Dec 30, 2006 03:59
_Type : fanfiction. 11 chap.
_Défi : non
_Pairing : HPxSS
_Rating :M, yaoi, slash...;)
_Disclaimer : tout est à jo rowling...enfin presque
_Nombre de mots : 22458
publiée sur fanfiction.net
résumé: Quand harry sombre, et que quelqu'un se découvre l'ame d'un sauveur quelque peut manipulateur.
Chap1: Abysse
Harry se traînait tête baissée à travers les couloirs, ne lançant que quelques regards furtifs aux autres élèves qui murmuraient sur son passage.
Il accéléra sa marche vers la tour d’astronomie, son cœur battant la chamade.
Une fois les dernières marches gravies, il s’avança vers le rebord du balcon du dernier étage de la tour.
Il soupira, regarda au loin la foret interdite toujours aussi sombre, les collines perdues dans la brume, et enfin, plus près, l’immense château de Poudlard qui l’entourait.
D’un sort, il s’infligea de nombreuses et profondes entailles.
Il ferma les yeux, ouvrit ses bras, et s’élança dans le vide.
Pendant quelques secondes, le temps sembla s’être arrêté, accompagné d’un effroyable silence.
Alors qu’il était en chute libre, il se sentit brusquement stoppé.
En suspens, il essaya de comprendre, mais son esprit était trop embrumé.
Il débuta une remontée progressive.
Il ferma les yeux et des larmes coulèrent silencieusement sur ses joues.
Une fois le sommet de la tour atteint, il sentit des mains l’agripper fermement, le serrer contre un corps de manière possessive, et enfin, le poser délicatement sur le sol.
Harry ne bougea, ni n’ouvrit les yeux pour autant ; il attendait de se vider de son sang, et que la mort le prenne d’une manière ou d’une autre.
Il sentit de longs doigts fins passer sur ses plaies qu’il s’était faites aux bras, puis sur son visage fatigué aux traits fins et au teint pâle.
Harry se laissait faire, il ne sentait plus la douleur physique, mais la peine à laquelle il essayait désespérément d’échapper réapparaissait dans son cœur comme un trou noir.
Il ne put s’empêcher de gémir, et des larmes coulèrent de nouveau, se perdant entre ses lèvres.
Il se rendit soudain compte qu’on lui parlait, mais les mots étaient incompréhensibles.
Il ouvrit légèrement les paupières; il était exténué, et la faible lumière provenant du ciel grisâtre suffit à l’éblouir.
Il plissa les yeux et distingua une silhouette à genoux auprès de lui.
Puis des détails apparurent, tout d’abord un regard inquiet, interrogateur avec une pointe de reproche.
L’homme à ses cotés, parce que c’était un homme, portait les cheveux mi-longs, de couleur blond-chatain, relevés par quelques mèches grisonnantes, ce qui n’enlevait rien à son charme.
Son visage aux traits tendres était pourtant marqué par le tranchant de la vie.
Harry avait les paupières grandes ouvertes à présent, fixant les yeux couleur chocolat et captivants de sont vis à vis.
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Chap2: paix ?
Tout ce que put dire Harry d’une voix faible et rauque fut:
“…mus…qués…tu ….féla…?”
De sa voix la plus douce, Rémus lui répondit:
“C’est plutôt à moi de te le demander…”
Sur ces mots, il prit Harry dans ces bras et l’emmena jusqu’à ses appartements, en prenant soin de passer par des passages secrets pour que personne ne voie dans quel état se trouvait le survivant.
Quand il se réveilla, Harry se trouvait allongé sur un grand lit beige; la nuit était tombée, et un feu généreux brûlait dans l’âtre.
Il remarqua que les plaies sur son corps avaient en partie cicatrisées, mais les plus graves et importantes demeuraient toujours.
Chacun de ses mouvements lui étaient douloureux. Mais malgré tout il était calme ; il observa la pièce dans laquelle il se trouvait, tout en repensant à ce qui s’était passé, le comment du pourquoi il était encore en vie.
La pièce était sobre et simple : deux fauteuils devant la cheminée, une grande bibliothèque bien garnie, et un grand lit à baldaquin beige et rouge. L’ensemble était très apaisant. Harry essaya de se lever mais après quelques pas hasardeux sur un tapis rouge et noir, il s’effondra, ses jambes ne le portant plus.
A ce moment-là, une porte s’ouvrit, et Rémus ce précipita vers Harry pour le recoucher. Il avait toujours ce même air inquiet. Harry ne dit rien, ne sachant pas exactement à quoi s’attendre.
Rémus s’assit aux cotés de Harry, le fixa un instant droit dans les yeux, puis dit d’une voix qui se voulait sûre et un brin amusée:
“Préviens-moi, Harry, la prochaine fois que tu t’entaille de la sorte.
Le sort que tu as utilisé est très puissant, j’ai du aller demander a Snape une potion spéciale pour te guérir totalement ; d’ailleurs il devrait passer un peu plus tard.”
