
Oui je me pose et j'observe, guettant l'instant ou je pourrai prendre la parole, avec toujours le sentiment d'être superflu, de ne servir à rien. Que je sois là ou pas, ce serait la même chose.
Si je m'enfermais dans mon appart, si je fermais en permanence MSN, combien remarqueraient que je ne serais pas là, ou que ça leur serait bien égal ? Oui j'ai besoin qu'on fasse un minimum attention à moi. J'ai beau avoir le vague air d'une armoire Ikea, c'est pas forcément facile, d'autant plus que je ne sais pas bien me lier avec les gens. Et quand je me rends compte que je me lie, je recule, effrayé, et je le regrète amèrement par la suite.
Ouais, Mr Contradiction c'est moi. J'aurais jamais du m'enfermer dans les jeux vidéos et surtout pas m'identifier pendant un bon moment de ma vie à un perso de jeu vidéo associal, gardant ses pensées pour lui.
Voilà où ça m'a mené. A me foutre de tout à un moment ou à un autre; je m'intéresse à une fille à un moment puis fatalement je finis par me dire "à quoi bon ? y'a une chace sur un milliard pour que ça marche". Je sais que beaucoup tentent leur chance et que ça finit par marcher à un moment ou à un autre, mais j'ai pas la patience. J'ai l'impression que mes coups de down se rapprochent, même si c'est pas forcément le cas. J'ai l'impression qu'un jour, je finirai par craquer, et je sais pas quoi faire pour m'en empêcher. Je suis coincé dans mon cercle vicieux. Down, envie de parler, pas envie de me faire baiser, trahir ou quoi que ce soit, alors je me renferme un moment et je perds ce qui aurait pu être les plus beaux jours de ma vie, je remonte, je finis par me rendre compte que je perds mon temps dans ces conneries, et boum, down à nouveau.
Je sais pas quoi faire de ma vie, je vis dans mon passé en permanence, à essayer de savoir ce qui aurait du être fait et que j'ai fait de travers, et plus j'y pense, plus il y a de trucs qui se rajoutent, plus je me morfonds.
Au moins avant j'avais au moins une excuse pour me morfondre, j'avais un objectif presque impossible à atteindre, ou plus précisément une fille. Une, deux, trois, quatre, cinq, six fois, peut-être même plus, mais j'ai décidé d'oublier, par ce stratagème je fermais les yeux sur mes vrais problèmes. J'ai pas la concentration nécessaire pour m'occuper d'une chose, sauf si c'est dans l'urgence et qu'il faut sauver les meubles, comme aux exams, et c'est toujours à la limite de rater. Si je veux progresser, il faudra bientot que je trouver le moyen. Malheureusement, je sais bien qu'il n'y a pas de formule magique, même si je m'entête à vouloir la trouver. Je ne pense même pas à revoir mes cours une fois que je rentre chez moi.
Je m'avachis devant l'écran en attendant l'heure de manger, puis de dormir, et encore faut-il parfois que je me force pour faire ça.
Saloperie de cyberdépendance.
Et après j'ose encore dire que j'ai pas de temps pendant la semaine pour faire ce que je veux.
Mon cul ! La vérité c'est que je ne veux rien ! niet ! nada ! Le neant !
à quoi bon avoir une copine si après je suis toujours le même, je sais bien que ça ne tiendrait même pas une semaine. Et pas de qui se ressemble s'assemble, les personnes comme ça ne sont certainement pas attirantes, et j'enlèverais même le "certainement". C'est ça oui, je ne m'aime pas, j'aime pas ce que j'ai été, j'aime pas ce que je suis et j'aime pas ce que je suis en train de devenir : un amas de graisse. Depuis le bac, j'ai bien pris dix kilos qui ne veulent plus me quitter...
C'est ptêt pour tout ça que j'aime bien trainer de temps en temps à l'amicale de psycho.
Mais comptez pas sur moi pour aller voir un vrai Sigmund, je me dis toujours que c'est pas pour moi, qu'il y a des cas bien pire.
Mais lesquels ?
Je devrais d'abord faire attention à moi avant de faire attention aux autres, mais je m'en fous.
Cette phrase pourrait presque faire ma devise...
Je m'en fous...
Bof...
Rien à branler...
...
à suivre
Dans certainement quelques mois
De toute façon, les gens qui lisent mon lj e comptent sur les doigts de la main perdue d'un estropié, ou presque.