Titre : L’amour au creux des vagues
Auteur : bouille de caribou (Participant 16)
Pour : Brunehilde (Participant 1)
Fandom : Ponyo
Persos/Couple : Fujimoto/Grandmammare
Rating : T
Disclaimer : Pas à moi :)
Prompt : Ponyo + Fujimoto/Grandmammare + Fic sur la backstory de Fujimoto, le sorcier des mers et père de Ponyo et ses sœurs. Comment il a rencontré Grandmammare et a quitté le monde des humains pour celui de la mer, et qu'il est devenu sorcier des mers
- Montrer que Fujimoto a toujours été plus fasciné par la mer que par le monde des humains dans lequel il ne se sentait pas à sa place. Peut-être son amour pour la mer a intrigué Grandmammare qui est venue à sa rencontre. Possibilité de montrer Fujimoto cherchant à défendre la mer (contre la pollution, la pêche massive, etc)
0.
A cinq ans, il visita l’aquarium de sa ville pour la première fois. Il resta debout pendant de longues minutes pour contempler le lent ballet des méduses et des poissons multicolores. Petit et sans voix, engoncé dans un manteau jaune vif, il souriait, le regard rivé sur les habitants silencieux, leur forêt sombre d’algues mouvantes et d’anémones écarlates. Il discerna dans le sable l’ombre d’animaux se dissimulant à la vue des prédateurs.
Près de lui, les enfants chahutaient et les parents grondaient sans qu’il y accorde une attention particulière. Il se sentait apaisé, comme coupé du monde, jusqu’à ce qu’une main vint le sortir de sa presque torpeur, l’enjoignant à partir sans ménagement, sans se soucier de ses cris de protestation. Il retourna plus tard dans cet aquarium, autant que possible. A chaque fois, une paix profonde s'immisçait en lui, prenait son essor et il s’aventurait parfois à poser les mains sur la vitre, s’y approchant avec déférence et respect.
Les yeux brûlants à cause du contraste entre les lumières éclairant l’aquarium et le couloir sombre, le jeune Fujimoto s’imaginait rejoindre ces êtres plus gracieux que lui, petit canard boiteux d’une famille prospère, mais souvent absente.
Le temps s’écoula ainsi, entre les études et les visites à un aquarium, le berceau de ses rêves, la source d’une passion qui jamais ne se tarirait. On sous-estimait toujours les petits riens d’une vie, les petits grains de sable, sans se rappeler qu’ils étaient la base des rivages et des déserts.
1.
A douze ans, il rencontra la mer pour la première fois. Les vagues d’un bleu indigo s’écrasaient contre des rochers d’un brun terne. Des oiseaux s’envolaient vers l’horizon clair en hurlant leur joie d’être libre et la mer brillait comme du cristal vivant sous le soleil d’été.
Le jeune garçon soucieux qu’il fût alors inspira profondément, gonflant ses poumons d’un parfum de sel et d’algues. Il suffirait qu’il enlevât ses habits, qu’il coupât toutes ses attaches pour s’engouffrer vers un monde dont il ne connaissait rien, hormis des faits insipides rapportés par les hommes. Il en avait lu des choses, il savait que les hommes n’avaient gratté que la surface d’un monde. La mer semblait être une force indomptable et libre, sans qu’il soupçonnât la moindre corruption par les hommes. C’était évidemment faux, mais que voulez-vous, à douze ans, on pensait découvrir un monde chaque jour. On pensait le monde aussi pur que soi-même.
Il se sentait bien en haut de cette falaise déserte, bien loin d’une famille riche et distante dont les visages s’évaporeraient bientôt dans sa mémoire, bien loin de la solitude, des camarades indifférents ou méprisants.
Fujimoto retourna dans la maison de son oncle avec un pincement au cœur.
Il y avait été envoyé pour se remettre d’une maladie, parce que ses parents ne pouvaient pas s’occuper de lui, encore en voyage autour du monde.
