[Fic] Mission Cupidon pour Fantômette, Ficelle/Boulotte+Œil-de-Lynx/Françoise [d'Avant-hier à Kcalb]

Aug 31, 2011 20:43

Titre : Mission Cupidon pour Fantômette
Auteur : Avant-hier (Participant 23)
Pour : Kcalb (Participant 30)
Fandom : Fantômette
Persos/Couples : Ficelle/Boulotte et Œil-de-Lynx/Françoise
Rating : G
Disclaimer : Les personnages ont été créés par et appartiennent à Georges Chaulet.
Prompt : Lorsque deux personnes de leur entourage (Ficelle et Boulotte, Ficelle et Eric, Ficelle et Alpaga, le Masque d'Argent et Le Furet, Méphisto et Marguerite, que sais-je) se mettent à se séduire mutuellement, Françoise/Fantômette et Oeil de Lynx se sentent obligés de reconsidérer leur relation. Voire, à copier le comportement de leurs voisins. L'âge de Françoise/Fantômette est laissé à ton appréciation (aucun problème s'il n'en est pas fait mention).
Notes : C'est cliché, c'est simplet, c'est court et uniquement du dialogue, mais c'était un chouette prompt vraiment fun à écrire et j'espère que ça te plaira !



- Françoise ! Françoise, c'est terrible ! C'est épouvantesque ! C'est catastrophable ! C'est apacly - apolipt - opacaly -
- Qu'est-ce qui est apocalyptique, ma grande ?
- C'est ce que j'ai dit. On est en février ! La deuxième semaine, même, parce que la première est passée et qu'ensuite ce sera la troisième !
- Et donc ?
- C'est bientôt la Saint-Valentin !
- Et alors ?
- Et alors, je n'ai rien prévu pour Boulotte !
- ... Vraiment.
- Oui ! J'étais tellement concentrée sur mon costume de citrouille pour Halloween que j'ai complètement oublié la Saint-Valentin ! C'est effroyant, c'est atroffreux, c'est terrifique et même horrifique !
- Elle sait que tu prévois quelque chose ?
- Non, non, je suis restée muette comme une truite. L'ennui, c'est que je ne sais pas que je prévois quelque chose non plus. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire, Françoise ? Mon cerveau génial est en panne sèche devant l'immensité de cette tragédie.
- Bon, commençons par le commencement : quelque chose qui lui ferait plaisir.
- Ça, c'est facile : à manger. Oh, je sais ! Je vais lui cuire un gâteau, une pièce montée de quarante-dix-sept étages -
- Mauvaise idée.
- Oh, elle préfèrerait peut-être un buffet ? Avec des plats exotiques, comme du chien chinois, ou de l'éléphant... L'ennui, c'est que je ne vois pas comment cuire les défenses... Je devrai lui demander.
- Non, ça gâcherait la surprise ! Emmène-la plutôt au restaurant, pour l'occasion.
- Aah ! C'est une idée ! C'est une idée fantabuleuse que je viens d'avoir : je vais l'emmener au restaurant ! Qu'en penses-tu, ma petite Françoise, c'est un plan sublimissime, n'est-ce pas ?
- Absolument.
- Mais... Mais ça suffira ? Tu ne penses pas que je devrais exécuter une parade nuptiale ? Faire la roue ? Pousser des cris ? Lui apporter des noisettes ? Combattre un taureau ?
- Je ne crois pas que tout ça soit nécessaire, mais une offrande comestible ne pourra que lui faire plaisir. Ceci étant dit, pas d'inquiétude : comme tu es déjà une nouille, tu devrais avoir toutes tes chances.
- Aah ! Merci, Françoise, tu me rassures !
- Pas de quoi, Colombine. Oh, au fait, mets du chocolat autour des noisettes. Ça devrait lui plaire.
- Tu crois ?
- J'en suis sûre.