Il s’interrompit, le temps de prendre du chocolat dans sa table de nuit et de le donner à Harry, puis reprit, plus sérieusement:
“Harry, pour le moment, je voudrais que tu m’explique pourquoi j’ai du te rattraper de justesse du haut de la tour d’astronomie…”
Harry fixa un point droit devant lui, mais ne dit rien.
Rémus repris d’un ton affectueux et concerné:
“Dis moi ce que tu as sur le cœur Harry, je peux t’assurer que ça restera entre nous…”
Harry lui coupa alors la parole:
“Tout ce que je veux …, c’est mourir, …être enfin tranquille et en paix.”
Rémus eut un pincement au cœur en entendant ces paroles, mais laissa Harry continuer sur son élan.
“Rémus, je ne supporte plus de vivre sous le seul prétexte que l’on s’est sacrifié pour moi.
Je ne supporte plus que tout le monde sorcier attende de moi quelque chose que je ne peux pas lui donner. Je n’ai rien demandé, et je ne veux rien.
Je ne suis qu’un pion, qu’une arme de tout juste 17 ans que l’on pense capable de miracles, et en qui on place des espoirs insupportables.”
Il s’arrêta pour reprendre son souffle, mais au moment où il tenta de reprendre son récit, sa gorge se noua, et aucun son ne sortit.
Lupin l’ayant remarqué, mais étant encore retourné par la triste vérité que son jeune ami venait d’évoquer, eut pour unique réaction de le prendre dans ses bras de manière réconfortante.
Harry fut surpris de cette réaction, s’attendant plus à un traditionnel discours moral sur l’espoir, mais au lieu de cela, il se tenait dans les bras de son presque parrain, et s’y sentait bien et en sécurité. Il s’y blotti un peu plus.
Ils restèrent ainsi quelques minutes, quand un bruit suspect les ramena à la réalité. Ils se détachèrent de leur étreinte.
Severus Snape se tenait sur le pas de la porte.
“Hm, hm… Professeur Lupin…, dit-il d’une voix lente, pardonnez mon intrusion, mais je vous apporte la potion dont vous avez besoin.”
Harry rougi légèrement de la position dans laquelle Snape les avait trouvés. Mais il ne baissa pas les yeux, au contraire, les fixa sur son professeur de potion.
Il essaya de se relever, mais ses blessures sur son abdomen se rappelèrent à lui, et il poussa un gémissement de douleur. Il se retourna vers Lupin qui lui dit:
“La potion analgésique ne doit plus faire effet, attends, je vais en chercher…”
Alors qu’il se levait, quelqu’un frappa à la porte. Tous restèrent immobiles.
Severus et Rémus s’approchèrent de la porte, qui s’ouvrit sur McGonagal.
Rémus se retourna vers son lit, mais celui-ci était vide.
Il regarda Severus dont le visage ne reflétait aucune expression.
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Chap3 : explication
« Rémus, Severus… »
« Bonjour Minerva, salua Lupin, que me vaut ta visite, rien de grave j’espère? »
« Non, pas de quoi s’inquiéter, Albus voudrait juste te parler, c’est assez urgent je crois. (Elle tourna ses yeux vers Severus.) Je suis désolé, je vous interromps peut-être?... (Son regard était un rien malicieux.) »
« Non, rien d’important, je ne faisais qu’apporter une potion à Lupin, répondit Severus d’un ton monochrome. »
Rémus sembla réfléchir un instant, puis dit:
« Très bien, j’y vais de ce pas. Snape, pourriez-vous finir de vérifier ma réserve de potions ? Je ne sais pas combien de temps je vais prendre… »
Severus grogna un « Très bien, mais ne traînez pas! » et il lui lança un regard agacé : il savait qu’il devait rester avec Potter, le temps que Lupin revienne du bureau du directeur.
Minerva et le loup-garou partirent ensemble.
Une fois la porte refermée, Severus annula le sort d’invisibilité qu’il avait momentanément posé sur le jeune Gryffondor. Il s’approcha du lit, mais celui-ci était toujours aussi vide.
« Potter, sortez de votre cachette maintenant! »
Mais il n’eut aucune réponse. Sur le lit, de larges taches pourpres attirèrent son attention. Il écouta le silence de la pièce, en quête d’un quelconque bruit qui trahirait la présence du jeune Potter; mais il semblait s’être purement et simplement évaporé.
Il scruta de nouveau la pièce, et remarqua des traces brillantes sur le sol, reflétant l’âtre de la cheminée.
« Potter! Où êtes vous? »
C’est alors qu’en s’approchant des traces, il vit qu’elle avait des reflets vermeils. Elles partaient du lit et allaient jusqu’à la salle de bain.
Il les suivit et s’engouffra dans la salle d’eau. Il eut alors un mouvement de recul.
Sous ses yeux, le jeune Gryffondor était effondré torse nu dans une mare de sang, son propre sang.
Il ne bougeait pas et sa respiration était presque inexistante. De larges plaies apparemment récentes entaillaient ses bras et son torse, où Severus remarqua d’autres plaies toutes aussi récentes, mais ayant été traitées avec un sort anti-hémorragie.