Son oncle lui montrait de la gentillesse, ébouriffant ses cheveux roux avec une affection bourrue, préparant les poissons qu'il pêchait. Des plats simples, loin des repas copieux et silencieux de sa famille. Cependant, cela plaisait à l'enfant qui se sentait réconforté d'un environnement aussi simple. Son oncle était un pêcheur modeste qui chaque jour partait en mer. Il lui racontait ses périples, la beauté et la dangerosité de celle-ci, mais avec respect et passion. Après tout, la Nature n’était réellement dangereuse que pour ceux qui ne la respectaient pas.
Fujimoto pensa à tout ce qu'il avait lu plus jeune, des récits de voyage aux aventures de pirate. Jeune pousse maladive, il se rêva aventurier des mers. Vilain petit canard romantique, il s'imagina survoler les flots. Son oncle le regarda d'un œil appréciateur et attendri, puis lui proposa de le prendre une fois un peu mieux, une fois un peu guéri. Les lèvres de Fujimoto formèrent un grand sourire et ses yeux brillaient comme seuls le faisaient les étoiles. Il s'écria:
- Oh oui, mon oncle, emmenez-moi avec vous !
Avec un grand rire et une tape sur le dos, l'oncle scella leur pacte.
Le soir même, Fujimoto rêva de rivages, de vagues, d'animaux inconnus et immenses, nageant dans l'océan avec la grâce des esprits des légendes. L'excitation le gagnant, il ne put s'empêcher de se lever. Ses mains fébriles saisissaient un livre de contes allemands qu’il lut à voix haute dans l'espoir de retrouver le sommeil au lieu de la mer. L'allemand était sa seconde langue, celle de sa mère. Le jeune Fujimoto en tirait un amour des romantiques et de la musique classique, surtout celle de Wagner. Il ne ferma pas l'œil de la nuit, son esprit évoluant au sein d’une luxuriante forêt de coraux écarlates, de sable doré et d’algues d’un vert sombre.
Il avait douze ans lorsqu'il embarquât pour la première fois sur un bateau pour une petite traversée d'où il tira ses premières prises, luisantes et brillantes dans ses mains malhabiles. Une d’elles lui échappa des mains, le rudoyant de sa nageoire avant de regagner l’océan.
Il retourna à son poste d’observation le lendemain, les jours suivants, se baignant dans l’eau avec délice, ignorant l’heure et la fatigue. Il sentait l’angoisse glisser sur sa peau et son mal-être se dissiper.
Il plongea aussi profondément qu’il le put, frôlant les rochers traversés par des bandes de lumière, teintés de bleu et de jaune. Il roula sur lui-même, avant de devoir remonter à la surface pour respirer à nouveau, un rire au bord des lèvres. Il était heureux. Il se sentait surtout libre.
2.
Il tomba amoureux goutte par goutte, année après année.
A douze ans, on considérait la mer comme une heureuse expérience, mais cet amour immature devait se muer en quelque chose de plus profond, de plus fiévreux. Quelque chose commençait à s'ancrer en lui avec force.
Il étudia longtemps, les choses humaines, les sciences et tout ce qui se rapportait à un monde qui le faisait se sentir misérable, parfois colérique. Il lui rappelait chaque jour des parents qui existaient à peine, des camarades qui le regardaient avec un mélange de jalousie et de mépris, les mots chuchotés derrière lui, critiquant son héritage, sa maladresse et la couleur vive de ses habits. Il préférait lire et imaginer que, quelque part, il était fait pour un ailleurs qui ne cessait de l’appeler. Il apprit comment monter des machines et le nom de toutes les créatures vivant sous la mer. Faute de pouvoir y aller souvent, il retournait à l’aquarium de son enfance, une boule amère nouant sa gorge en voyant les êtres évoluer dans des cages trop étroites, offerts à la vue perverse d’êtres apathiques. Il délaissa l’endroit quand il se sentit incapable de respirer et que la terre tournait de plus en plus vite.
