Vilaine écriture vers 2h30 du matin
[en lien avec cela]
Madame Pomfrey,
Si je m'étais contenté d'avoir une idée décisive peu après minuit (une idée décisive capable de meubler mon insomnie et d'administrer le coup de grâce à notre presque - c'était il y a quelques minutes), j'aurais bien sûr poliment attendu le lever du jour pour vous mettre au courant. Mais je ne me suis pas ( Read more... )
Madame Pomfrey,
Si je m'étais contenté d'avoir une idée décisive peu après minuit (une idée décisive capable de meubler mon insomnie et d'administrer le coup de grâce à notre presque - c'était il y a quelques minutes), j'aurais bien sûr poliment attendu le lever du jour pour vous mettre au courant. Mais je ne me suis pas ( Read more... )
Que s'est-il passé exactement ?
Et puisque vous êtes à Poudlard, passez donc à l'infirmerie, que j'examine cette brûlure : je ne peux pas prescrire un baume aussi puissant à l'aveugle !
Inquiète,
Pompom
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Comme je l'écrivais le griffonnais dans ma lettre précédente, c'est ridicule. J'étais nerveux, quoique soulagé d'avoir enfin réussi à vaincre le presque. Et j'ai fait un faux pas en manipulant un chaudron contenant une potion intermédiaire. Il n'aurait plus dû être encore en train de chauffer. Mais je peux vous assurer que son contenu était loin d'être froid. Chaud et délicatement corrosif. &hearts ! Mon gant n'a pas résisté. *gouttes d'encre* Merlin sait que je tiens à mes mains !
À vos ordres. J'arrive. Laissez-moi juste le temps de me composer un air impassible.
Blaise Zabini.
PS: J'espère que vous attendez de me voir pour vous féliciter comme il se doit.
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Je vois. Il va me falloir le contenu précis de cette potion.
Ne vous inquiétez pas pour vos mains, nous allons les sortir de là.
Quant à votre air impassible, je pense que nous pourrons nous en passer ? Je prétendrai n'avoir rien vu, je vous le promets. Et si vous ne tenez tant à ne pas être surpris, vous pouvez toujours venir par Cheminette à l'infirmerie.
Pompom
PS : Bien entendu. J'étais sur le point d'envoyer une lettre extatique à Myriam Strout.
Reply
Seule ma main droite est sévèrement touchée. (Mon gant gauche est presque intact. Youpie.)
J'ai envisagé de dessiner un grand visage souriant sur ce parchemin et de faire mon entrée dans l'infirmerie en le tenant devant ma tête. J'ai renoncé.
Blaise Zabini.
PS: *petit visage souriant* (Celui-ci est sincère.) (L'autre ne l'aurait pas été, vous l'aurez sans doute deviné.)
Reply
Cessez de bouder, j'ai besoin de vous avoir sous la main pour faire de mon mieux, et vous êtes le seul potionniste vaillant de Poudlard, donc le plus à même de m'aider dans mes expérimentations.
Vous allez reprendre les cours de Severus ?
Je crois que cela aurait été de toute façon terriblement inutile, voire même encore plus criant que votre visage réel.
Pompom
PS : Je vous le répète : Bravo et merci.
Reply
Madame Pomfrey,
Je ne boude pas. Je suis un peu contrarié et un peu secoué. Et reprendre les cours du Professeur Snape m'effraie. Mais c'est pourtant ce que je vais faire. Je dois me montrer digne de la confiance qu'il m'a accordée jusqu'à présent. Je veux être présent et agir. Et en même temps, je ne peux pas m'empêcher d'être une sorte de caricature de moi-même : je m'affole sur le sort de ma main. Blaise Zabini a peur pour son exquise et très habile main droite. C'est ridicule. Et ceci renforce cette tendance à la culpabilisation qui me colle aux pensées depuis l'attaque. Tendance idiote et irraisonnée, d'ailleurs. Je n'étais pas à proximité de cette salle de classe car je n'avais rien à faire à proximité de cette salle de classe à ce moment-là. Point. Bref. Je boude peut-être un peu. Mais sans excès.
Blaise.
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Soit vous ne boudez pas. Vous culpabilisez, comme tout le monde. Même si je n'avais aucune raison rationnelle d'aller voir Severus alors qu'il faisait cours, et que je n'ai aucune autre raison d'aller me promener dans les donjons, n'est-ce pas ?
Quant à votre main droite, revenez juste après le dîner. J'ai trouvé. Cela prendra quelque jour mais elle retrouvera toute son habileté sans aucun doute.
Et j'ai un peu regardé votre potion. Vous êtes brillant, vraiment. Je vais envoyer une lettre à ce sujet à Myriam Strout (oui, la dame qui aime lire et cuisiner) dès que je pourrais.
Pompom
PS : Votre banana split était excellent, et oui, je vais tenter de m'emparer de vos recettes, ou de votre promesse de me fournir régulièrement.
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J'ai oublié de vous poser une question : me conseillez-vous de garder la brûlure couverte en permanence ? Et cela picote, est-ce normal ? (Ce traitement a l'avantage de sentir plutôt bon. Si je vous demande si je peux le goûter, vous allez me gronder ?)
En ce qui concerne cette histoire de culpabilisation, vous mettez pile la plume sur ce qui me démange dérange. Je culpabilise, comme tout le monde. J'ai grandi en évitant ce genre de sentiments évidents. Je suis donc surpris.
Oh, et j'aime lorsque vous me qualifiez de brillant. Je vais continuer à m'appliquer. ♥
Blaise Z.
PS: Dès que j'aurai un peu de temps, je vous prépare un assortiment.
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Non, gardez la brûlure à l'air. Évitez toutefois d'y projeter quoique ce soit. Et appliquez votre traitement matin et soir et après chaque fois que vous vous lavez les mains. Que cela picote est absolument normal, c'est le signe que la magie fait son effet. (Vous êtes terriblement divertissant. Voici une version ingérable du traitement, si vous voulez goûter. La rendre mangeable lui enlève un peu de sa qualité, mais l'odeur est la même donc je suppose qu'il en va de même pour le goût. Cela devrait rendre votre langue violette pour quelques heures.)
Oh, c'est plus la banalité que la culpabilisation qui vous énerve ? Peut-être est-ce une culpabilité qui trouve ses sources dans des racines plus complexes que celles de la culpabilité de tout le monde... Ou alors on vous a jeté un sortilège.
Je compte sur vous.
Pompom
PS : Merci, prenez votre temps.
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