Severus s’approcha, mit un genou à terre ; sa robe traînant dans le sang, il saisit Harry, le cala dans ses bras et le transporta jusqu’au lit.
Il l’y déposa délicatement et l’examina : Harry avait le teint très pâle, et la peau anormalement fraîche. Le maître des potions pointa sa baguette en direction du cœur du gryffondor et lança un sort d’amplification ; c’est alors qu’un léger bruit sourd et rythmé se fit entendre. Mais celui-ci était à peine audible et ralentissait de plus en plus.
Severus savait qu’il jouait contre le temps, et ne pouvant laisser le gamin seul pour aller quérir de l’aide : la vie de Potter junior était donc entre ses mains. Il avait pleinement conscience que si Harry venait à mourir, ni Dumbledore, ni Rémus, ni qui que ce soit d’autre d'ailleurs ne lui pardonnerait.
Non, pas à lui, le Mangemort secrètement repentit, dont peu de gens avait le privilège de connaître la condition d’espion au service de l’ordre.
Harry avait l’air si serein, mais aussi si faible…
Snape lui fit ingurgiter de nombreuses potions d’énergie, ayant aussi ensorcelé son cœur de telle sorte qu’il batte artificiellement à un rythme régulier et à la bonne vitesse.
Après de longs moments d’incertitude, le jeune homme se stabilisa enfin.
Harry dormait désormais d’un profond sommeil réparateur.
« Je vais devoir avoir une discussion avec Lupin, et au plus vite…, songea Snape. »
Quand, quelque temps plus tard, Rémus fut de retour dans ses appartements, ce fut le silence qui l’accueillit, si bien qu’il se demandait si ses deux ‘invités’ ne s’étaient pas tout bonnement entretués…
Mais alors qu’il s’avançait silencieusement, et appréhendait ce qu’il allait bien pouvoir trouver ; il remarqua qu’une main dépassait d’un des fauteuils trônant devant la cheminée. Main dont il ne put identifier le propriétaire, étant donné que le fauteuil que celui-ci occupait lui tournait le dos.
Il s’arrêta net, scrutant le fond de la pièce vers son lit, et remarqua une masse confortablement emmitouflée dans ses couettes : il en déduit que cette chose était Harry, imaginant très mal le strict et froid professeur des potions se prélasser dans son lit.
Rémus contourna le fauteuil et fit face à un maître des potions paisiblement endormit au coin du feu. Il avançait sa main en direction de l’épaule de l’homme pour le réveiller quand son poignet fut subitement saisi juste avant qu’il n’ait eu le temps de toucher l’homme.
« Pourriez-vous me lâcher le poignet Snape, je vous en saurais gré, dit Remus d’un ton calme et posé. »
Severus obéit immédiatement. Puis il murmura sur un ton de reproche :
« À me réveiller de la sorte j’aurais pu vous tuer Lupin… ».
Il plongea dans ses yeux avec le regard le plus froid dont il était capable et continua :
« Comprenez que lorsque vous avez un passé de Mangemort et que vous êtes espion de la Lumière, vos sens sont en alerte constante. »
Remus, toujours égal à lui-même, répondit :
« Si vous y tenez, je m’en souviendrais, mais pour le moment, ce qui m’intéresse, c’est de savoir comment va Harry… »
Severus se leva et se dirigea vers le lit, suivi de près par Remus.
« Et bien…Je l’ai physiquement guéri, mais il a de plus profondes blessures issues de son esprit. Sachez aussi que Potter à de fortes tendances suicidaires, et si je n’avais pas été là, eh bien, la lignée des Potter aurait définitivement disparu pendant que vous étiez chez notre très cher directeur…. »
Remus l’interrompit :
« Hein?... Comment ça ? Il allait pourtant bien quand je vous ai quitté, que s’est-il passé?... Ne me dites pas qu’il a recommencé alors que nous allions enfin venir à bout des blessures les plus profondes! »
Il fit une pause, puis renchérit dans un souffle désespéré et la voix tremblante « Non, pas encore! » et s’effondra sur une chaise.
Snape fronça les sourcils :
« Comment ça ‘recommencer’, ‘encore’?…Vous voulez dire que ses précédentes plaies étaient dues à une autre tentative… ? »
Son ton était dur et tenait plus de l’affirmation que de l’interrogation.
Il y eu une courte pause où chacun assimilait la situation, et cherchait des explications ; puis Rémus repris d’une voix de moins en moins sure :
« Que c’est il passé exactement ? »
Severus lui raconta ce qui était arrivé durant son absence, et ce récit fut suivi d’un autre long silence, accompagné de la mine déconfite de Rémus, qui se sentait de plus en plus coupable.
