[Fic] Pupuce la rebelle, Le fossoyeur de films [de Louvoyette, pour Choupette]
Titre : Pupuce la rebelle
Auteur : Louvoyette (Participant 5)
Pour : Choupette (Participant 18)
Fandom : Le Fossoyeur de Films
Persos/Couple : Le Fossoyeur/Pupuce, le Capitaine du Nexus VI, Jean-Junior, le Piocheur de Bobines
Rating : PG
Disclaimer : Le Fossoyeur de films et ses personnages sont évidemment une création de François Theurel (vidéaste sur youtube), le Capitaine une création du Nexus VI (toujours sur youtube), et Jean-Junior provient de la chaîne StudioUha (également sur youtube, c'est-y pas beau?)
Prompt : Le Fossoyeur et Titine - Comment tourner une vidéo quand Titine se rebelle ?
Notes : C'est Pupuce, pas Titine. Mais sinon, j'espère que cette petite fic correspondra à ton prompt:)
« On en a déjà parlé ! », s'exclama le Fossoyeur. « Je ne reviendrais pas sur ma décision. »
La pelle qu'il tenait en main s'agita. Son partenaire de toujours afficha une mine déconcertée :
- Comment ça, tu ne veux plus tourner la vidéo ? C'est pas un peu du caprice ça ?
Il regarda sa main. Elle était vide.
La pelle lui avait échappée et lui tournait à présent le dos. Il soupira :
- Pupuce, fais pas ta mauvaise tête.
Comme elle ne réagissait pas, il posa les mains sur les hanches.
- Très bien ! Comme tu veux ! Je n'ai pas besoin de toi pour faire cette vidéo ! Je peux me débrouiller tout seul !!
Il ne la quitta pas des yeux tandis qu'elle s'éloignait vers l'horizon en l'ignorant passablement. La colère fit place à la tristesse sur son visage hyper expressif marqué de suie. Il essuya une larme du coin de l'oeil avec sa manche et renifla. Puis il dégaina son téléphone pour appeler quelqu'un :
- Capitaine ? J'ai besoin d'un coup de main...
« Et tu peux pas juste lui demander qu'elle revienne ? », s'agaça le capitaine.
La musique lui cassait les oreilles. Vraiment, les années 2000, quel enfer !
- Elle est tout le temps de mauvaise humeur ces temps-ci, déclara le Fossoyeur en ignorant sa question et en s'envoyant un shot derrière la cravate. Je parie qu'elle est allée faire du parapente en poneys, comme à chaque fois que l'on...
Le Capitaine n'entendit pas la suite - et n'était pas sûr du début. Ils étaient assis à un bar bruyant et Pupuce était partie depuis bientôt 14h. Pas de quoi alerter la police mais cela n'empêchait pas le Fossoyeur d'être au quatrième dessous.
- On...on avait besoin de faire une pause, ajouta le chroniqueur ciné. Un éloignement temporaire est parfois nécessaire pour entretenir la flamme du désir.
- Ouais, c'est ce que j'ai dis à mon ex-femme, répliqua le Capitaine en sifflant son cocktail bleuâtre.
- Tu as été marié, vile cachottier ?, s'étonna le Fossoyeur.
- Non, je disais ça simplement pour te remonter le moral, répondit le Capitaine en haussant les épaules. J'ai jamais été assez con pour me laisser prendre au piège.
Il lui tapa dans le dos comme si ce qu'il venait de dire était un encouragement.
- Je suis sûr qu'elle va revenir. T'es un gars en or, elle voudra jamais te quitter !
- C'est gentil....je suppose ? Au fait, c'est totalement hors sujet, mais j'ai une question à te poser mon bon ami : t'es-tu déjà rendu dans cette antre du savoir-faire manuel qu'est Monsieur Bricolage ?
Le Capitaine le regarda comme s'il venait de lui pousser une tête de xarlax.
Le travail de caissier donnait l'occasion de faire toutes sortes de rencontres, parfois sympathiques, souvent désagréables. En tout cas, c'était l'avis de Kévin, 19 ans, qui faisait ce job alimentaire pour pouvoir se payer des cours de tektonique.
A l'heure actuelle, il y avait deux barbus devant lui, et sur le tapis roulant, des pelles. Beaucoup de pelles. Trop même. Mais ce n'était pas le pire.
