Titre: Mon autre double
Auteur: Arwen00710 (ça, c'est moi!)
Personnages : Fred/Parvati
Disclaimer : C'est tout à JKR ! (ça, c'est pas moi)
Note : Points de vue alternés.
Mon autre double
Lorsque nous étions petites, Padma et moi, nous étions si semblables que nous avons fait ce que toutes les jumelles de la Terre ont fait un jour : se faire passer l'une pour l'autre. Ca rendait fous nos parents, et ça nous amusait beaucoup. Aujourd'hui encore, j'y repense avec nostalgie et un petit rire. Des années plus tard, nous sommes encore très semblables mais des différences de caractères, même infimes, ont joué, et ce n'est plus vraiment pareil...
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Depuis tout petits, avec Georges, on s'amuse à se faire passer l'un pour l'autre. C'est tellement drôle ! Les voir s'embrouiller, s'excuser, s'énerver... Le plus fort, c'est avec Maman. Elle ne se trompe jamais, mais on la fait tourner en bourrique en lui faisant croire que si... Les années ne nous ont pas assagis, ça non ! On est tellement semblables, tout les deux, le même caractère...
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Lorsque nous sommes entrées à Poudlard, ça a été un déchirement de partir pour Gryffondor alors que Padma venait d'être répartie à Serdaigle. Nous n'avions jamais été séparées de notre vie ! Pourtant, ce ne fut pas si mauvais. Chez les Bleus-et-Bronze, elle obtenait le calme studieux que j'étais incapable d'avoir et dont elle raffolait. Chez les Lions, j'avais des amis plus extravertis que je n'aurais pu en rêver.
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Georges me raconte toujours que, quand il a posé le Choixpeau sur sa tête, le vieux bout de tissu a éclaté de rire. Déjà, quand il m'avait parlé, j'avais tenté de lui raconter une blague, mais, quand Georges a tenté de la terminer, l'item magique lui a affirmé que deux guignols pareils, ça ne s'était pas vu depuis les Maraudeurs. On savait pas encore qui ils étaient mais on étaient heureux : même Maison et déjà un but certainement pas scolaire...
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La première grosse différence entre nous, ça a été les garçons. J'ai eu un petit copain très tôt, Padma plus d'un an après... Pourtant, c'est pas faute d'avoir essayé de lui en trouver un ! Mais elle a toujours préféré avoir des amis proches... Moi, je rêvais à l'Amour.
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Il paraît qu'il y a des amis, voire des frères, qui se disputent pour des filles. Avec nos caractères si semblables, on avait toujours pensé, Georges et moi, qu'on tomberait amoureux de la même. Pour éviter de se disputer, inconsciemment, on prenait ça à la rigolade. Et, finalement, il a flashé sur une fille et moi... sur une autre ! On a tellement ri, ce soir-là ! On s'était inquiétés pour rien. Personne ne pourrait jamais nous séparer.
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Il y avait un garçon qui me plaisait. Soyons franches, il me plaisait énormément ! En quatrième année, j'ai été trop lente pour l'inviter au bal. Oh, et puis honnêtement, le courage des Gryffondors m'a fait énormément défaut sur ce coup-là. Finalement, j'y suis allée avec Harry Potter. J'en ai attiré des regards ! Mais pas le sien...
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Au bal de Noël, j'ai fait quelque chose de vraiment stupide. J'ai été trop fier pour oser l'inviter, elle qui avait un an de moins que moi. Du coup, j'ai invité Angelina, avant Georges ! Il ne s'est pas faché, au contraire, il était mort de rire. Il a voulu aller l'inviter, Elle, mais elle avait déjà un cavalier. J'ai rapidement laissé Angelina dans les bras de Georges (je crois qu'elle croyait être encore dans les miens !) et j'ai passé ma soirée à l'observer à la dérobée... Vraiment, très très Gryffonfor...
***En cinquième année, avec Ombrage le Crapaud en directrice, je n'en pouvais plus... Franchement, le Ministère et ses bêtises... Padma disait qu'il fallait attendre... J'ai préféré nous traîner à l'Armée de Dumbledore. Et il était là.
***Lorsqu'Ombrage a commencé à croire qu'elle pourrait imposer ses grosses fesses roses à Poudlard, l'Armée de Dumbledore, c'était vraiment une sacrée idée ! On s'est éclatés... On a eu plein d'idées de blagues, aussi. Et puis, elle était là. Cette fois, pas question de reculer, Gryffondor, nan mais oh !
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Padma avait tort, le Grand Amour n'existe pas que dans les livres. C'est ma jumelle, mon double, mais j'avais trouvé mieux : mon âme sœur. Je n'ai jamais osé lui dire que je l'aime. C'est Fred Weasley, une des figures de Gryffondor, et je me contentais de profiter de ma chance qu'il s'intéresse à moi. On est sortis ensemble un moment, de manière très discrète : j'avais appris que les petites amies des jumeaux finissait par subir des représailles de leurs victimes possédant peu d'humour. J'en avais pas grand chose à faire, du moment qu'on était ensemble. Et puis, ils sont partis sur un coup d'éclat. J'ai pleuré de rire. J'ai pleuré tout court, aussi.
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On était bien, tout les deux. C'était simple. Comme d'être avec Georges. C'est mon frère, mon double mais elle... c'est pas pareil. Mon âme soeur... Je lui ai jamais dit, de peur qu'elle croit à une blague... c'est le risque, quand on est un farceur, la réputation va avec ! Quand on a quitté Poudlard, j'ai appréhendé... allait-elle m'oublier, me remplacer ? Alors, je lui ai écrit une lettre.
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Il m'a écrit ! Une simple lettre et tout mes rêves de Prince Charmant sont revenus au galop. On a correspondu longtemps, comme ça... Le plus compliqué, ça a été en Septième Année. Avec les Mangemorts partout... eux qui étaient recherchés pour leur implication dans la Résistance... tout ce que j'avais, c'était la radio, pour entendre sa voix... J'avais peur, tellement peur... Et la Bataille Finale est arrivée.
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Un jour, pendant l'émission pirate, j'ai glissé quelques mots en indien. Pour elle. Je ne sais pas si elle les a entendus, mais Georges m'a tellement charrié ! Il a dit qu'elle devait être sûre, maintenant, que j'étais amoureux. Si seulement... Et puis, l'heure de l'affrontement est venue.
***Il y a des cris, des sorts dans tout les sens, des explosions, du bruit, beaucoup de bruit. Je ne sais pas où est Padma. Je sais qu'il est là, quelque part.
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C'est le boxon le plus complet. Mais on va gagner, c'est sûr. Je ne la vois pas... Gryffondor comme elle est, elle doit se battre...
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Si on s'en sort, je lui dit. Que je l'aime.
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C'est sûr, si on s'en sort, je lui avouerais que je l'aime...
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Le rythme diminue. Je suis loin de la Grande Salle. Il a du se passer quelque chose...
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On va gagner. On va gagner. On va...
« - FRED ! »
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Je n'ai pas pu lui dire que je l'aimais.
J'aurais dû... Maintenant, comme cinquante autres, il ne pourra plus jamais entendre des mots d'amour... Je n'ose même pas regarder Georges. Il doit être tellement mal... c'est égoïste, aussi, mais le voir lui, si semblable, en vie... Je ne peux tout simplement pas.
En larmes, je m'appuie sur Padma. Ma jumelle, ma semblable, pour hurler, pleurer, crier la perte de Fred. Mon autre double.