Severus ayant quelques précisions à demander, brisa le silence :
« Lupin, pourquoi ne pas l’avoir directement conduit à Pompom (Pomfresh)? Parce que je suppose qu’il ne vous a pas fait la grâce de mettre fin à ses jours dans vos appartements, du moins, pas la première fois… »
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Chap4 : explication (suite)
Remus répondit :
« A vrai dire, je l’ai rattrapé alors qu’il sautait de la tour d’astronomie, après s’être lancé un sort puissant pour s’automutiler ; je voulais lui laisser une chance de s’expliquer sur ses actes, et faire en sorte que toute l’école ne soit pas au courant de…..de ce qu’il tentait de faire…. »
Severus ne put en entendre d’avantage :
« Se suicider Lupin ! Ce n’est pas rien : vous auriez dû avertir Dumbledore, l’avez-vous au moins fait quand vous êtes allé le voir ? »
Remus sembla hésiter :
« Eh bien non, pas encore… »
Il semblait porter le monde sur ses épaules.
« Quand je suis monté voir Albus, je n’ai trouvé ni le courage ni les mots pour lui en parler … »
Severus le coupa encore une fois :
« Lupin ! Ouvrez les yeux, Potter aura un jour ou l’autre à s’expliquer, ou bien nous l’enterrerons, il a besoin d’aide ! Alors, dés son réveil, vous lui parlerez, et ensuite, vous irez voir Albus, pendant que j’empêcherai votre protégé de refaire une erreur. »
Lupin ne put qu’acquiescer.
Harry, qui dormait comme une souche malgré les deux hommes qui se querellaient à son chevet, s’éveilla une quinzaine de minutes plus tard.
Après avoir parlé à Remus, il consentit à ce que celui-ci aille voir son directeur (et grand-père de substitution), bien que c’était plus pour être tranquille qu’autre chose.
Rémus partit et Harry fut de nouveau seul avec son professeur.
Il voulut de nouveau quitter son lit, mais à peine avait il posé un pied à terre qu’il s’écroula de nouveau.
Le maître des potions s’avança à grands pas vers lui et le releva pour l’asseoir sur le lit, et tout cela sans aucune douceur bien entendu…
« Eh bien Potter, où comptez vous aller comme ça ?... » Sa voix était doucereuse.
Harry soupira, et dit d’une voix faible et roque :
« Je voudrais aller sur un fauteuil près du feu….j’ai froid… »
Severus sembla réfléchir un instant et se prononça enfin :
« Accrochez vous à mon bras, et marchez a votre rythme. »
Ils avancèrent lentement à travers la pièce, et Harry prit place dans un des fauteuils. Snape s’installa sur un autre fauteuil à ses cotés.
Le survivant fixa l’âtre sans ciller ; il sentait le regard de son professeur peser sur lui.
« Vous jubilez bien j’espère, dit-il alors d’un ton amer… »
« Que voulez-vous dire ? »
« Je veux dire, continua Harry, non sans difficulté, que ça doit être jouissif pour vous de voir le survivant, fils de James Potter, votre élève honni …» il toussa un peu « …faire preuve de faiblesse, et même, en essayant une chose aussi simple que de mettre fin à ses jours, …échouer. »
Snape, comme à son habitude, ne montra aucun sentiment. Il ne répondit pas, les paroles du jeune Gryffondor l’ayant troublé, et ne sachant pas ce qu’il ressentait à l’égard de Potter junior.
Il est vrai que tous les éléments étaient réunis pour qu’il soit au 7e ciel, mais non, c’était plus fort que lui, il se sentait triste pour Potter de voir à quoi il en était réduit pour avoir un minimum de contrôle sur son existence, et à quel point il ne croyait plus à la vie, l’amour et tout ce qui s’en suit…
Harry, quant à lui, fixait de nouveau les flammes danser, et les bûches se consumer progressivement.
C’est alors qu’une main sur son épaule le ramena à la réalité, il sursauta.
« Nerveux Potter ?… Tenez, buvez »
Il lui tendit une tasse.
« Ce ne pourra que vous faire du bien »
Harry observa le liquide sombre et fumant qui emplissait la tasse.
Harry hésita à boire, et préféra lancer un regard à son professeur, qui lui dit :
« Ne soyez pas plus bête que vous ne l’êtes déjà Potter, ceci (il montra sa propre tasse remplie du même liquide) n’est pas du poison, ça serait vous faire trop plaisir, et vous faciliter la tâche. »
Son ton se voulait ironique, mais Severus sentait bien que la petite joie qui accompagnait habituellement ses petites piques lancées au Gryffondor était inexistante.
Harry lui baissa la tête, ignorant de l’introspection dont son professeur était l’objet.
Il sentait un poids sur son cœur, et poussa un soupire presque imperceptible, mais que Snape entendit pourtant.
« C’est du chocolat chaud Potter. »
Harry but alors une gorgée et émit un faible « merci. »
Severus n’aurait jamais pensé voir le survivant dans un tel état.
Le Potter arrogant, imbu de lui-même, en un mot Gryffondor, avait disparu, ne laissant place qu’à son ombre. La petite étincelle d’innocence et de malice qui habitait ses yeux avait laissé place à un gouffre sans fond.