- Avec ça, tu vas la rendre jalouse, c'est garanti !
- Ce n'est pas...oh, laisse tomber.
- Tu caches bien ton jeu en fait ! T'es sûr que 10 feront l'affaire ?
- Ce n'est pas le nombre qui compte...
- Oui oui, c'est la taille, on le sait tous. Elles sont vachement plus impressionnantes que ta Pupuce, ça c'est clair. Celle avec le manche bleu, hmmm mazette, c'est une vraie chaudasse...
Le caissier regarda dans le vide quelques secondes, comme si son âme s'était envolée.
- 170 euros 50, anôna-t-il d'un ton mécanique en espérant que les deux allumés n'allaient pas lui faire des embrouilles.
Le Fossoyeur se tourna vers le Capitaine du Nexus VI.
- T'as du liquide sur toi ? C'est Pupuce qui avait mon porte-feuille.
- Tu te fous de moi ?, rugit l'autre.
Kévin jeta un regard désespéré à l'agent de sécurité qui comprit le message.
Les deux clients continuaient de se disputer sans se soucier du vigile qui approchait.
Le trottoir était humide. Il avait commencé à pleuvoir., ce qui ne faisait qu'accroître le pathétique de la situation
- Putain, j'ai mal au derche !, grogna le Capitaine, assis dans le caniveau à se masser les fesses après s'être fait jeter dehors sans ménagement du magasin.
- Et moi au crâne, marmonna le Fossoyeur qui n'avait pas l'habitude de l'alcool, la tête entre les jambes.
- Tu devrais aller lui présenter tes excuses.
Le chroniqueur cinéma releva le nez - qu'il avait fort - puis, très calmement, il dégaina encore son téléphone - un vieux Nokia 6100 en parfait état de marche :
- Je ne voulais pas en arriver là mais.....Jean-Junior, mon bro, comment ça va ?
Le Capitaine haussa un sourcil irrité :
- Bro ?
- J'aurais besoin d'un service à 170 euros 50, poursuivit le Fossoyeur. Tu crois que tu peux m'apporter ça ?
Des gémissements érotiques résonnèrent dans le combiné que le chroniqueur écarta vivement de son oreille.
- Je prends ça pour un oui, dit-il avant de raccrocher.
Il se releva et s'épousseta les genoux.
- En avant mon fier et intrépide compagnon. Une longue route nous attend !
- On va où ?, demanda le Capitaine.
- A Jardiland !
Rejoints par Jean-Junior, nos aventuriers du dimanche purent récupérer une floppée de l'outil désiré. Malheureusement, aucun n'avait la personnalité taquine et gentiment nonchalante de la fameuse Pupuce. La vidéo, recommencée encore et encore, ne satisfaisait jamais le chroniqueur.
- J'aurais dû lui dire à quel point elle est irremplaçable !, se désola le Fossoyeur en s'essuyant le front, y laissant une trace de terre humide.
- Bah, ya plein de poissons dans l'océan, t'as juste pas trouvé la bonne, c'est tout !, répliqua le Capitaine.
- On peut aller à Gamm vert, ils en ont des sexy y paraît !, ajouta Jean-Junior pour faire bonne mesure.
Le Fossoyeur s'assit sur un muret, vide de tout espoir, le menton dans la main, défait.
- Non, c'est fichu, je n'y arriverait jamais sans elle...
- Regardez-moi ce bouffon, perdu sans sa pelle !
Les trois larrons se tournèrent vivement vers la source cette réplique cinglante au ton pourtant si suave.
- Silence fripon !, s'égosilla Jean-Junior en le pointant du doigt.
- C'est qui lui ?, demanda le Capitaine du Nexus VI, la main sur son blaster à sa ceinture.
- Piocheur de bobines, pour vous servir !, susurra le nouvel arrivant en s'appuyant sur sa pioche, nœud papillon flamboyant au col et sourire arrogant aux lèvres.
- Ooooh, il manquait plus que ça, soupira le Fossoyeur. Qu'est-ce que tu fais là ?
- Je t'apporte un message, déclara le Piocheur. Tu devrais plutôt me remercier, j'ai fait un long chemin pour te trouver.
