Compilation du meme bingo première partie

Nov 19, 2010 02:14

Grâce à muse_random j'ai recommencé à écrire réguliérement et j'espére boucler mon meme bingo avant la fin du mois. Et j'ai maintenant suffisamment de textes pour pouvoir poster un premier récapitulatif (il était temps d'ailleurs). D'ailleurs à ce propos, si l'envie vous prend de me (re)proposer des prompts n'hésitez pas, il reste de la place.

PS : Attention, certains textes comportent des spoilers.

FMA - La famille Armstrong - "Pourquoi pas?"

« Plus tard je serai Généralissime ! »

Les enfants tournèrent la tête vers la fillette blonde qui avait lancé cette affirmation d'une voix assurée. Un petit brun leva les yeux au ciel.

« Tu ne peux pas devenir Généralissime !
-Ah oui ? Et pourquoi pas ?
-Parce que t'es qu'une fille ! T'es censée faire des trucs de filles, comme de la couture ou des gâteaux. »

La fillette adressa un regard glacial à son adversaire avant de lui bondir dessus pour lui tordre le bras. Le garçonnet poussa un glapissement sous le coup de la douleur.

« Le fait que je sois une fille n'a aucune importance. Ce qui compte c'est d'être fort, et je suis plus forte que toi. »

Laissant échapper un reniflement méprisant, elle relâcha sa victime et remis de l'ordre dans sa robe. Puis, sans accorder le moindre regard aux autres enfants qui la fixaient d'un air apeuré, elle quitta la pièce. Le gamin martyrisé se tourna vers un garçon blond dont le sourire laissait deviner qu'il était habitué à ce genre de scène.

« Ta sœur est folle !
-Mais non, elle est juste un peu bagarreuse.
-Et en plus elle croit qu'elle sera Généralissime.
-Si Olivia veut devenir Généralissime, elle deviendra Généralissime. Un Armstrong peut tout faire.
-Sans blague ? Et toi, tu vas faire quoi alors ?
-Je ne sais pas vraiment. Peut-être docteur... déclara pensivement le blondinet. Il s'interrompit un instant pour réfléchir avant de se lever pour prendre la pose en annonçant d'une voix enthousiaste : Ou alors danseur étoile ! »

Les enfants se dévisagèrent en esquissant une moue dubitative. Après un moment passé à méditer ces projets d'avenir, ils haussèrent les épaules. Pourquoi pas après tout.

Sherlock Holmes (film) - Mrs Watson - "crise de jalousie"

C'était une soirée on ne peut plus paisible au 221 B Baker Street. Profitant des derniers rayons de soleil qui illuminaient la cuisine, Mrs Hudson s'occupait de la préparation du repas. C'est alors qu'une explosion fit trembler l'immeuble. La logeuse soupira en levant les yeux au plafond. Il allait finir par tous les tuer avec ses maudites expériences. Prenant son courage à deux mains, elle quitta sa cuisine et se dirigea vers l'appartement de son encombrant locataire.

« Monsieur Holmes ! Ouvrez cette porte ! Monsieur Holmes !
-Un problème, Nanny ? interrogea le détective en entrouvrant la porte de façon à y passer uniquement la tête.
-Qu'êtes vous encore en train de fabriquer ?
-Juste une petite expérience sur les propriétés inflammables de la poudre selon son mode de conservation. Mais je crains que vous ne puissiez saisir toutes les subtilités de mes recherches.
-Des explosifs ? Vous êtes complètement inconscient ! Vous rendez vous compte que vous risquez de réduire cet immeuble en cendres ?!
-Voyons Nanny, je sais très bien ce que je fais. Maintenant laissez moi travailler, voulez vous ? J'ai encore de nombreux tests à effectuer. Et puis vos pommes de terre ne vont pas s'éplucher toutes seules. Bonne soirée. »

Mrs Hudson resta un instant à contempler la porte que Holmes venait juste de lui claquer au nez, puis, laissant échapper un soupir résigné, elle fit demi-tour sur le palier. Mais avant qu'elle puisse atteindre l'escalier, une nouvelle explosion la fit sursauter. Elle secoua la tête et adressa un dernier regard désabusé à la porte de l'appartement. Le détective pouvait bien prétendre que toutes ces manipulations dangereuses étaient destinées à servir la science, elle s'était rapidement rendue compte qu'il ne s'y adonnait que lors des absences de son ancien colocataire. C'était probablement le seul moyen qu'il avait trouvé pour se libérer de la frustration d'être délaissé pour une insignifiante petite gouvernante. Mrs Hudson avait hâte que le Docteur Watson revienne passer quelques jours à Baker Street, cela mettrait au moins fin à cette crise de jalousie ridicule.

NCIS - Gibbs et Dinozzo - "with no power comes no responsibility" - [spoilers début saison 4 pour le contexte]

« Feu de camp ! » s'exclama Tony en faisant signe à ses collègues de se regrouper autour de lui. Restant à distance, Gibbs observa son ancienne équipe partir dans une série d'hypothèses sous la houlette de Dinozzo qui semblait retirer un plaisir évident de cette réunion improvisée. Le rôle de chef lui allait à ravir. L'ancien marine esquissa un sourire furtif, finalement il avait eu raison de prendre sa retraite.

