Voici donc des petits drabbles sur mes deux cocos...
Tirelire
Will recevait parfois de l’argent de Zeor, pour s’acheter des vêtements ou des surprises. A chaque fois, Will en mettait un peu de côté dans sa tirelire. Il l’avait cachée sous son lit, résistant à la tentation de l’ouvrir pour s’acheter quelques folies. Non, cet argent-là, il était sacré. Il devait le garder pour une grande occasion. Il se l’était promis.
Ce jour-là, cela faisait exactement 6 ans que Zeor l’avait recueilli. Will voulait souligner le moment. Il vit dans une vitrine un ensemble sexy, et s’imaginant la réaction de Zeor, il décida de casser sa tirelire pour LE moment.
Chandelier
Zeor ne l’avouerait jamais, mais le moment où il préférait Will n’était pas celui où il le baisait, mais bien celui où il le regardait dormir. Will semblait alors paisible, et Zeor ne se lassait pas de regarder les traits fins du bel endormi.
Aux murs, quelques chandeliers illuminaient les ténèbres de la chambre, et les flammes dansantes dessinaient des ombres sur le visage du blond, lui donnant un visage triste qui serrait le cœur du juge. Il préférait alors éteindre les chandelles, supprimant ainsi lumières et ombres. Et dans le noir, il imaginait le sourire de son ange déchu.
Photocopieur
Will avait toujours imaginé que Zeor venait d’un énorme photocopieur. L’original entrait sous la plaque, et les clones en sortaient. Zeor avait du lui expliquer que l’original créait des corps vides, et disséquait ensuite son âme pour implanter des minuscules parcelles dans chacun des clones.
Will en avait fait des cauchemars, rêvant que l’original venait arracher à son Zeor « son âme qu’il ne voulait plus partager », le tuant ainsi sur le coup. Zeor passa de longues minutes à le consoler tendrement, baisant les joues ruisselantes de larmes. Il aurait du se taire, et laisser Will croire au photocopieur.
Feutres
Zeor pestait toujours lorsque Will sortait ses feutres à dessiner, car à tout coup, il dessinait partout sur le plancher, sur son visage, sur les meubles… Mais le problème, c’est qu’il était doué, en dessin. Même avec des gros feutres. Zeor avait bien essayé de lui faire utiliser des crayons d’artistes. Will était toujours retourné avec ses feutres.
Zeor avait bien finis par comprendre que cela rattachait Will à son passé, qu’il n’avait jamais dessiné avec autre chose et qu’il ne dessinerait jamais avec autre chose. Alors il regardait presque avec tendresse Will arriver devant lui avec des portraits d’eux.
Bague
Zeor enfila la bague qu’il venait d’acheter dans une boutique louche, avant de pénétrer Will brutalement. L’humain gémit sous lui, alors que la bague glissait sur le membre du juge au gré des vas et viens, les reliefs de la bague caressant l’anus du blond qui n’était pas habitué à cette sensation.
Le juge aurait bien jouit dans l’instant, la sensation de fourreau étant double mais pas continue sur l’ensemble de son sexe. Lorsqu’il se répandit, et que son petit ange s’endormir la tête contre son torse, il se jura de retourner à la boutique louche Sex Shop Orgasms .
Calendrier
Will attendait avec impatience de partir dans le Sud pour les vacances, aussi se faisait-il un point d’honneur à cocher tous les jours le calendrier. C’était si loin, mais il attendrait avec patience. Il l’avait promit à Zeor. Il comptait les jours jusqu’au moment du départ. Il priait pour avoir de beaux souvenirs.
Zeor lui avait promis de lui acheter ce qu’il voulait, de faire ce qu’il voulait, durant ces vacances, et Will comptait bien en profiter. Ils se baigneraient, feraient des manèges, feraient l’amour sur la plage… Will ne pouvait cependant cesser de penser que c’était long, 100 ans…
Phoque
Will trouvait que le phoque était une créature magnifique, imposante. Il ne comprenait pas que certaines personnes les tuent pour la fourrure, alors que le simple fit que cette créature existe soit source d’émerveillement.
En regardant le phoque, Will y voyait des ressemblances avec Zeor. Le blanc argenté du pelage de l’animal ressemblait aux cheveux argent du juge. Les yeux méfiants du phoque avaient la même expression que ceux de Zeor lorsque des gens les approchaient. Et les deux éveillaient en lui des sentiments de rêveries. Suite à cette analogie, il passa un moment à appeler Zeor son phoque anorexique.
Bâton
Will s’appuya contre un bâton qu’il avait ramassé avant de commencer à gravir cette montagne. Quelle idée géniale il avait eu de vouloir faire de la marche en plein air ! Il détestait cette sortie… Il vit Zeor, beaucoup plus haut, et soupira. Il monta encore deux ou trois parois, mais une fois à côté du juge, le sol lâcha sous ses pieds.
Will se retrouva suspendu au dessus du vide, le juge ayant heureusement attrapé l’autre extrémité du bâton. Will n’éclata en sanglots qu’une fois en sécurité dans les bras de Zeor. Bientôt, la montagne n’était qu’un souvenir lointain.
Savoir
Will savait que si jamais Zeor l’abandonnait, il ne survivrait pas. Le clone avait prit une telle importance dans sa vie ! Will ne savait pas comment survivre seul, il y avait toujours eu quelqu’un pour l’aider. Il s’imaginait se réveiller le matin sans que Zeor ne soit près de lui, et sentait sa gorge se serrée.
Zeor ignorait pourquoi Will se collait autant tout à coup, mais il savait que jamais il ne trouverait personne comme son petit Will. Il savait qu’il deviendrait fou sans le corps de l’humain contre le sien, sans pouvoir lui dire ses sentiments réels.
Sourire
Ce que Zeor aimait plus que tout, c’était le sourire de Will. Son sourire au lever, celui qu’il affiche lorsqu’il est heureux… mais c’est surtout le sourire post-orgasme de Will qu’il aime, lorsque l’humain vient se blottir contre son torse.
Malheureusement, les clones menacèrent Zeor, et il du plaquer Will. Il expliqua à l’humain qu’il s’ennuyait, qu’il avait besoin de nouveauté. Plutôt le blesser que l’inquiéter. Il rejoignit ensuite les clones, avec en souvenir le sourire de Will comme adieu. Il ne vit pas le sourire disparaître, et les larmes sur les joues de Will lorsque la porte se referma.