Les aquariums n’étaient pas des zoos où les espèces pouvaient continuer à vivre, de même pour les parcs marins. Les captifs se retrouvaient maltraités, formatés pour correspondre aux désirs fous des hommes qui aimaient tellement jouir du peu de pouvoir qu’ils pouvaient s’octroyer. Misérables vermines. .
3.
Quelques mois plus tard, Il chercha à les libérer, tous, sans exception, même les requins qui le terrorisaient enfant. Il mit des années avant de pouvoir mettre au point tout ce qu’il fallait pour son plan. Son père possédait de vieux modèles d’avion et assez d’argent pour que Fujimoto pût mettre au point un appareil pour transporter les prisonniers d’un point à un autre, le tout était de ne pas attirer la tension, d’être prudent. Cela lui prit toute une nuit pour les aspirer dans plusieurs espaces clos sans les blesser ou attirer l'attention, pour les transporter jusqu’au fond de la mer. Bien entendu, il fut poursuivi, mais il sema ses poursuivants en se fondant dans les ténèbres. Les humains étaient monstrueux, les humains étaient stupides. Il fit la une des journaux sans que cela l’intéressa le moins du monde, seul comptait cette grisante joie, cette puissance enivrante de pouvoir faire quelque chose pour sauver des êtres qui voulaient simplement vivre.
Il rit avec force, même si des restes de tension gisaient ici et là en lui, grandissant comme les mauvaises herbes.
Cette fois encore, il ne dormit pas, fiévreux et agité, mille idées dans la tête, désirant sentir encore une fois ces embruns salés qui réussissaient toujours à l’apaiser.
Il n’en parla à personne, même pas à son oncle qui s’était écrié avec force que c’était drôle et aussi qu’il n’avait pas l’air dans son assiette. Fujimoto se tût, trouvant au contraire que c’était très sérieux. Et il n’aimait plus le jambon, merci, mais la façon d’élever et tuer ces pauvres bêtes était horrible. Les légumes, c’était bien ça, par contre.
(L’oncle le considéra d’un drôle d’air, le genre qu’on lançait comme une bouteille à la mer pour signaler que quelque chose ne tournait pas rond).
4.
Fujimoto grandit difficilement, puis d’un coup, sans s’arrêter, devenant plus pâle et maigre d’années en années, portant ses cheveux longs, ébouriffés comme un épouvantail. son costume était toujours tiré à quatre épingle. Fier industriel, son père tenait à ce qu’il eut une bonne éducation quand Fujimoto, lassé d’espérer une attention, se contentait de penser chaque jour à ce qu’il pouvait découvrir sous l’océan et comment il pouvait le sauver. Il avait cherché, remodelé son quotidien pour éviter tout gaspillage. Il construisait aussi des machines dans la cave, les cachant autant qu’il le pouvait. Les plans s’accumulaient dans sa chambre, inondant le sol, renfermés dans les pages de carnets, dans chaque pan de son crâne. Il devait faire quelque chose. Cette pensée le hantait, troublant encore plus le peu de sommeil qu’il avait, le grignotant peu à peu.
- Tu m’inquiètes, commenta une fois son oncle sans que Fujimoto trouva quelque chose à répondre, les yeux rivés sur son poisson qu’il piquait avec sa fourchette.
Son coeur se serra un peu parce qu’il pensait que son oncle pourrait comprendre l’angoisse qui lui serrait la gorge quand il voyait les informations et le sort que les humains réservaient à la terre et à l’océan.
- Certaines choses sont inévitables, tu sais. L’homme cherche sa place dans la nature et pense pouvoir le faire en imposant sa volonté sur elle.
- C’est ignoble, dit-il avec toute la colère et l’amertume qui l’habitaient, les yeux luisant de haine.
- Peut-être, mais ce n’est pas en te renfermant que tu arriveras à quelque chose.
- Peut-être, cracha avec froideur le futur sorcier.
« Ou peut-être que je saurais sauver la mer » lui brûla la gorge. Mais ce n’était pas la peine.
