Poésie-less. 0 calorie par portion.
23 dévembre.
Jour d'imprévus. Pas de Bénédicte à 2h15 à la caisse au coin du Archambault. Pas de magasinage de musique, donc, parce que Myriam attendre Bénédicte pendant une heure puis devoir quitter. Toujours pas de Bénédicte. Finalement, ladite femme était aux prises de sa coiffeuse lesbienne jasante. À la place, aller à un tiny mini party de Noël de famille (parce que pas trouver un numéro de téléphone pour me souvenir que le numéro avait changé, t'sais). Maman. Papa. Lucie, cousine de maman. Chunna, fille chi-no-é-ze adoptée de Lucie. Jolian, invité imprévu aussi, fils de Marie qui est soeur de Lucie et donc cousine de maman, mon cousin au deuxième degré en fin de compte, 23 ans, étudiant dans une bonne belle et fine université américaine dans une branche spécialisée de la physique dont j'ai oublié le nom compliqué après avoir complété un BAC-physique en Australie, à Sydney, sa ville natale. Saoussan, amie libanaise de maman ben smatte qui a un magasin de chaussures qu'elle tient en vie avec son mari Nabil, émigrés depuis 1990 sur un coup de tête, après que Nabil, ayant accompagné un bon copain qui voulait le Canada à l'ambassade canadienne en Syrie ait été convaincu par l'ambassadeur en question, un certain Michel. Nabil.
Ça a fait une joyeuse tablée, avec 4 végétariens, dont un Australien, 2 Canado-libanais, une p'tite indienne pis quatre autres: une enfant importée, pis TROIS QUÉBÉCOIS D'SOUCHE. Que c'est amusant définir les gens par un adjectif. Note à moi-même: installer skype sur mon ordi.
24 décembre.
E: «J't'ai attrapée!»
M: «Tah, t'es pas mal plus vite que moi!»
E: «Ouan, quand tu marches...»
M: «Ouin, c'est vrai que je marchais.»
E: «Ah pis faut pas dire ouin, faut dire oui.»
M: «Ouan.»
Tah, elle rock tellement. Son nom c'est Emma. Elle a trois ans. Elle parle super vite et mieux de moi. Elle compte jusqu'à vingt. Et je trouve presque qu'une conversation avec elle est plus intéressante qu'avec beaucoup de jeunes de mon âge. Tout à l'heure elle m'a fait deux dessins qu'elle a accrochés dans ma chambre. Elle sourit tout le temps et elle aime la crème en glace.
25 décembre.
Aller au dîner de Noël à grand-maman, arriver une heure en retard, bien sûr. Oublier de manger. Prendre une marche dans la neige creuse avec le cousin. Fumer dans le shack à Mon'oncle Maurice en brûlant dans le poêle tout ce qu'on peut trouver, les vieilles habitudes quoi. Revenir. Écouter King Kong en famille alors que y'avait que Sylvain et moi qui se marraient, les autres se prenaient tellement au sérieux. Trouver que William qui n'a qu'un an est ben cute pis ben sweet quand il essaye d'imiter King Kong. Bouffer des chips, plein de chips.
26 décembre.
LÀ est enfin le farniente. Plus un peu de lecture: Dieu et nous seuls pouvons. Gloire à Michel Folco, Bon lendemain de veille, en passant.
Jour d'imprévus. Pas de Bénédicte à 2h15 à la caisse au coin du Archambault. Pas de magasinage de musique, donc, parce que Myriam attendre Bénédicte pendant une heure puis devoir quitter. Toujours pas de Bénédicte. Finalement, ladite femme était aux prises de sa coiffeuse lesbienne jasante. À la place, aller à un tiny mini party de Noël de famille (parce que pas trouver un numéro de téléphone pour me souvenir que le numéro avait changé, t'sais). Maman. Papa. Lucie, cousine de maman. Chunna, fille chi-no-é-ze adoptée de Lucie. Jolian, invité imprévu aussi, fils de Marie qui est soeur de Lucie et donc cousine de maman, mon cousin au deuxième degré en fin de compte, 23 ans, étudiant dans une bonne belle et fine université américaine dans une branche spécialisée de la physique dont j'ai oublié le nom compliqué après avoir complété un BAC-physique en Australie, à Sydney, sa ville natale. Saoussan, amie libanaise de maman ben smatte qui a un magasin de chaussures qu'elle tient en vie avec son mari Nabil, émigrés depuis 1990 sur un coup de tête, après que Nabil, ayant accompagné un bon copain qui voulait le Canada à l'ambassade canadienne en Syrie ait été convaincu par l'ambassadeur en question, un certain Michel. Nabil.
Ça a fait une joyeuse tablée, avec 4 végétariens, dont un Australien, 2 Canado-libanais, une p'tite indienne pis quatre autres: une enfant importée, pis TROIS QUÉBÉCOIS D'SOUCHE. Que c'est amusant définir les gens par un adjectif. Note à moi-même: installer skype sur mon ordi.
24 décembre.
E: «J't'ai attrapée!»
M: «Tah, t'es pas mal plus vite que moi!»
E: «Ouan, quand tu marches...»
M: «Ouin, c'est vrai que je marchais.»
E: «Ah pis faut pas dire ouin, faut dire oui.»
M: «Ouan.»
Tah, elle rock tellement. Son nom c'est Emma. Elle a trois ans. Elle parle super vite et mieux de moi. Elle compte jusqu'à vingt. Et je trouve presque qu'une conversation avec elle est plus intéressante qu'avec beaucoup de jeunes de mon âge. Tout à l'heure elle m'a fait deux dessins qu'elle a accrochés dans ma chambre. Elle sourit tout le temps et elle aime la crème en glace.
25 décembre.
Aller au dîner de Noël à grand-maman, arriver une heure en retard, bien sûr. Oublier de manger. Prendre une marche dans la neige creuse avec le cousin. Fumer dans le shack à Mon'oncle Maurice en brûlant dans le poêle tout ce qu'on peut trouver, les vieilles habitudes quoi. Revenir. Écouter King Kong en famille alors que y'avait que Sylvain et moi qui se marraient, les autres se prenaient tellement au sérieux. Trouver que William qui n'a qu'un an est ben cute pis ben sweet quand il essaye d'imiter King Kong. Bouffer des chips, plein de chips.
26 décembre.
LÀ est enfin le farniente. Plus un peu de lecture: Dieu et nous seuls pouvons. Gloire à Michel Folco, Bon lendemain de veille, en passant.