Harry but lentement sa tasse, perdue dans l’abysse de ses pensées, toujours ses deux émeraudes fixées sur le feu qui brûlait.
C’est alors que les têtes de Dumbledore et de Rémus apparurent dans l’âtre, ce qui ne manqua pas de faire bondir Harry dans son fauteuil et de faire sourire Severus, qui se retourna ensuite vers la cheminée.
« Bonsoir, Severus, Harry » commença Dumbledore.
Harry et Severus répondirent par un signe de tête et écoutèrent ce que leur directeur avait à leur dire.
« Bien…Remus m’a parlé des événements de cette soirée, et j’aimerais m’en entretenir avec toi, Harry ; je vous attends dans mon bureau, Severus ce fera un plaisir de t’y accompagner… »
‘Comme si j’avais besoin d’une escorte’ pensa Harry.
Mais Severus prit la parole,
« M le directeur, je ne pense pas que Harry soit en état de monter jusqu’à votre bureau, il serait préférable que vous veniez. »
« Très bien, dans ce cas, nous arrivons » conclu Dumbledore.
Sur ce, les deux têtes disparurent.
Quelques minutes plus tard, Dumbledore et Rémus entrèrent dans les appartements de celui-ci. « Severus, pourriez-vous nous laisser seuls s’il vous plaît ?... »
Rémus, suivi par Severus, sortit.
Dumbledore pris place dans un fauteuil en face de celui d’Harry, mais ne dit rien. Il fit apparaître une petite table garnie de gâteaux au chocolat et de thé.
Le directeur invita Harry à se servir, puis commença :
« Harry…Je doute que tu souhaites en parler avec moi, mais sache que tu peux tout me dire, je te viendrais toujours en aide, quoi que tu fasses ; et Rémus aussi d’ailleurs, il tient énormément à toi tu sais….. Et, bien qu’il ne l’avouera jamais, je suis certain que Severus aussi serait prêt à t’écouter… »
Harry regarda son directeur comme s’il avait dit la chose la plus absurde au monde…Severus Snape, la terreur des cachots, lui prêter oreille…. Il attendait de voir ça.
« Harry, reprit Dumbledore, souhaites-tu en parler maintenant ? »
Harry chercha ses mots :
« Je ne sais pas professeur, …pour l’instant, je…je suis un peu confus… »
« Très bien, ne t’inquiète pas, prends ton temps, répondit Dumbledore, dont les yeux ne pétillaient plus. »
Quelques anges passèrent tranquillement, puis le directeur se leva et prit la direction de la porte.
Mais avant de sortir, il se retourna, et dit :
« Au fait Harry, je voulais aussi te dire que, pour ta propre tranquillité, je t’ai fait préparer un appartement dans les cachots. Cela te convient-il ? »
Harry fut surpris, mais apprécia l’idée d’être enfin loin de l’agitation de la tour des Gryffondor, ainsi que de ses deux amis Ron et Hermione, qui en essayant de lui remonter le moral et lui demandant toutes les 4 minutes comment il allait, l’étouffaient plus qu’autre chose.
Mais il soupçonnait Dumbledore de faire cela plus dans le but de garder un œil sur lui.
Il accepta tout de même la proposition après de mûres et rapides réflexions.
Lorsque Dumbledore sortit, on pouvait voir sur son visage de la tristesse, mais dans ses yeux, une étincelle énigmatique venait d’apparaître ; Harry ne se doutait vraiment pas de ce qui l’attendait.
Un peu plus tôt, alors que Dumbledore s’entretenait avec Harry, Remus interpella Severus qui se dirigeait vers ses cachots.
« Snape,…il faudrait que je vous parle… »
Severus se retourna, et fit face à son interlocuteur.
« Je vous écoute Lupin, mais faites vite. »
Remus repris :
« Voyez vous, seul vous, Albus, et moi-même sommes au courant de l’état dans lequel se trouve Harry….et euh….il serait préférable que cela ne s’ébruite pas… »
Severus leva les yeux au ciel :
« Ne soyez pas inquiet, je ne souhaite pas que toute l’école sache que j’ai aidé le survivant à survivre encore un peu… »
Il avait dit cette phrase, en un souffle, et d’un ton de dégoût.
Remus eut en faible sourire, alors que Snape reprenait son chemin vers les bas-fonds du château.
Mais Remus l’interpella une seconde fois :
« Attendez ! Il faut que je vous dise (il prit une inspiration, comme si ses mots lui pesaient)… Eh bien… Albus a particulièrement insisté sur un point. »
Snape se retourna, car il se méfiait des idées auxquelles tenait particulièrement le vieux fou qui leur servait de directeur.
Il écouta tout de même ce qu’avait à dire lupin, sans oublier de lever un sourcil perplexe.