Le cœur serré, Fujimoto se fit la réflexion que son oncle devait être comme les autres. Il ne faisait rien de nocif, mais il laissait faire.
Il monta dans sa chambre sans un mot, un étau serrant sa gorge. Il pensait que son oncle était différent, il avait tort.
5.
Il ne trouva pas le sommeil ce soir-là. L’angoisse habituelle l’étreignait davantage et il se trouva incapable de penser à autre chose que des rivages infinis, dénués de souillure, de papiers, de plastique. Oh, il avait pensé à un aspirateur qui saurait dévorer toutes ces horreurs, qui saurait même recracher la vase humaine noire en une eau plus pure. Un modèle avait déjà été testé avec succès sur les papiers, sur le plastique.
Fujimoto avait tellement de projets et si peu de temps. Qu’était une vie humaine face aux catastrophes que l'humanité avait engendrées ? Qu’était l’humanité face à sa propre volonté intrinsèque de se détruire, emportant avec elle toutes vies dans le tombeau. Fujimoto se leva d’un bond ce soir-là.
Il avait envie de la voir.
6.
Il sortit cette nuit-là. Le ciel sombre pétillait d’étoiles dans une nuit sans lune. L’eau montait et descendait, un souffle marin qui le ramenait à un été bien longtemps et si proche pourtant. Grâce à la lueur d’une lanterne, il se faufila au sein des rochers escarpés pour atteindre l’endroit où il pouvait se poser, regarder les vagues. Il eut du mal à respirer profondément. Il se sentait petit et seul face à quelque chose de plus grand que lui. Ce n’était pas un sentiment de fiévreuse admiration, mais plutôt quelque chose de sombre, qui limait ses griffes et aiguisait ses canines. Il se recroquevilla, laissant les larmes creuser des sillons sur son visage. Soudain, une lueur accrocha son regard, le détournant de ce qui le dévorait depuis des mois. Il leva la tête, cherchant l’éclat vif qu’il venait d’entrapercevoir. Il se trouvait là, au sein de l’écume. Sourcils froncés, Fujimoto s’approcha puis, parce qu’on n’allait jamais trop loin quand on était amoureux et malheureux, il pénétra dans l’eau froide.
Bien des années étaient déjà passés depuis ce fameux été, presque dix ans. C’était la première fois qu’il se baignait le soir, quand le froid le taquinait de ses crocs sans pour autant le blesser. Il ne s’en souciait guère d’ailleurs. Une lueur dorée, puis une autre, finalement mille l’appelaient.
Il sursauta quand une voix prononça son nom, avant de tomber finalement dans l’eau, tête la première.
Un petit rire retentit, semblable à des clochettes.
- Pardonne-moi, Fujimoto, je ne voulais pas te faire peur, murmura la voix avec toute la gentillesse qu’on pouvait faire preuve envers un étranger.
- Quoi… dit le jeune homme alors qu’une nuée de lueur dorée et frétillante s’avançait, semblable à une nuée d’étoiles nageant dans la mer.
Il apercevait comme une ombre dans les profondeurs. La peur l'accaparait, ainsi qu’une fascination curieuse. Son cœur tambourinait dans sa poitrine, était-il en train de devenir fou ?
- Qu-qui …? balbutia-t-il difficilement, incapable de détacher ses yeux d’elle
- Tu ne me reconnais donc pas, Fujimoto ? Pourtant, nous nous connaissons depuis des années déjà…
Le jeune garçon tremblait, ce qui arrivait parfois quand on tombait dans l'eau à une heure tardive de la nuit et qu'une sorte de nymphe des mers sortait des eaux. Le froid vous faisait faire ce genre de chose, la stupéfaction aussi.
- N-non... dit-il, les yeux écarquillés.
