Live Report: Kadavar, Satan's Satyrs et the Shrine au Ninkasi-Kao, 23 novembre 2015

Jan 02, 2016 10:31






Un petit retour sur le concert de Kadavar le 23 novembre 2015, au Ninkasi Kao à Lyon. Un livereport que je vous dois de longue date ! Certains ont peut-être déjà vu les photos poper sur mon Flickr depuis quelques semaines, mais je me dois d’y ajouter quelques mots.
Une belle soirée, puisque l’affiche regroupait trois autres groupes. Je n’ai pas pu voir le premier, Horizont, à cause du boulot (dont Anthony m’a dit beaucoup de bien), mais je suis arrivée à temps pour profiter d’une trentaine de minutes de Satan Satyr’s, un rock 70’s plus inspiré par le glam que par les Pink Floyd, mais somme toute de bonne facture.










A titre de curiosité, j’ai topé le tour premier album sur le stand (Wild Beyond Belief, édité en 2013 chez Bad Omen prod.): il y a une grande progression, je pense qu’il vaut mieux piocher dans les dernières productions, ne serait-ce que pour la qualité d’enregistrement ;) Un moment agréable, cependant.







Puis, on a enchaîné sur les gars de the Shrine, un groupe américain, qui a fait pas mal parler de lui, ces deux dernières années.







Bonne ambiance, esprit plus… US, je trouve, dans le sens où il y a moins cette référence presque lyrique ou démonstrative que l’on trouve dans le revival 70’s européen de ces dernières années. Je ne suis personnellement moins emballée musicalement, car je trouve les compo plus rentre dedans, et moins léchées, mais le show est très propre et le groupe assez pro sous ses allures rock’n roll. Et relativement photogénique ;)







Quant à Kadavar, je suis toujours en pamoison devant ce groupe, sur lequel je vous avais déjà fait un retour, lors d’un concert à Genève sur la précédente tournée.







Je suis assez fan de leur nouvel album, intitulé « Berlin ». Depuis leur signature sur Nuclear Blast, il y a indéniablement un virage un peu plus catchy et un mastering plus au goût du jour, mettant fortement en avant les basses… mais malgré tout, le groupe garde une vraie authenticité dans ses compositions, jamais répétées, et toujours renouvelées.







L’univers artistique évolue également de façon intéressante et surprenante. La pochette de Berlin reprend notamment une série de photographie argentiques réalisées à Berlin, avec un esprit 70’s propre au groupe, mais sans se perdre dans les éternels clichés d’une époque révolue. Les photographies réalisées par Elizavetha Porodina évoquent plus des gravures de modes éthérées qu’un calendrier routier au fond d’un club de bikers.







Et même sur scène, la prestation a été encore revue pour ajouter une ambiance et une esthétique au tout : si Tiger, le renommé batteur est toujours situé au centre de la scène, sur une sorte d’estrade, le jeu de lumière a changé. Des spots géométriques reprenant les formes triangulaires du logo du groupe, ont été ajoutés en fond de scène, habillant un peu la prestation d’une sorte de scénographie amusante. J’ai désespérément tenté de faire un portrait dans le triangle, mais techniquement, c’était un peu compliqué ! ;)







Quant à la setlist de cette soirée, c’était encore un habile mélange de nouveaux albums et de titres plus rodés, le tout avec une honnête énergie. Un groupe passionné et passionnant qui arrive à communiquer avec son public sans trait forcé ni posture de supériorité.
Merci au Ninkasi de m’avoir laissée entrer et prendre des photos de ce chouette concert !







Public concentré (encore un pauvre garçon qui aura fait les frais de ma passion pour les portraits d'inconnus):




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