(no subject)
je sais pas pourquoi, mais je viens écrire ici. surtout parce que ça fait un petit bout que je me dis que je pourrais peut-être le faire. au cas où ça intéresserait quelqu'un.
alors depuis la dernière fois, qui était en juillet, disons que, contre toute attente, ma vie a plutôt changé. en fait, je dirais même que j'ai vraiment l'impression que je commence à vivre. bref, que j'ai fini par mettre mes culottes une bonne fois pour toutes.
j'ai passé 10 petites journées à paris (ouais encore, je sais, il est temps que je me dise que je peux aller ailleurs, que quatre fois à paris à 20 ans, c'est un peu beaucoup. qu'il y a d'autres endroits dans le monde, han.)
en revenant, je recommençais mon super bacc en sexologie. super intéressant, mais ma tête n'était pas là pendant les cours et moi non plus. alors il y a eu la grève et je ne suis jamais retournée. et je ne veux plus y retourner. j'ai pas envie d'un bureau où les gens vont venir me dire qu'ils bandent plus. juste pas.
ensuite, tant qu'à chambouler ma vie, j'ai décidé de laisser mon travail, après presque quatre ans de dur labeur. je finis samedi et je ne saurais expliquer tout le soulagement que ça me procure. pour l'instant, j'ai rien d'autre.
avoir un peu de sous, je déménagerais ailleurs. j'avais pensé aller travailler dans l'ouest canadien cet hiver. je sais pas. je pense beaucoup et ça inclut souvent une destination. anywhere but here. mais je finis par me dire qu'ici, c'est pas si pire. et que tant qu'à partir tout croche, je suis mieux d'attendre. mais merde, j'haïs ça attendre. alors je passe le temps en me transformant en fanatique de hockey.
bref, c'est la première fois de ma vie où je me retrouve devant rien. plus de boulot, plus d'amoureux, plus d'école. jusqu'en septembre prochain, je vis dans le vide, sans penser à rien, surtout pas demain. et j'adore le feeling. juste trop.
je vous aime, of course.
alors depuis la dernière fois, qui était en juillet, disons que, contre toute attente, ma vie a plutôt changé. en fait, je dirais même que j'ai vraiment l'impression que je commence à vivre. bref, que j'ai fini par mettre mes culottes une bonne fois pour toutes.
j'ai passé 10 petites journées à paris (ouais encore, je sais, il est temps que je me dise que je peux aller ailleurs, que quatre fois à paris à 20 ans, c'est un peu beaucoup. qu'il y a d'autres endroits dans le monde, han.)
en revenant, je recommençais mon super bacc en sexologie. super intéressant, mais ma tête n'était pas là pendant les cours et moi non plus. alors il y a eu la grève et je ne suis jamais retournée. et je ne veux plus y retourner. j'ai pas envie d'un bureau où les gens vont venir me dire qu'ils bandent plus. juste pas.
ensuite, tant qu'à chambouler ma vie, j'ai décidé de laisser mon travail, après presque quatre ans de dur labeur. je finis samedi et je ne saurais expliquer tout le soulagement que ça me procure. pour l'instant, j'ai rien d'autre.
avoir un peu de sous, je déménagerais ailleurs. j'avais pensé aller travailler dans l'ouest canadien cet hiver. je sais pas. je pense beaucoup et ça inclut souvent une destination. anywhere but here. mais je finis par me dire qu'ici, c'est pas si pire. et que tant qu'à partir tout croche, je suis mieux d'attendre. mais merde, j'haïs ça attendre. alors je passe le temps en me transformant en fanatique de hockey.
bref, c'est la première fois de ma vie où je me retrouve devant rien. plus de boulot, plus d'amoureux, plus d'école. jusqu'en septembre prochain, je vis dans le vide, sans penser à rien, surtout pas demain. et j'adore le feeling. juste trop.
je vous aime, of course.