- Au fait, j'ai croisé votre amie Boulotte au débit de tabac, cet après-midi.
- Au débit de tabac ? Qu'est-ce qu'elle faisait là ?
- Elle cherchait un narguilé qui fasse des bulles de savon. Pour offrir, apparemment.
- ... J'ai ma petite idée de la destinataire, oui. Et elle a trouvé ?
- Malheureusement non. Comme j'étais en voiture, j'ai proposé de l'emmener aux autres magasins où je me fournis...
- ... ce qui a dû vous prendre tout l'après-midi, dans votre merveilleuse casserole à moteur...
- ... mais pas de chance. L'inverse m'aurait été étonné, cela dit. Finalement, je l'ai déposée au magasin de farces et attrapes, j'espère qu'elle aura trouvé quelque chose.
- Probable. Par simple curiosité, elle ne vous a rien dit de plus ?
- Si, elle m'a posé quelques questions à propos de parade nuptiale, je crois, je n'ai pas bien compris.
- ... Elles sont faites l'une pour l'autre.
- Pardon ?
- Rien, rien, vous venez juste de confirmer quelque chose que je savais déjà. Dites donc, Œil, vous êtes libre, le 14 au soir ?

- Et donc, que faisons-nous exactement, cachés derrière une plante en pot artificielle, en train d'épier le rendez-vous galant de deux demoiselles que nous connaissons personnellement ?
- Moi, je suis là pour m'assurer que tout se passe bien, en tant que bonne fille qui se préoccupe de ses amies...
- Et en tant qu'insatiable curieuse, je suppose.
- ... et vous, vous êtes là pour me servir de couverture en prétendant être en plein reportage sur ce restaurant, dans le cas improbable où nous nous ferions surprendre. Et, visiblement, aussi pour faire des commentaires indélicats.
- Avouez que vous aimez juste fourrer votre nez pointu dans les affaires des autres.
- Les affaires de coeur sont une exception. Habituellement, elles m'indiffèrent, mais là il est question de mes deux meilleures amies dont une grande asperge gaffeuse en série. Accordez-moi un peu de crédit, vil vilipendeur.
- Bien, bien.
- Et mon nez n'est pas pointu.
- Il est adorable.
- Taisez-vous et passez-moi votre appareil photo, et vite.

- Avouez que ça valait bien une soirée et un rouleau de pellicule.
- Je ne m'attendais pas à passer cette soirée à espionner deux adolescentes, mais de toute façon je vous dois probablement bien ça et plus encore, oui.
- Ah, mon cher Œil, mais c'est que vous êtes touchant. Vous tenez des comptes ?
- Pas vraiment, mais vous m'avez tout de même sauvé la mise un certain nombre de fois, si je ne m'abuse.
- Le contraire aussi.
- Moins souvent, me semble-t-il.
- Eh bien, je mettrai un point d'honneur à vous sauver la vie encore une fois la prochaine fois que j'en aurai l'occasion, si ça vous endettera pour une soirée de plus.
- Vous m'émouvez, je crois que je vais avoir la larme à l'oeil.
- C'est vrai, arrêtons ça avant que ça tourne au drame tragique.
- Et donc, ça vous arrive souvent de jouer les Cupidons ?
- Jamais. C'était un cas exceptionnel, vous dis-je.
- Vous êtes douée, pourtant, visiblement. Vous pourriez envisager une carrière de marieuse, si vous vous lassez un jour de courir après les bandits.
- Je ne crois pas, non, mon plan de retraite inclut une bergerie, un château et un accordéon.
- Un château ? Vous avez déjà le prince qui va avec ?
- Oh, je peux très bien devenir princesse toute seule.
- Vous ne vous embarrassez pas de romantisme...
- Parce que vous, si ? Je demande à voir, mon cher.

- ... Qu'est-ce que vous me faites là, monsieur Pierre Dupont ?
- ... Ficelle a mentionné que vous sembliez avoir un faible pour le chocolat ? Boulotte a recommandé les truffes de cette pâtisserie, on devrait pouvoir lui faire confiance.
- Et les fleurs ?
- Oh, les roses, c'est mon idée. Ma touche personnelle.
- Qui ne brille pas par son originalité.
- C'est ce que je craignais de vous entendre dire. Mais vous vouliez du romantique, n'est-ce pas ?
- Je parlais au figuré, vous savez.
- Je me suis dit que j'avais envie de prendre le risque ?
- ...
- ...
- ... On est le 15, vous savez.
- Je sais. Ça ne me fait pas marquer beaucoup de points, j'imagine.
- En effet.
- ... Vous allez me laisser entrer quand même ?
- Attendez, je termine d'admirer ce rare spectacle et de me tordre de rire intérieurement.
- De rien. Ça fait plaisir de voir que mes efforts vous auront au moins amusée.
- ... Entrez, mon pauvre Œil, et enlevez-moi cette veste horrible pendant que je vais chercher un vase et une chandelle à mettre sur la table.

fantômette, fic, pour:kcalb, auteur:avant-hier

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