« Il a pensé que cela serait bien si vous pouviez surveiller Harry jusqu’à ce qu’il aille mieux….et votre tâche sera facilitée, vu qu’il va emménager dans les appartements à coté de chez vous…. »
Snape pâlit de rage, il sentit la colère monter en lui, puis se ressaisit, ne laissant rien paraître, et dit d’une voix polaire :
« Vos paroles sonnent plus comme un fait qu’une proposition, je me vois dans l’obligation de surveiller ce gamin. »
Le mépris était clairement visible dans sa voix.
« Et comment Albus croit-il que je vais garder un œil sur lui en permanence ? Je n’ai pas que ça à faire...et il y aura de nombreux moments où il échappera à ma surveillance…. Sans compter que vu vos ‘relations’, ça serait plus à vous de vous en occuper. »
Il avait dit ces derniers mots comme s’ils lui écorchaient la bouche.
Rémus, plus que surpris, répondit :
« Je ne vois absolument pas ce à quoi vous faites allusion, vous vous méprenez… (Severus leva de nouveau un sourcil, sceptique) …Quoi qu’il en soit, Albus a déjà penser à tout (il sortit un petit écran de sa poche et le tendit au maître des potions)…voici un écran qui s’active uniquement à votre toucher ; il est directement connecté à Harry. Dessus s’affiche : son état physique et psychologique ainsi que le lieu et en présence de qui il se trouve et pour finir, une liaison vidéo directe, mais celle-ci s’active sur demande ou dans les cas d’urgences… »
Il réprima un sourire à la fin de son petit discours.
Severus avait désormais les sourcils froncés.
« Et puis-je savoir ce que cela m’apporte, à part une perte de mon précieux temps à cause d’un pauvre gamin prétentieux en mal d’attentions?... »
Remus sembla réfléchir un instant :
« Vous pourriez peut-être comprendre qui il est réellement, au lieu de vous enfermer dans vos préjugés ; Harry est bien loin de la description que vous en faites, enfin, vous vous en rendrez vite compte…»
Sur ce, il laissa le maître des potions dans le couloir, seul avec ses réflexions. Ce dernier rangea l’écran dans une de ses poches sans y faire plus attention que ça et retourna à ses appartements, tout en espérant ne pas croiser son tout nouveau, et il faut bien le dire, unique voisin.
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Chap 5: double trouble
Deux jours passèrent durant lesquels Snape ne jeta que quelques coups d’oeils sur l’écran, sans au grand jamais utiliser le mode ‘vidéo’.
À vrai dire, il ne regardait que le lieu où se trouvait son désormais protégé, et si il était toujours en vie, ne se préoccupant que peu des autres informations.
Mais ce soir-là, Severus était tranquillement installé dans un de ses si confortables fauteuils, devant un bon feu, et en train de lire un de ses livres préférés sur les potions au Moyen Age quand il ressentit une violente secousse provenant de sa poche.
Il prit ce qui était à l’origine de ce phénomène, et découvrit le petit écran, entouré d’un halo grisâtre, et qui continuait à vibrer.
Aussitôt qu’il entra en contact avec l’objet, celui-ci s’activa.
Il s’agrandit automatiquement pour que toutes les options puissent êtres consultées.
Niveau santé, Harry allait plutôt bien, malgré le fait que son cœur batte un peu rapidement.
Mais coté psychologique, Harry se trouvait au plus bas, un mélange de colère, de tristesse et de dégoût.
Quand enfin l’image apparut, Snape vit le Gryffondor dans les toilettes de Mimi Geignarde, une lame dans une main et sa baguette dans l’autre. Il se faisait de profondes coupures dans l’avant-bras gauche. Il n’en fallut pas plus à Severus pour monter directement au 3e étage.
Il força la porte à l’aide de sa baguette, et vit Harry, assis par terre, adossé contre un mur. Il avait posé sa baguette, et des coupures similaires à celles du bras gauche étaient apparues sur le bras droit. Harry était calme et n’avait pas réagi à l’entrée de son professeur, baguette à la main, prête à l’emploi, étant trop occupé à fixer impassiblement ses entailles.
Les blessures de Harry avaient progressivement formées une petite flaque pourpre.
« Mr Potter, suivez- moi, dit Snape d’un ton sec. »
Il lança un sort de nettoyage sur les traces de sang, et se retourna, faisant voltiger ses robes. Harry ne put que le suivre, sachant, même dans l’état second dans lequel il se trouvait, que tout autre choix serait exclu.
Harry suivit son professeur à travers de nombreux couloirs, s’enfonçant dans les fondations du château. Il ne se doutait pas alors que le maître des potions l’entraînait vers ses appartements à travers des passages secrets des plus douteux.
Il ne le comprit qu’en se retrouvant dans un couloir qu’il savait ne pas être très éloigné de ses propres appartements, et ça lui fit un choc de savoir que son professeur logeait si près de lui.
Ils s’arrêtèrent devant un grand tableau représentant un immense manoir tout droit sorti des contes d’horreur Moldus : une forêt dense encerclait la bâtisse, et on pouvait voir par moments certains arbres frémir ; dans le ciel, de lourds nuages orageux menaçaient d’éclater.
