Pour dans 50 ans ! Le précédent était
ici... Et toujours Penlodh en voix off qui dit des trucs philosophiques...
La musique de fond (j'aime cette musique) :
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La femme-elfe posa sa main sur celle de Penlodh.
« Je comprends ta mélancolie. Je sais ce qu'est aimer, sans aucun espoir d'être aimé en retour. »
« Il est bien pis pourtant… » répondit le ministre. « Avoir perdu ce que l'on aimait et qui nous aimait... »
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« C'est le Seigneur de la Source… Ecthelion... », chuchotaient les passants, contemplant l'elfe noble et taciturne aux longs cheveux noirs, qui jouait de la flûte auprès de la fontaine.
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« Ou ne jamais avoir aimé... »
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Aredhel frotta les marques sur son poignets, laissées par son époux. Son jeune fils l'observait.
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En rentrant dans ses appartements, un éclat de son reflet le frappa comme une épée ; Fingon se dirigea vers le miroir et le jeta contre le mur, où il se brisa en d'autres éclats.
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« Peut-être est-ce toucher aux liens de la grande musique d'Eru… » dit Penlodh. « Ou à la disparition de soi-même. »
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Maedhros tendit le bras gauche, tenta de caresser la joue de celui qui l'avait sauvé.
« Tu m'as sauvé moi aussi » dit Fingon.
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Luthien s'approcha de Beren, son regard s'abîmant dans le sien.
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Ecthelion assistait au spectacle de marionnettes qui représentait la geste de Luthien et Beren, et préparait les esprits à l'union militaire en soutien au nouveau Grand Roi des Noldor.
Le seigneur elfe se tourna brutalement vers son voisin, un elfe quelconque qui se trouvait là aussi regardant le spectacle.
« C'est comme moi et Belin », lui dit-il.
L'elfe quelconque regarda ailleurs.