Tout d'abord le manque de compréhension de tes proches m'étonne, tout en ne m'étonnant pas, au final. Lors des décisions importantes de notre vie on est parfois bien surpris de nos proches que l'on croyait alors connaître. Cela blesse mais nous renforce au final, on se révèle davantage.
Tu peux être fière de cette superbe évolution que je comprends et à laquelle j'aspire moi aussi. Rien de tel qu'un retour à la terre, à la simplicité et face à la grandeur de la nature. Se détacher de tout ce monde matériel et superficiel procure un bien être intense qui ne demande qu'à être renouveler. Et ta détermination m'épate, tu es humble mais je trouve ton évolution impressionnante, tant de force et de vigueur. Dépasser ses limites, c'est se sentir vivre. Tout comme toi je me sens (déjà) opprimée et aspire à respirer la nature à pleins poumons ! Difficile seule, je trouve, en espérant que je puisse changer cela cette année à venir, en vivant seule.
Sur ce j'espère sincèrement pouvoir te voir en fin de semaine, sur Lyon, si tu peux :) En attendant de tes nouvelles je te souhaite surtout un très bon rétablissement, Je t'embrasse, Camille.
Oui, je vois bien ce que tu veux dire: je suppose que ton choix pour le végétarisme, et plus récemment pour un mode d'alimentation Vegan, a du emballer tes proches aussi? ^^ Ceux qui nous aiment pour ce que l'on est finissent par comprendre et accepter ces choix qui les dépassent; pour d'autres, c'est un révélateur du fossé toujours plus grand qui nous sépare! ;) Bref, ces choix de vie sont salvateurs, quoi qu'il en soit, car, comme nous en parlions une fois: ils permettent de mettre notre vie en adéquation avec nos convictions, et il n'y a pas de plus grande satisfaction que de vivre comme bon nous semble (au sens propre de l'expression, et sans connotation épicuriste! C'est à dire comme il nous parait bon et juste de le faire).
Je te remercie pour tes gentils mots: je sais que tu cours aussi, et donc que tu trouve au fond de toi ces ressources insoupçonnées! Tu verras, on ne cesse d'être émerveillées par elles, tandis que l'effort et la douleur pour les mobiliser ne cesse de nous rendre plus humble. Je trouve ça très paradoxal, et comme je le disais à un ami, un très bel enseignement d'humanité: faire son maximum en se souvenant de notre toute petite place.
Je suis contente de lire que tu aspire à ce rapport charnel avec la nature. Je le savais déjà un peu, depuis que l'on s'écrit! ;) Mais je crois sincèrement que seule, c'est encore la meilleure façon d'en profiter. Même pour une fille. C'est souvent cette barrière psychologique que l'on se met: mais personnellement, je n'ai pas peur toute seule en montagne ou dans la nuit. Je pense qu'on court beaucoup plus de dangers au milieu d'une gare bondée ou dans un centre-ville de nuit. Mais l'on a tellement été éduquées à rester là où il est convenu que l'on soit: c'est très dur à surmonter, parfois.
Je te redis pour la fin de semaine, mais ça me parait difficile, hélas! :( Je te renvois un texto pour te dire. A bientôt dans tous les cas, je t'embrasse.
Exactement. Le végétarisme est à peu près passer mais le veganisme, je n'ose en parler. La nourriture est un sujet qui peut fâcher, à la maison... Mais comme tu le dis, lorsqu'on trouve le mode de vie qui nous convient, avec lequel on se sent complet et épanoui, la famille et les personnes réfractaires ne disent rien car ils voient le bonheur qui s'en émane. Et le plus important dans la vie est de se sentir bien, d'être heureux, car elle est déjà assez courte comme ça.
