Lettres à... (4)

Oct 25, 2015 18:40

... Pénélope Deauclaire (Chaton), de la part d'Elie Babeth.

Règles du jeu à ce post! N'hésitez pas si vous avez des idées!
Lettres à Sean Hataway (JTD), Roger Davies (Chaton), la maman de June (JTD), Olivier Dubois (JTD), June Tierney (JTD)

J'ai mis pas mal de temps à l'écrire, mais j'avoue que je traverse un passage à vide en ce moment. La lettre pourrait être mieux, mais j'espère qu'elle convaincra!

Bon, j'ai très envie aussi de lire du Percy/Penny... (Pernny ? Pency ? Nope, c'est pas super super... :D )
mais je sais pas encore quel sujet (je verrais bien ça dans l'univers de "Chaton" ).

Pour rappel, dans le canon, Percy n'est plus avec Pénélope mais avec une dénommée Audrey. Dans Chaton,[Spoiler (click to open)]Pénélope et Percy ne se sont plus croisés depuis leur rupture douloureuse. Pourtant, à cause de l'énorme scandale qui secoue le monde du Quidditch, ils sont obligés de se cotoyer, des années après. Audrey, la femme de Percy l'a appris et l'a moyennement accepté. Du coup, elle est venue marquer son territoire et affronter sa supposée rivale un jour au Ministère. Evidemment devant Percy et tous les gros acteurs du dossier.

*
[Chère Miss Deauclaire,]

Chère Miss Deauclaire,

Je tiens à vous présenter toutes mes excuses pour l’incident survenu au Ministère. Je l’aurais fait le jour même, à l’instant même, mais mon épouse ne m’a mis au courant que très récemment des faits.

Je suis mortifié par ce que je viens de découvrir et souhaite de tout cœur que votre situation professionnelle n’ait pas eu à en pâtir.
Mon épouse se joint à moi pour…



Pénélope,

Comme tu le vois, je suis toujours aussi pompeux dès qu’il s’agit de rédiger un courrier (chiant à mourir, comme dirait Georges, pour ne pas le citer). « Mortifié », il n’y a que moi pour l’utiliser.
Toutefois, en des termes plus triviaux, je maintiens ce que j’ai écrit.

Je suis vraiment et sincèrement désolé pour ce qui s’est passé.

Pour être tout à fait honnête, Audrey n’a rien dit. Je crois que j’aurais préféré. Mais non, il aura fallu que le bras droit de Livingstone en parle à Roger qui a mis au courant Olivier qui, selon ses propres mots, n’a « pas eu d’autres choix » que de mettre Charlie au courant.
Mon frère a estimé qu’il valait mieux, à ce stade, que je le sache, avant qu’Olivier ne décide de s’en mêler.

Pour le coup, je suis vraiment mortifié par ce que j’ai appris et je ne trouve pas les mots pour qualifier les propos qu’aurait tenus mon épouse.
L’information ayant transité par Dubois, je ne sais pas ce qui relève du vrai ou du faux. Il n’apprécie guère Audrey, et Olivier est devenu… un peu particulier.
Mais, au final, peu importe ce qu’elle t’a dit. Le simple fait que cela se soit produit, de plus ce jour-là, au Ministère, suffit à ce que je me confonde en excuses.
Si en plus ce qu’on m’a rapporté est vrai…

Je te jure sur ce que j’ai de plus cher qu’à aucun moment je n’ai dit ou laissé croire que tu avais eu d’autres intentions à mon égard. Je suis parfaitement conscient que ce n’est qu’à cause d’un étrange concours de circonstances (et grâce à la langue toujours aussi bien pendue de Roger Davies) que nous nous sommes retrouvés en présence l’un de l’autre.
Je ne comptais rien dire du tout, ni à ma femme, ni à mes proches, en vérité. Au contraire. L’erreur était peut-être là.

J’ai essayé de noyer le poisson auprès de Livingstone, mais elle a l’air de se douter de quelque chose. J’espère sincèrement que cela ne te portera pas préjudice, ou qu’elle ne te retirera pas du dossier à cause de ça.
Je peux parfaitement la contacter pour lui expliquer la situation, si tu le juges nécessaire.
De peur d’aggraver la situation, je t’avoue que pour l’instant, je n’ose pas (et pour être tout à fait honnête avec toi, j’avoue qu’après avoir été témoin de la créativité dont elle a fait preuve pour pousser à bout Trebleton, elle m’effraie aussi un peu).

Je regrette pas mal de choses, tu sais. Des choses que j’ai dites, que j’ai faites, que je t’ai imposées, dont je n’ai pas su te préserver. J’imagine que je n’ai qu’à ajouter celle-là à la liste.

Tu vas me trouver ridicule, mais j’y avais vu une chance. Quand on s’est croisés, quand j’ai réalisé qu’on arrivait, même simplement professionnellement, à se parler, j’ai cru que c’était peut-être l’occasion de me rattraper.
On ne pourra jamais effacer tout ce qui est arrivé, mais je crois que l’espace d’un instant, j’ai imaginé qu’on pourrait peut-être devenir amis. Du moins essayer.
Mais après ce qu’Audrey a fait, je prends conscience que ça ne risque pas de se produire.

J’aurais vraiment voulu te présenter mes excuses de vive voix, mais j’ai comme l’impression que ça nous desservirait, autant toi que moi.
Je pensais te croiser pour l’audition d’Ellis mais Livingstone est venue sans toi. C’était sûrement plus raisonnable, vu ce qui s’était passé la dernière fois.

Te dire ça n’est sûrement pas la chose la plus maligne à faire mais, après toutes ces années, c’était bon de te revoir.

Je te souhaite le meilleur, Pénélope.

Percy

*

chaton, mem

Previous post Next post
Up