Devant lui, se tenait une femme aussi belle que la lune, les cheveux flottant aussi écarlates que du corail, que le rubis ceignant son front, que les diamants autour de son cou. La lumière des étoiles et de la lanterne semblait bien pâle face à l'or de son diadème, de son collier, à l'aura qui émanait d'elle. Face à elle, Fujimoto se sentait bien misérable, tout trempé et tremblant. Il s’efforça de se lever, avec peine, mais il était hors de question de s'humilier davantage.
- Pardon... pardonnez-moi bredouilla-t-il, sans savoir s'il s'excusait de sa tenue, de la teinte rouge de ses joues ou de ne pas savoir son identité.
- Ne t'excuse pas, c'est à cause de moi que tu es tombé. Tu peux me tutoyer, si tu le désires.
- Non, c'est moi, marmonna-t-il en baissant la tête.
Une lueur curieuse brillait dans ses yeux clairs et un sourire doux illuminait le visage de l'inconnue. Puis, la tristesse passa sur ses traits quand elle s'approcha de lui.
- Tu pleurais...
Embarrassé, le jeune homme détourna le regard, voulant se donner un air digne, mais ne réussissant qu’une mine boudeuse.
- Pourquoi ? Tu es toujours si heureux et enthousiaste quand tu viens ici d’habitude.
Il ne répondit rien, laissant les restes des larmes parler pour lui, une tristesse mélancolique dans ses yeux. Elle insista:
- Laisse-moi t’aider.
- Pour quelle raison ? demanda-t-il avec incrédulité.
- Parce que tu aimes la mer, tu veux la sauver, la préserver, l’aider. Chaque poisson et chaque algue me disent ton amour pour elle, surtout ceux que tu as sauvés. Pourquoi ne t’aiderais-je pas en retour ? Ou à défaut, apprendre à te connaître.
Bouche bée, il regarda l’apparition lui tendre la main, le cœur battant davantage dans sa poitrine, incapable de réaliser pleinement ce que pouvait signifier tout cela. Une main fébrile prit la sienne. Elle l’emporta dans les profondeurs, l’abritant dans une bulle d’air magique qui lui permit de voir les splendeurs qui le faisaient tant rêver. Ils marchèrent ainsi sur le sable, sous l’eau et la lumière des étoiles.
- Mais comment ?
- J’ai tout pouvoir ici. C’est mon royaume, Fujimoto. Je voulais te le montrer.
- Merci, dit-il, toute tristesse envoilée, enfin presque. Je suis désolé…
- Pour… ?
- Les hommes. Ils détruisent tout.
- Pas tout. Je suis encore là.
Elle lui sourit avec tendresse.
- Je te trouve adorable, tu sais ?
Les joues rouges, il bredouilla:
- Vous… toi… aussi … et magnifique et …
Elle rit encore une fois, sans aucune méchanceté. Il lui rendit son sourire, un peu embarrassé, mais le cœur plus léger. La promenade dura des heures, ils parlèrent de l’océan, lui des hommes, expliquant la science et ses plans. Elle lui montra un petit pan de son royaume. Ils se séparèrent à l’aube. Fujimoto était sec, heureux et souriant.
- Merci, je… est-ce que ce soir, je pourrais … enfin, non… après tout, je ne suis qu’un…
- Ce soir, si tu veux. Autant de fois que tu le voudras.
Le bonheur était semblable à une explosion silencieuse, songea Fujimoto en souriant de plus belle.
- Avec plaisir ! Je… je te ramènerai quelque chose de la terre, si tu veux.
- Avec plaisir, répondit sa future femme avant de disparaitre dans les abysses.
Avala sa salive, Fujimoto retourna chez son oncle d’un pas décidé. C’était le début de quelque chose d’étrange et merveilleux. Il voulait retourner sous l’eau, avec elle. Il trouverait un moyen.
Cependant, il devait d’abord trouver quelque chose pour elle et surtout, s’occuper des hommes.
Ainsi s’acheva la première rencontre entre les futurs époux des mers. Dans quelques années, Fujimoto renoncerait à son amitié pour vivre dans l’océan qu’il chérissait tant, mais ceci était une autre histoire.