- Alors accouche !, s'agaça rapidement le Fossoyeur de films, peu enclin à toléré bien longtemps les facéties de son rival de toujours.
- Tu m'excuseras, souffla le Piocheur avant prendre le visage du Fossoyeur en coupe.
Ce dernier écarquilla les yeux :
- Qu'est-ce que...
Sans lui laisser le temps de développer, l'autre lui roula un patin sous les yeux médusés des deux autres - et Jean-Junior s'empressa de sortir son portable pour prendre une photo.
- « Rejoins-moi au coucher du soleil à l'endroit où on s'est rencontré », dit le Piocheur en s'écartant lentement.
- Que hein que QUOI ?, balbutia le Fossoyeur en s'essuyant la bouche.
Le Piocheur eut un rictus :
- C'est elle qui me l'a demandé.
Un brouillard épais l'enveloppa, un éclair bleu jaillit, et le Piocheur disparut.
- J'ai rien compris mais..., commença le Capitaine.
Jean-Junior lui coupa la parole.
- Ça avait l'air fun !
Le Fossoyeur se leva, requinqué.
- Elle m'attend. Je dois y aller.
- Qui ça ?
Le chroniqueur leur jeta un regard lourd de sens sous ses sourcils broussailleux :
- Pupuce.
- Regarde-les se réconcillier, c'est beau, proclama Jean-Junior.
Pupuce et le Fossoyeur se serraient l'un contre l'autre sur fond de soleil couchant à quelques mètres au-dessus d'eux.
Le Capitaine grimaça :
- N'empêche que lui faire des enfants dans le dos comme ça, c'était pas sympa.
- Elle avait juste peur de sa réaction. J'aimerais t'y voir !
- Pff, des gosses ? Non merci ! J'ai déjà assez de mon équipage !
- Bon, qu'est-ce qu'on fait ? On mange ?, proposa le cuistot, la moustache frémissante.
Le Capitaine haussa les épaules.
- J'dis pas non !
Et ils laissèrent les deux tourtereaux en s'éloignant bras dessus dessous.
- Jean-J, ta main glisse vers mon cul là.
- Désolé, c'est le beurre !
- Ah mais j'ai pas dis que ça me dérangeait...
Auteur : Louvoyette (Participant 5)
Pour : Choupette (Participant 18)
Fandom : Le Fossoyeur de Films
Persos/Couple : Le Fossoyeur/Pupuce, le Capitaine du Nexus VI, Jean-Junior, le Piocheur de Bobines
Rating : PG
Disclaimer : Le Fossoyeur de films et ses personnages sont évidemment une création de François Theurel (vidéaste sur youtube), le Capitaine une création du Nexus VI (toujours sur youtube), et Jean-Junior provient de la chaîne StudioUha (également sur youtube, c'est-y pas beau?)
Prompt : Le Fossoyeur et Titine - Comment tourner une vidéo quand Titine se rebelle ?
Notes : C'est Pupuce, pas Titine. Mais sinon, j'espère que cette petite fic correspondra à ton prompt:)
« On en a déjà parlé ! », s'exclama le Fossoyeur. « Je ne reviendrais pas sur ma décision. »
La pelle qu'il tenait en main s'agita. Son partenaire de toujours afficha une mine déconcertée :
- Comment ça, tu ne veux plus tourner la vidéo ? C'est pas un peu du caprice ça ?
Il regarda sa main. Elle était vide.
La pelle lui avait échappée et lui tournait à présent le dos. Il soupira :
- Pupuce, fais pas ta mauvaise tête.
Comme elle ne réagissait pas, il posa les mains sur les hanches.
- Très bien ! Comme tu veux ! Je n'ai pas besoin de toi pour faire cette vidéo ! Je peux me débrouiller tout seul !!
Il ne la quitta pas des yeux tandis qu'elle s'éloignait vers l'horizon en l'ignorant passablement. La colère fit place à la tristesse sur son visage hyper expressif marqué de suie. Il essuya une larme du coin de l'oeil avec sa manche et renifla. Puis il dégaina son téléphone pour appeler quelqu'un :
- Capitaine ? J'ai besoin d'un coup de main...
« Et tu peux pas juste lui demander qu'elle revienne ? », s'agaça le capitaine.
