Re: Réponse rédigée peu après réception de la précédentepansy_viperusOctober 11 2009, 10:02:24 UTC
Narcissa,
Je suis vraiment désolée. Je ne voulais pas vous inquièter. Je ne sais toujours pas si me tourner vers vous est une bonne idée. Il y a tant de choses que j'aimerais confier à quelqu'un simplement pour me décharger, un instant, du poids qui pèse si lourdement sur mes épaules depuis que j'ai commis l'impardonnable erreur de naître fille et non pas garçon comme mes parentsle voulaient tellement.
Je ne sais pas trop ce qui est le pire.
Le chantage de mon père peut-être. La peur constante de ne pas être à la hauteur. L'indifférence de ma mère. Mon couple qui ne mène nul part puisque je ne pourrais jamais épouser cet homme et encore moins fonder une famille avec lui. L'absence de Draco. Le silence que je transporte partout avec moi. Il y a pire que tout cela, tellement pire, mais je ne peux rien vous dire à ce sujet. Je ne me pardonnerais pas une telle faiblesse, vous comprenez ?
Pour ce qui est de Draco, il reste le meilleur ami que j'ai jamais eu. Même s'il me connait très peu en réalité mais, après tout, nous jouons tous un rôle. Et je me dois de poursuivre le mien aussi dignement et naturellement que possible. Je crois qu'il a besoin de vous et de Lucius mais il est trop fier pour le reconnaître. Ce n'est qu'une supposition mais je pense qu'il peine vraiment à faire face à la naissance future d'Aquilla.
Décidément, cette lettre ne veut rien dire. Je ferais mieux d'arrêter de vous écrire puisque, visiblement, je n'arrive pas à vous confier quelque chose de personnel. J'ai toujours été ainsi, capable d'écouter Draco pendant des heures mais complètement perdue et désarmée dès qu'il était question de parler de moi. Je dois sans doute préférer écouter bien que cette qualité (mais en est-ce bien une ?) me donne un air vague (mais un air quand même) de Poufsouffle.
Voilà, je viens d'avoir une vision d'horreur de moi portant l'horrible uniforme de cette maison insipide de gentils braves gens prônant fièrement que tout-le-monde-il-est-gentil-et-beau. Je vais vous laisser pour aller me pendre avec mon sac à main à la rampe des escaliers pour avoir osé penser une chose aussi horrible et dégradante de moi-même. Me comparer à un Poufsouffle, je tomb de plus en plus bas. J'espère rencontrer le sol un jour.
Narcissa,
Je suis vraiment désolée. Je ne voulais pas vous inquièter. Je ne sais toujours pas si me tourner vers vous est une bonne idée. Il y a tant de choses que j'aimerais confier à quelqu'un simplement pour me décharger, un instant, du poids qui pèse si lourdement sur mes épaules depuis que j'ai commis l'impardonnable erreur de naître fille et non pas garçon comme mes parentsle voulaient tellement.
Je ne sais pas trop ce qui est le pire.
Le chantage de mon père peut-être. La peur constante de ne pas être à la hauteur. L'indifférence de ma mère. Mon couple qui ne mène nul part puisque je ne pourrais jamais épouser cet homme et encore moins fonder une famille avec lui. L'absence de Draco. Le silence que je transporte partout avec moi. Il y a pire que tout cela, tellement pire, mais je ne peux rien vous dire à ce sujet. Je ne me pardonnerais pas une telle faiblesse, vous comprenez ?
Pour ce qui est de Draco, il reste le meilleur ami que j'ai jamais eu. Même s'il me connait très peu en réalité mais, après tout, nous jouons tous un rôle. Et je me dois de poursuivre le mien aussi dignement et naturellement que possible. Je crois qu'il a besoin de vous et de Lucius mais il est trop fier pour le reconnaître. Ce n'est qu'une supposition mais je pense qu'il peine vraiment à faire face à la naissance future d'Aquilla.
Décidément, cette lettre ne veut rien dire. Je ferais mieux d'arrêter de vous écrire puisque, visiblement, je n'arrive pas à vous confier quelque chose de personnel. J'ai toujours été ainsi, capable d'écouter Draco pendant des heures mais complètement perdue et désarmée dès qu'il était question de parler de moi. Je dois sans doute préférer écouter bien que cette qualité (mais en est-ce bien une ?) me donne un air vague (mais un air quand même) de Poufsouffle.
Voilà, je viens d'avoir une vision d'horreur de moi portant l'horrible uniforme de cette maison insipide de gentils braves gens prônant fièrement que tout-le-monde-il-est-gentil-et-beau. Je vais vous laisser pour aller me pendre avec mon sac à main à la rampe des escaliers pour avoir osé penser une chose aussi horrible et dégradante de moi-même. Me comparer à un Poufsouffle, je tomb de plus en plus bas. J'espère rencontrer le sol un jour.
Cordialement,
Pansy
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