Tony observa les brancardiers emmener McGee sans un mot et attendit que l'ambulance s'éloigne puis il pénétra à nouveau dans le bâtiment où avait eu lieu la fusillade. Une fois à l'abri des regards, il renversa une table d'un geste rageur avant s'immobiliser en se massant les tempes. Sentant une main se poser sur son épaule, il se retourna et soupira en se retrouvant face à son ancien patron.

« J'ai merdé. »

Gibbs se contenta de lui adresser un regard concerné.

« Les choses n'étaient pas sensées se dérouler comme ça, ils n'étaient pas sensés être aussi armés. J'aurais dû attendre d'avoir plus d'infos avant de lancer cette opération. McGee aurait pu se faire tuer et...
- Tony, ça suffit.
- C'est vrai, règle n°6. J'oubliais. »

Dinozzo esquissa une grimace lorsque la paume de Gibbs le frappa derrière la tête.

« Il n'est pas question de ça. Tu as merdé et te morfondre n'y changera rien. Tu vas cesser de pleurnicher et te rendre à l'hôpital pour t'assurer que McGee aille bien. Puis tu vas reprendre cette enquête avec ton équipe et vous coincerez ces salopards.
- Toujours là pour me donner les conseils dont j'ai besoin, patron.
- C'est toi le patron maintenant. Et ça implique que tu saches prendre les bonnes décisions en gardant la tête froide. Rappelle toi que chacun de tes choix aura des répercussions pour ton équipe. »

Dinozzo dévisagea l'ancien marine pendant un instant avant de sourire faiblement.

« Pour être honnête je ne pensais pas que ça pouvait être aussi dur d'être le chef. Quand je songe à toutes ces années pendant lesquelles tu nous as supervisés. En plus on ne te facilitait pas les choses. »

Gibbs lui rendit son sourire.

« Ça, je ne te le fait pas dire ! »

Les Liaisons Dangereuses - Valmont/Mme de Tourvel - "Narcisse"

Le Vicomte de Valmont à la Présidente de Tourvel

Vous me reprochiez, Madame, mon orgueil et mon audace, arguant que cette conduite vaniteuse me mènerait à ma perte. Accoutumé à une société où règne la flatterie et l'hypocrisie, je confesse volontiers avoir succombé à ce péché capital tout en sachant que je m'égarais. Bien avant les Saintes Écritures, les textes des Anciens mettaient déjà en garde les hommes sur les dangers d'une excessive fierté ; je ne sais si l'histoire de ce jeune homme mort par la faute d'un amour-propre immodéré vous est familière. J'avais jusqu'à présent considéré cette légende comme un simple conte destiné à distraire les salons, ce n'est qu'après vous avoir rencontré que je réalisais mon erreur. Tandis que votre beauté me charmait, votre humilité me prouvait à quel point je m'étais fourvoyé. Oui l'on peut mourir par amour. Vous craigniez, Madame, que mon orgueil ne nuise à mon salut éternel, mais c'est dans vos yeux que je me noie. Comme Narcisse ne pouvant saisir l'objet de son affection, je me laisserai dépérir dans la contemplation de votre perfection. Je n'ose espérer une réponse à ce modeste billet considérant la froideur dont vous fîtes récemment preuve à mon égard. Néanmoins sachez, Madame, que l'amour qui me consume est tout ce qu'il y a de plus pur et que jamais je ne me risquerai à compromettre votre honneur. Malgré les tourments que votre sévérité inflige à mon cœur, je me soumet à votre bon vouloir dès lors que me languir de vous est le seul bonheur auquel je puisse prétendre.

De … ce 25 août 17**

Harry Potter - Les Maraudeurs - "éléphant rose"

Un nouvel éclat de rire retentit dans la chambre des Gryffondors. Sirius, ravi de l'effet produit par son imitation du professeur Têtenjoy, s'inclina devant ses camarades avant de tendre la main vers l'une des rares bouteilles d'alcool encore pleines présentes dans la pièce. Il vida la bouteille d'un trait et esquissa un sourire gouailleur.

« Ça, c'est vraiment le meilleur whisky pur feu qu'on ait trouvé !
-Je ne te le fais pas dire.
-On pourrait peut-être en garder pour plus tard et aller nous coucher ?
-Et arrêter une si belle soirée ? T'es franchement pas drôle Lunard !
-Sans compter que tu devrais être habitué aux nuits blanches, renchérit James en passant son bras autour des épaules du jeune loup-garou.
-Justement, pour une fois que je peux dormir j'aimerais en profiter.
-Il a peut-être raison, bafouilla Peter d'une voix pâteuse, en plus je sens que je vais avoir la gueule de bois.
-Ouais, on a un peu forcé la dose... Une bouteille de plus et je pourrai voir danser des éléphants roses. »

La dernière remarque de Sirius lui valut un regard surpris de la part de ses amis. Il haussa les épaules d'un air dégagé.

