Five Acts - 2015

Mar 24, 2015 02:02

En ce moment et jusqu'au 26 avril 2015 se déroule la nouvelle édition de Five Acts un échange de fanfic et de fanarts autour de kinks.

andersandrew se charge de l'organisation donc pour en savoir plus et pour s'inscrire c'est ici que ça se passe ( Read more... )

échange de fics

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[Fic] Mythologie grecque – Enlèvement et relations entre ennemis – PG-13 – Rivalités [2/8] soleil_ambrien April 23 2015, 18:35:10 UTC
En se rappelant des attentions libidineuses et déplacées d’Héphaïstos, la guerrière se décomposa soudain et les laissa tranquilles - non sans envoyer à sa rivale un faux baiser d’adieu, du bout des doigts.

« Elle m’énerve ! Mais elle m’éneeeeerve » trépigna la divinité flouée, comme une enfant, sans qu’Éros ne comprenne bien si cette exclamation dépitée désignait Athéna ou Psyché. Probablement les deux. Pour la calmer, il la prit dans ses bras, mais elle continuait à marteler et à griffer son dos ailé de ses jolis poings. Toute à sa colère, elle ne remarquait pas les sillons sanglants que laissaient ses ongles, aussi acérés que des serres, sur les omoplates de son fils.

Elle lui noua les bras autour du cou, ouvrit grand les cuisses et l’amena à la soutenir tandis qu’elle se pressait contre lui. « Il faut que je me venge », murmura-t-elle contre son torse nu. Éros caressa ses cheveux blonds en murmurant des banalités comme « Tu auras ta revanche » ou « Elle va voir ce qu’elle va voir, l’impudente ! ». Lorsqu’il lui baisa les lèvres, il sentit le goût des larmes de rage qu’elle avait amèrement versées.

« Cette fichue humaine doit descendre de ce maudit piédestal », répétait-elle comme une antienne tandis qu’il la couvrait de caresses apaisantes, auxquelles elle répondait par des coups vicieux. « Que les autres la voient vraiment telle qu’elle est : une simple mortelle, comme eux ! » Elle prit entre la pulpe de son pouce et son index la pointe de sa virilité, d’une taille peu respectable - en accord avec la moquerie voilée d’Apollon - et la tordit. Il émit un grognement de douleur alors qu’elle se répandait en injures envers Psyché.

Entre ses bras, le corps souple d’Aphrodite se convulsait de fureur. Elle finit par s’arracher à l’étreinte amoureuse de son fils, armée de sa décision à ne pas attendre davantage pour exprimer son courroux divin. Elle lui tourna le dos et avança de quelques pas.

« Ils ne peuvent pas continuer à la confondre avec moi plus longtemps ! rugit-elle. Il faut la détruire, lui ruiner sa vie, comme elle a ruiné la mienne ! »

Son fils allait lui demander « Tu ne crois pas que tu exagères un petit peu ? » lorsqu’elle se retourna brutalement vers lui, avec un effet dramatique théâtral sur-joué.

« Sauve-moi de cette humaine sacrilège, fils ! Tu as des idées, toi ? Je t’en prie, aide-moi ! »

Pendant les heures qui suivirent, Éros émit plusieurs hypothèses pour abîmer la demoiselle, comme on lancerait des fléchettes sur une cible ornée du portrait de sa pire ennemie.

« La faire sentir super mauvais, peut-être.
-Bof… Ça n’avait pas arrêté les Argonautes, je me rappelle. Les hommes sont des porcs.
-Bon bah au contraire, la forcer à la prostitution, alors.
-La dernière fois, c’était ridicule, et tu le sais très bien.
-Ah oui. La rendre nymphomane ?
-…Est-ce qu’Éos a l’air si malheureuse que ça ?
-Euh… en fait non.
-Bon, alors concentre-toi s’il te plaît, au lieu de raconter des bêtises !
-Abîmer sa beauté, ça serait mieux, non ?
-D’accord, mais comment ?
-Les cheveux hérissés de serpents ?
-On va dire que je copie cette pimbêche d’Athéna ! Et en plus, il y en a pour prétendre que malgré ça, Méduse restait séduisante - dans le genre kinky, quoi…
-Ben afflige-la plutôt de la gale, de l’herpès, de la syphilis ? Ça lui infligera un corps difforme, bouffi de mucus, de plaies purulentes, de pus…
-Beurk, l’interrompit-elle. Hors de question.
-C’est dans nos capacités, Maman ! protesta le jeune homme.
-Peut-être mais moi, ça me dégoûte trop, mon cœur. Non, j’aimerais bien un truc où on ne se salit pas trop les mains, non plus, tu vois. »

À ce point de la conversation, le fils d’Arès commençait à en avoir un peu marre de la manie de sa mère à systématiquement rejeter ses idées.

« Et si c’était moi qui m’en occupais ? En lui donnant un désir irrésistible pour quelque chose de débile ?
-Oh, bien, bien ! C’est vrai que c’est pourtant le plus simple. Dommage qu’il n’y ait pas spécialement de taureau géant dans le coin…
-Je peux demander à Zeus ou Poséidon de s’en occuper, hein.
-Sûrement pas ! Comme nous sommes les offensés, nous devons nous en charger nous-mêmes. »

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