Toutes les bonnes choses ont une fin, paraît-il...
Demain je rentre chez moi et après-demain... ahem ahem... je reprends les cours. Je dis ça comme si je disais "je retourne au combat". Peut-être parce que ça reste encore un métier tout nouveau pour moi, j'ai l'impression d'avoir tout oublié et que je ne saurai pas comment m'y (re)prendre mardi à 8h du mat. avec mes 32 petits sportifs... J'ai un
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Ah Jivago, comme tous j'ai vu le film qui je ne sais pas me laisse un sentiment de grande fresque et d'une bluette hollywodienne. On ne sait jamais si on aime vraiment ou pas.
Quant au livre, je me suis reprise à deux fois pour le lire, la première fois à 13 ans je devais être trop jeune pour pouvoir l'apprécier, je me suis arrêté au second chapitre. Quelques années plus tard je l'ai repris et si ce n'est pas un de mes auteur russe préféré, j'ai été emportée par le souffle épique de ce récit, cette description de la russie sur plusieurs années, mais j'ai été moins sensible aux sentiments de la petite histoire, peut-être que j'aurais une autre opinion aujourd'hui en le relisant.
C'est étrange mais en le lisant,(ton court OS), l'auteur qui me venait à l'esprit était Hemingway avec L'adieu aux armes (enfin j'espère que c'est le bon titre) avec cette infirmière dévouée qui est à la fois vecteur d'espoir, d'une vie nouvelle et le témoin de la vie qui s'en va.
L'analogie de la dame blanche céleste et de son uniforme est pertinente : c'est à la fois poétique et terrifiant, quand au connait le folklore qui associe la dame blanche des routes à la mort. Enfin la lune a toujours pour moi était une figure féminine, froide, bienveillante et lugubre et toujours avec une certaine aura fascinante, peut-être parce que c'est la personnification mystique que l'on peut observer sans être brûler par son éclat. Essaye avec le soleil et sans lunette de soleil !
Enfin, je crois que tu te trompes, ton histoire n'est pas lugubre, elle porte en elle une espérance en la capacité de vouloir survivre, d'être accompagné sur le chemin de la douleur et peut-être de la mort, de trouver un compagnon de route pour le passage.
PS : tu m'excuse pour ce commentaire décousu, vu l'heure ! Et non je ne suis pas insomniaque, j'étais endormi depuis plus de quatre heures avant d'être réveillé par une quinte de toux atroce. Arg, je vais faire comme Maguerite agoniser doucement, il ne me manque plus que l'homme et les camélias XD
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