Un matin gris pointe le bout de son nez, assortissant l’humeur générale aux murmures des esprits réveillés à l’approche d’Halloween.
Padma Patil est déjà sur le pied de guerre. Habillée, maquillée et coiffée, la belle demoiselle est prête à affronter le monde sans scrupules des cosmétiques. Lissant son tailleur fraîchement repassé, elle se va pour sortir quand il lui semble percevoir un son qui n’a rien à faire chez elle.
Sanguini est dans la chambre où Alastor l’a installé, à observer par la fenêtre la brume matinale qui s’estompe lentement. Dans quelques minutes, il descendra prendre un thé. Pour le moment, il laisse son esprit errer, loin de ses soucis divers et variés. Soudain, il penche la tête. Quel est donc ce bruit étrange ?
En un clignement d’yeux, nos deux protagonistes ont disparu de chez eux, happés dans un bruit assourdissant.
Le murmure qui les avait interloqués se transforme en grondement continu. Avec un effarement sans pareille, Padma et Sanguini se retrouvent déposés sur un radeau ballotté par des flots rageurs. Un mat de fortune duquel pend, torturé par les vents, un linge clair déchiré, quelques planches clouées les unes aux autres et rongées par le sel... Nos deux compères ne sont pas en bonne posture.
Malgré le déchaînement des vagues qui menacent à tout moment d’engloutir la frêle embarcation, ils aperçoivent au loin, semblable à un havre de paix inaccessible, une côte verte et sauvage qui se découpe. Quelques rayons de soleil viennent la caresser, comme pour narguer les deux naufragés pris dans la tempête.
La mer autour du radeau se met soudainement à bouillonner et des visages apparaissent petit à petit. Il est difficile de les compter, mais certains sont gracieux tandis que d’autres, aux cheveux verts et au visage porcin, donnent froid dans le dos. Ils ouvrent la bouche, comme affamés et se mettent à chanter en coeur, leur voix couvrant le bruit de la tempête.
« Nous sommes le peuple des mers d’Ecosse et d’Irlande.
Si vous ne nous reconnaissez pas, nous vous emmènerons visiter notre royaume, sans tête-en-bulle ni cohuleen druith pour vous protéger ! »
- La réponse devra obligatoirement être formulée dans un texte formant acrostiche.
Le mot composé par ledit acrostiche n’est pas nécessairement la réponse elle-même, mais doit être en rapport avec elle, avec la créature affrontée.
- Toute tentative offensive contre la bestiole sera sans effet : seule ladite réponse pourra vous délivrer. Elle devra naturellement être composée par les deux personnages et non être le fruit du travail d’un seul d’entre eux.
- Le kidnapping bloquera le jeu de votre personnage sur le reste de la communauté pendant une journée entière, à partir de maintenant.
- Vous avez deux semaines pour répondre : au-delà, l’épreuve sera corsée par l’impératif de composer un acrostiche en vers !
- Entre temps, vous pouvez jouer en direct entre vous deux sur ce post comme bon vous semblera.
- Lorsque la mission sera accomplie, un esprit de la Samain s’invitera dans votre échange pour signaler à vos personnages qu’ils sont libérés et renvoyés vers leur occupation initiale.
Bonne chance et bon jeu !