D'un frère à l'autre

Dec 03, 2008 20:50

 Abe,

Gellert m'écrit que le sort l'obligeait à quitter l'Ecosse pour le manoir des Londubat et que son influence le poussera peut-être à quitter l'Angleterre prochainement.

Je me doute que tu ne me portes pas dans ton coeur en ce moment.

Crois-moi, j'ignorais qu'il y aurait cet effet secondaire au moment de mon choix. Et je ne me l'explique pas. Ou plutôt, je ne me l'explique que d'une seule façon: Gellert lutte encore mentalement contre ce sortilège, et il accroît sa force de répulsion. Lorsqu'il aura consenti pleinement, définitivement au sacrifice, je pense que cette force s'atténuera d'elle-même et qu'il pourra se rapprocher de ceux qui lui seront encore chers.

Abe, je sais que tu m'as déjà jugé. Mais tu n'étais pas avec moi au Ministère quand je suis passé déposer ces demandes de visite qui n'avaient aucune chance d'aboutir. Tu n'as pas été témoin de leur jubilation tapageuse. Si je n'avais pas fait ce que j'ai fait, eux auraient tout fait, tu m'entends? tout, pour le reprendre.

Je n'ai pas agi "pour le plus grand bien", comme il me le crie dans ses lettres. J'ai agi de mon mieux.

Et je n'en suis pas fier.

Albus

albus, abelforth

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