La musique lui cassait les oreilles. Vraiment, les années 2000, quel enfer !
- Elle est tout le temps de mauvaise humeur ces temps-ci, déclara le Fossoyeur en ignorant sa question et en s'envoyant un shot derrière la cravate. Je parie qu'elle est allée faire du parapente en poneys, comme à chaque fois que l'on...
Le Capitaine n'entendit pas la suite - et n'était pas sûr du début. Ils étaient assis à un bar bruyant et Pupuce était partie depuis bientôt 14h. Pas de quoi alerter la police mais cela n'empêchait pas le Fossoyeur d'être au quatrième dessous.
- On...on avait besoin de faire une pause, ajouta le chroniqueur ciné. Un éloignement temporaire est parfois nécessaire pour entretenir la flamme du désir.
- Ouais, c'est ce que j'ai dis à mon ex-femme, répliqua le Capitaine en sifflant son cocktail bleuâtre.
- Tu as été marié, vile cachottier ?, s'étonna le Fossoyeur.
- Non, je disais ça simplement pour te remonter le moral, répondit le Capitaine en haussant les épaules. J'ai jamais été assez con pour me laisser prendre au piège.
Il lui tapa dans le dos comme si ce qu'il venait de dire était un encouragement.
- Je suis sûr qu'elle va revenir. T'es un gars en or, elle voudra jamais te quitter !
- C'est gentil....je suppose ? Au fait, c'est totalement hors sujet, mais j'ai une question à te poser mon bon ami : t'es-tu déjà rendu dans cette antre du savoir-faire manuel qu'est Monsieur Bricolage ?
Le Capitaine le regarda comme s'il venait de lui pousser une tête de xarlax.
Le travail de caissier donnait l'occasion de faire toutes sortes de rencontres, parfois sympathiques, souvent désagréables. En tout cas, c'était l'avis de Kévin, 19 ans, qui faisait ce job alimentaire pour pouvoir se payer des cours de tektonique.
A l'heure actuelle, il y avait deux barbus devant lui, et sur le tapis roulant, des pelles. Beaucoup de pelles. Trop même. Mais ce n'était pas le pire.
- Avec ça, tu vas la rendre jalouse, c'est garanti !
- Ce n'est pas...oh, laisse tomber.
- Tu caches bien ton jeu en fait ! T'es sûr que 10 feront l'affaire ?
- Ce n'est pas le nombre qui compte...
- Oui oui, c'est la taille, on le sait tous. Elles sont vachement plus impressionnantes que ta Pupuce, ça c'est clair. Celle avec le manche bleu, hmmm mazette, c'est une vraie chaudasse...
Le caissier regarda dans le vide quelques secondes, comme si son âme s'était envolée.
- 170 euros 50, anôna-t-il d'un ton mécanique en espérant que les deux allumés n'allaient pas lui faire des embrouilles.
Le Fossoyeur se tourna vers le Capitaine du Nexus VI.
- T'as du liquide sur toi ? C'est Pupuce qui avait mon porte-feuille.
- Tu te fous de moi ?, rugit l'autre.
Kévin jeta un regard désespéré à l'agent de sécurité qui comprit le message.
Les deux clients continuaient de se disputer sans se soucier du vigile qui approchait.
Le trottoir était humide. Il avait commencé à pleuvoir., ce qui ne faisait qu'accroître le pathétique de la situation
- Putain, j'ai mal au derche !, grogna le Capitaine, assis dans le caniveau à se masser les fesses après s'être fait jeter dehors sans ménagement du magasin.
- Et moi au crâne, marmonna le Fossoyeur qui n'avait pas l'habitude de l'alcool, la tête entre les jambes.
- Tu devrais aller lui présenter tes excuses.
Le chroniqueur cinéma releva le nez - qu'il avait fort - puis, très calmement, il dégaina encore son téléphone - un vieux Nokia 6100 en parfait état de marche :
- Je ne voulais pas en arriver là mais.....Jean-Junior, mon bro, comment ça va ?
Le Capitaine haussa un sourcil irrité :
- Bro ?
- J'aurais besoin d'un service à 170 euros 50, poursuivit le Fossoyeur. Tu crois que tu peux m'apporter ça ?