Harry était hypnotisé par cette toile, si bien qu’il fut surpris lorsqu’il entendit son professeur prononcer :
« Avada... »
Harry ne le laissa pas finir, et sortit en un réflexe sa baguette.
Severus regarda son élève d’une manière moqueuse, mais amusée.
« Toujours aussi nerveux Potter? Vous devriez vous détendre… ce n’est que le mot de passe…..Avada Kedavra. »
Et, en effet, le tableau laissa place à une entrée dans laquelle Snape s’engouffra. Harry, se sentant un peu bête, le suivit.
À peine avait-il pénétré dans l’antre du maître des cachots, que celui-ci lui ordonna de s’asseoir et de ne rien toucher pendant qu’il allait prendre sur une étagère un pot violet qu’il ouvrit et posa sur son bureau.
Snape remonta ses manches, laissant apparaître se marque des ténèbres ; il prit ensuite un des bras de Harry. Il plongea sa main dans le pot de crème couleur lilas embaumant la lavande.
Harry sentit les doigts de son professeur courir sur ses coupures, amorçant un doux et répétitif mouvement de va et vient.
Il se sentait étrangement bien, et loin de toute la peine qui jusque-là le hantait.
Pourtant il ne savait pas pour autant si cela était dû à la forte odeur de lavande qui lui montait lentement à la tête, aux coupures qu’il s’était faites pour soulager sa douleur intérieure, à la crème qui pénétrait dans ses plaies, ou bien aux caresses hypnotiques que lui faisait subir son professeur.
Il sentait une douce euphorie prendre possession de ses sens, et le désir irradier progressivement son bas-ventre.
Le survivant se donna une violente claque mentale alors qu’il se surprenait à apprécier les soins que lui prodiguait ce sale bâtard graisseux.
De son côté, Snape était pleinement concentrée sur ses actes, se demandant encore pourquoi il y apportait tant d’attention.
Mais, dans son fort intérieur, il le savait parfaitement : il ne pouvait s’empêcher de profiter de sa position pour apprécier un peu plus ce contact si enivrant avec cette peau d’une extrême douceur, bien qu’un peu pâle pour son propriétaire qui habituellement avait un teint doré des plus exquis.
Après qu’il eut terminé de traiter le second bras, il releva sa tête vers Potter, fixant son regard dans le sien.
Il remarqua alors que le jeune homme avait le regard perdu loin dans ses pensées, il était totalement détendu, offert aux mains de Severus.
Il releva aussi que les yeux de son vis-à-vis s’assombrissaient peu à peu, et soudain Harry sembla se rendre compte du regard de son professeur totalement plongé dans le miroir de son âme. Il ancra d’abord ses yeux à son tour sans s’en rendre vraiment compte dans les onyx noirs de son professeur, avant de sursauter.
Snape arrêta immédiatement son massage qu’il avait inconsciemment continué, baissa la manche d’Harry, pour enfin se relever et aller reposer le pot à sa place.
Et sans prendre la peine de se retourner, il déclara :
« Vous pouvez disposer Potter, cette crème devrait vous soulager. »
Et Harry s’exécuta, l’esprit encore troublé.
Lorsque Harry fut sorti de ses appartements, Severus se demandait encore ce qu’il venait de se passer entre eux.
Il sentit alors des picotements dans son bas-ventre, il avait aussi étrangement chaud.
Il enleva ses lourdes et encombrantes robes, et là, il fut choqué de découvrir l’origine de ses sensations : son désir était largement visible à travers son jean noir.
Il n’en revenait pas, comment pouvait-il ressentir autant de désir pour ce Gryffondor, pour un Potter! Mais une autre partie de son esprit lui faisait repenser à la douceur, à la souplesse de cette peau, et il espérait que tout le reste de son corps soit aussi soyeux au toucher.
Cette bouche légèrement charnue. Ces yeux troublants, à travers lesquels il avait plongé dans l’âme de cet être qui s’était momentanément abandonné à lui. Il s’était immergé, et avait pris conscience de la détresse dans laquelle se trouvait Harry, mais aussi la douce passion qui pour son plus grand étonnement montait en ce jeune homme.
À ce souvenir, le pantalon du maître des potions ne se fit que plus étroit.
Ne pouvant décidément pas rester dans un tel état, il décida de prendre une douche, et de préférence froide, histoire de calmer ses ardeurs.
Mais tout en se déshabillant, il fit tomber quelque chose de sa poche. Il se pencha pour récupérer l’objet. Il reconnut l’écran qui le liait au survivant.
À peine l’avait-il touché que celui-ci s’activa et se déploya au maximum de ses fonctions.
Quand il posa ses yeux sur l’écran vidéo, son cœur manqua un battement et ses yeux s’agrandirent.
Un peu plus tôt……
Alors que Harry sortait des appartements de son professeur, il se sentait plus qu’hagard.
Les doigts agiles de son aîné parcourant ses bras, les caressants… Le regard de celui-ci, si profond, si….
Harry secoua la tête, il devait absolument se calmer.
