ONE FINE WIRE
Oh, la famille, la famille !
Elle vous prouve à tous que vous me surestimez.
C’est vraiment très gentil et vraiment beau à entendre le : « Tu n’es pas comme les autres, tu es si ouverte d’esprit, tu ne juges pas facilement. »
Mais c’est très, très faux aussi. J’ai juste pas la patience ou la motivation pour me mêler de vos problèmes, chers gens, encore moins l’envie de casser vos jolis rêves pour me prendre en plus des insultes et des crises au téléphone toutes les cinq minutes.
Mais il m’arrive aussi d’être gentille et pleine d’attention : préparer une table spéciales retrouvailles entre cousines, par exemple et forcer le sourire parce que c’est loin de m’enchanter mais je ne veux pas les mettre mal à l’aise.
Sauf que fate is a bitch et qu’elle veut me stuffer très good : elles se cassent avant même de m’entendre parler. C’est classieux, n’est-ce pas ?
Je joue ensuite les déesses hautaines et je ne les reverrais jusqu’à leur départ. Aimez la France, aimez la sans moi !
Sinon, je n’ai plus de portable techniquement, mais il n’en reste pas moins que je souhaite de joyeuses fêtes à ceux et celles qui les fêtent, je vous aime pauvres malheureux et en avance, bon passage à une nouvelle année ! (Ouvrez la porte à minuit.)