« Vous vous rappelez la petite brune avec qui je suis sorti en novembre ? Celle avec les jolis yeux noisette.
-Euh...Ouais...
-Elle a de la famille moldue, et apparemment quand ils sont saouls ils disent qu'ils voient des éléphants roses danser. Ou faire des claquettes, je ne sais plus trop en fait.
-C'est original.
-Maintenant que tu en parles ça me dit quelque chose...
-On l'a vu avec Brûlopot, déclara Rémus en claquant des doigts. Vous savez ce cours sur la façon de cacher les créatures magiques aux moldus ? Un moldu était tombé nez à nez avec un Grapcorne et avait cru que c'était un éléphant, le Ministère a accrédité cette version Cette histoire vient peut-être de là ?
-Surement, ils ont tendance à croire tout ce qu'on leur raconte de toute façon.
-Ouais... »

Ils recommençaient à siroter leurs boissons en silence lorsque James esquissa un sourire laissant présager une nouvelle trouvaille de sa part.

« On devrait en faire entrer un à Poudlard.
-Un Grapcorne ?! s'exclama Peter. Mais c'est super dangereux ces bestioles !
-Mais non ! Un éléphant rose. Il ferait des claquettes dans les couloirs. Ou jonglerait avec les armures.
-Ça mettrait un peu d'agitation dans le cours de Binns. »

Les Maraudeurs échangèrent un sourire complice. La semaine suivante s'annonçait divertissante.

Flander's Company - Parker/Damien - "Non, attends..." - [spoilers sur la fin de la saison 2 et le début de la 3]

Appuyé à l'évier de la salle de bain, Parker tentait de reprendre ses esprits. Sa tête était sur le point d'exploser. Il adressa un regard découragé à son reflet et s'immobilisa en remarquant le rictus que lui renvoyait son image dans le miroir. Ça recommençait. Comme toutes les semaines depuis des mois. Ça ne pouvait pas être possible. Pourtant il savait au fond de lui que tout ça été réel. Il devenait fou cela ne faisait aucun doute. Un psy qui finit aussi cinglé que ses patients c'était surement ce qu'on appelait l'ironie du sort.

Il ferma les yeux et commença à se masser les tempes en essayant de se détendre. Il avait succombé les fois précédentes mais il était hors de question de se laisser faire aujourd'hui : il avait un rendez-vous important et elle n'apprécierait pas qu'il le repousse à nouveau. Avec beaucoup de volonté il parviendrait à se dominer suffisamment longtemps pour faire ce qu'il devait et revenir avant que son côté sombre ne prenne le dessus. Il avait juste besoin d'une heure ou deux. Il inspira profondément et rouvrit les yeux. C'est alors qu'une douleur fulgurante lui vrilla le crâne.

« Non, attends... »

Damien releva la tête et adressa un sourire railleur au miroir. Il déposa les lunettes du Docteur Parker sur un coin de l'évier et réarrangea sa chemise.

« C'est à mon tour de m'amuser, Docteur. Mais ne t'en fais pas, je ne serai pas en retard. »

FMA - Ling Yao - "Non mais pour qui tu te prends ?"

Depuis qu'il avait mis les pieds dans ce pays, on le traitait constamment avec mépris. Immigré, va-nu-pieds, voleur, pique-assiette, clandestin, fripouille... Que ce soit les soldats, les commerçants ou les frères Elric, c'était toujours la même chose. Il n'avait jamais été très pointilleux sur le protocole et voulait bien se montrer conciliant mais c'était agaçant à la longue. Il faisait preuve de bonne volonté et c'était comme ça qu'on le remerciait ? Alors lorsque le Fullmetal lui reprocha une fois encore de piller leurs provisions, ce fut la goutte d'eau faisant déborder le vase.

« Tu devrais être honoré de me servir !
-Honoré ? Tu te fous de ma gueule ?! Non mais, pour qui tu te prends ? »

Ling Yao, douzième fils de l'Empereur de Xing. C'était si compliqué à retenir ?

Sherlock Holmes - Lestrade - "Les fleurs ne sont pas ce que l'on pense."

Une fois encore Holmes l'avait ridiculisé. Le détective amateur avait résolu cette enquête sans même lui laisser le temps d'interroger l'entourage de la victime. Lestrade n'en avait rien laissé paraître mais il bouillonnait de rage. Évidemment il aurait finit par trouver le fin mot de cette histoire. Pas aussi rapidement certes, mais cela ne faisait aucun doute qu'il aurait mis la main sur l'assassin. Et certainement pas en se focalisant sur des détails aussi saugrenus qu'un bouquet déposé chez la victime.

« Mon cher Lestrade, vous devriez apprendre le langage des fleurs. »

Et puis quoi encore ?! Il était inspecteur, pas fleuriste !

flander's company, fullmetal alchemist, sherlock holmes, ncis, harry potter, liaisons dangereuses

Previous post Next post
Up