Il mettait ses réactions sur le compte du sang perdu et de la crème qui d’après lui devait le faire légèrement délirer.
Quoi qu’il en soit, vu l’état de son bas-ventre, un passage sous la douche s’imposait.
Il entra donc dans une douche secrète qu’il avait récemment découverte tout en râlant contre ses saletés d’hormones.
Il se débarrassa prestement de ses vêtements, découvrant son membre commençant à s’ériger.
La douche s’apparentait à celle des vestiaires, c’est-à-dire que le pommeau était accroché au mur au-dessus de lui, faisait ruisseler automatiquement l’eau sur lui quand il se mit en dessous.
C’est ainsi qu’un jet d’eau chaude déferla sur sa personne. Il avait oublié ce petit détail, qu’il n’y avait pas d’eau froide dans cette douche.
Il se réprimanda intérieurement pour sa stupidité, comme si l’eau chaude était recommandée au vu de sa situation… !
Le fameux liquide coulait le long de son torse finement musclé pour aller se perdre à travers les parties inférieures de son corps.
Cette chaleur n’eut pour effet que d’augmenter son érection se faisant de plus en plus douloureuse.
Son excitation étant à son comble et ne pouvant plus se retenir, il fit parcourir ses mains le long de son torse, jusqu’à ses hanches.
Il les fit lentement glisser sur ses fesses, puis vers l’intérieur de ses cuisses.
Une de ses mains effleura son sexe gorgé de sang, lui arrachant un doux frisson. L’autre continuait de prodiguer ses caresses, pinçant plus ou moins violement ses tétons.
L’extase s’infiltrait dans son esprit tel un poison menant à une mort inéluctable.
Il saisit son membre, passant son pousse sur son gland rougit qui laissait déjà échapper quelques gouttes de son essence.
Ce contact lui fit l’effet d’une décharge électrique.
Il commença alors un lent va et vient, le faisant gémir de plus bel, et rendant sa respiration erratique.
Son éprit désormais vide, il se concentrait sur son plaisir.
Il crut l’espace d’un instant que son cœur allait exploser.
Voulant accroître encore plus ses sensations, il arrêta tout d’un seul coup, ce qui le fit gémir de frustration.
L’eau s’écoulait toujours sur lui, mais il n’en avait plus réellement conscience. Il repris son souffle, puis se mit à quatre pattes sur le sol.
Il ressaisit son sexe dans une main, et glissa deux doigts de son autre main dans sa bouche, qu’il se mit à sucer avec application, imaginant qu’il prodiguait ces doux soins à un amant particulièrement bon, qui s’apparenterait étrangement à un certain professeur…
Ses mouvements sur son sexe se firent plus rapides, et encore une fois, son esprit prit plaisir à imaginer que ces doigts n’étaient pas les siens.
Au bord de la jouissance et en demandant plus, il enleva ses doigts de sa bouche, et enfin, les fit entrer dans son fourreau de chair sans aucune douceur. Le faisant pousser un petit cri de douleur mêlée de plaisir.
Ne se laissant aucun instant de répit, il commença un mouvement de va et vient, et accorda ses deux mains et son bassin au même rythme.
Rythme qui se faisait de plus en plus rapide et violent.
Ses yeux étaient clos, sa bouche entrouverte, et ses joues rosies par l’effort et le plaisir.
Après quelques minutes, se cambrant au maximum, il jouit violemment en un râle rauque.
Le jeune homme d’écroula au sol, reprenant une respiration normale ; et quand il put aligner deux idées cohérentes à la suite, il se rendit compte qu’en se libérant il n’avait pas seulement pensé, mais aussi prononcé un prénom, à sa plus grande surprise et aussi son plus grand effroi : Severus.
« Et merde ! » se dit-il.
Dans les cachots de Poudlard, le maître des potions aussi avait joui.
Il n’avait pu s’empêcher de se donner du plaisir face à cette vision plus qu’érotique.
Le jeune homme était à ses yeux l’incarnation même de la luxure. Et entendre son nom dans la bouche de ce Gryffondor était tout ce qu’il lui fallait pour littéralement exploser.
À cet instant, il bénissait cet écran.
Alors que le jeune homme et lui-même reprenaient leur souffle, ils se rendirent simultanément compte que le plus jeune avait prononcé le prénom de l’ex-serpentard.
Celui-ci ce sentit d’autant plus perdu car lui aussi avait prononcé le prénom du jeune Gryffondor.
Les deux hommes ne savaient pas s’ils devaient en rire ou en pleurer.
Seulement, Severus Snape, lui, avait l’avantage de connaître désormais les sentiments du jeune homme à son égard.
Et il comptait bien profiter de cet atout de la manière la plus serpentarde qu’il soit.
Le cœur encore battant, les idées commençaient à germer dans son esprit pour le plus grand malheur (ou bonheur) de Harry qui lui était bien loin de savoir ce que projetait son professeur…
Severus prit une douche rapide, alors que le survivant partait vers sa chambre.
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a suivre...
fanfictions terminées