Des gémissements érotiques résonnèrent dans le combiné que le chroniqueur écarta vivement de son oreille.
- Je prends ça pour un oui, dit-il avant de raccrocher.
Il se releva et s'épousseta les genoux.
- En avant mon fier et intrépide compagnon. Une longue route nous attend !
- On va où ?, demanda le Capitaine.
- A Jardiland !
Rejoints par Jean-Junior, nos aventuriers du dimanche purent récupérer une floppée de l'outil désiré. Malheureusement, aucun n'avait la personnalité taquine et gentiment nonchalante de la fameuse Pupuce. La vidéo, recommencée encore et encore, ne satisfaisait jamais le chroniqueur.
- J'aurais dû lui dire à quel point elle est irremplaçable !, se désola le Fossoyeur en s'essuyant le front, y laissant une trace de terre humide.
- Bah, ya plein de poissons dans l'océan, t'as juste pas trouvé la bonne, c'est tout !, répliqua le Capitaine.
- On peut aller à Gamm vert, ils en ont des sexy y paraît !, ajouta Jean-Junior pour faire bonne mesure.
Le Fossoyeur s'assit sur un muret, vide de tout espoir, le menton dans la main, défait.
- Non, c'est fichu, je n'y arriverait jamais sans elle...
- Regardez-moi ce bouffon, perdu sans sa pelle !
Les trois larrons se tournèrent vivement vers la source cette réplique cinglante au ton pourtant si suave.
- Silence fripon !, s'égosilla Jean-Junior en le pointant du doigt.
- C'est qui lui ?, demanda le Capitaine du Nexus VI, la main sur son blaster à sa ceinture.
- Piocheur de bobines, pour vous servir !, susurra le nouvel arrivant en s'appuyant sur sa pioche, nœud papillon flamboyant au col et sourire arrogant aux lèvres.
- Ooooh, il manquait plus que ça, soupira le Fossoyeur. Qu'est-ce que tu fais là ?
- Je t'apporte un message, déclara le Piocheur. Tu devrais plutôt me remercier, j'ai fait un long chemin pour te trouver.
- Alors accouche !, s'agaça rapidement le Fossoyeur de films, peu enclin à toléré bien longtemps les facéties de son rival de toujours.
- Tu m'excuseras, souffla le Piocheur avant prendre le visage du Fossoyeur en coupe.
Ce dernier écarquilla les yeux :
- Qu'est-ce que...
Sans lui laisser le temps de développer, l'autre lui roula un patin sous les yeux médusés des deux autres - et Jean-Junior s'empressa de sortir son portable pour prendre une photo.
- « Rejoins-moi au coucher du soleil à l'endroit où on s'est rencontré », dit le Piocheur en s'écartant lentement.
- Que hein que QUOI ?, balbutia le Fossoyeur en s'essuyant la bouche.
Le Piocheur eut un rictus :
- C'est elle qui me l'a demandé.
Un brouillard épais l'enveloppa, un éclair bleu jaillit, et le Piocheur disparut.
- J'ai rien compris mais..., commença le Capitaine.
Jean-Junior lui coupa la parole.
- Ça avait l'air fun !
Le Fossoyeur se leva, requinqué.
- Elle m'attend. Je dois y aller.
- Qui ça ?
Le chroniqueur leur jeta un regard lourd de sens sous ses sourcils broussailleux :
- Pupuce.
- Regarde-les se réconcillier, c'est beau, proclama Jean-Junior.
Pupuce et le Fossoyeur se serraient l'un contre l'autre sur fond de soleil couchant à quelques mètres au-dessus d'eux.
Le Capitaine grimaça :
- N'empêche que lui faire des enfants dans le dos comme ça, c'était pas sympa.
- Elle avait juste peur de sa réaction. J'aimerais t'y voir !
- Pff, des gosses ? Non merci ! J'ai déjà assez de mon équipage !
- Bon, qu'est-ce qu'on fait ? On mange ?, proposa le cuistot, la moustache frémissante.
Le Capitaine haussa les épaules.
- J'dis pas non !
Et ils laissèrent les deux tourtereaux en s'éloignant bras dessus dessous.
- Jean-J, ta main glisse vers mon cul là.
- Désolé, c'est le beurre !
- Ah mais j'ai pas dis que ça me dérangeait...