Je ne trouve pas cette envie de se dépasser et de prendre conscience de la valeur des choses, de l'immensité de la nature et de notre petitesse paradoxal. On l'a fait pendant des siècles entiers dans certains pays, et ces traditions sont humbles, nobles et sages. Tout l'inverse des sociétés de consommation ! C'est sûrement pour cela que tu trouves cela paradoxal, car la société de consommation est tellement intégrée dans notre quotidien qu'on perd la valeur de tout, et l'essence de tout.
C'est certainement une barrière psychologique, oui. Au final tu as bien raison, nous ne sommes "en sécurité" que chez nous, dans des milieux que nous connaissons. Et pourtant nous risquons bien plus en allant en ville, peut-être est-ce parce qu'en ville il y a d'autres humains que l'on se dit que nous sommes en sécurité ? La nature est imprévisible et nous fait donc peur, mais si on apprend à la connaître comme on a appris à aller se balader seule en campagne ça devrait aller. Après on craint souvent le mal inconnu, les violeurs et compagnie... C'est sûrement et surtout ça, je pense.
C'est dommage ! Mais, cette année je serai à Clermont-Ferrand, peut-être auras-tu l'occasion de venir là-bas, ou sur le Puy-de-Dôme ? De mon côté j'espère bien voyager et découvrir le coin aussi, peut-être Grenoble :)
Tout d'abord le manque de compréhension de tes proches m'étonne, tout en ne m'étonnant pas, au final. Lors des décisions importantes de notre vie on est parfois bien surpris de nos proches que l'on croyait alors connaître.
Cela blesse mais nous renforce au final, on se révèle davantage.
Tu peux être fière de cette superbe évolution que je comprends et à laquelle j'aspire moi aussi.
Rien de tel qu'un retour à la terre, à la simplicité et face à la grandeur de la nature. Se détacher de tout ce monde matériel et superficiel procure un bien être intense qui ne demande qu'à être renouveler.
Et ta détermination m'épate, tu es humble mais je trouve ton évolution impressionnante, tant de force et de vigueur. Dépasser ses limites, c'est se sentir vivre. Tout comme toi je me sens (déjà) opprimée et aspire à respirer la nature à pleins poumons !
Difficile seule, je trouve, en espérant que je puisse changer cela cette année à venir, en vivant seule.
Sur ce j'espère sincèrement pouvoir te voir en fin de semaine, sur Lyon, si tu peux :)
En attendant de tes nouvelles je te souhaite surtout un très bon rétablissement,
Je t'embrasse,
Camille.
Reply
Oui, je vois bien ce que tu veux dire: je suppose que ton choix pour le végétarisme, et plus récemment pour un mode d'alimentation Vegan, a du emballer tes proches aussi? ^^ Ceux qui nous aiment pour ce que l'on est finissent par comprendre et accepter ces choix qui les dépassent; pour d'autres, c'est un révélateur du fossé toujours plus grand qui nous sépare! ;) Bref, ces choix de vie sont salvateurs, quoi qu'il en soit, car, comme nous en parlions une fois: ils permettent de mettre notre vie en adéquation avec nos convictions, et il n'y a pas de plus grande satisfaction que de vivre comme bon nous semble (au sens propre de l'expression, et sans connotation épicuriste! C'est à dire comme il nous parait bon et juste de le faire).
Je te remercie pour tes gentils mots: je sais que tu cours aussi, et donc que tu trouve au fond de toi ces ressources insoupçonnées! Tu verras, on ne cesse d'être émerveillées par elles, tandis que l'effort et la douleur pour les mobiliser ne cesse de nous rendre plus humble. Je trouve ça très paradoxal, et comme je le disais à un ami, un très bel enseignement d'humanité: faire son maximum en se souvenant de notre toute petite place.
Je suis contente de lire que tu aspire à ce rapport charnel avec la nature. Je le savais déjà un peu, depuis que l'on s'écrit! ;) Mais je crois sincèrement que seule, c'est encore la meilleure façon d'en profiter. Même pour une fille. C'est souvent cette barrière psychologique que l'on se met: mais personnellement, je n'ai pas peur toute seule en montagne ou dans la nuit. Je pense qu'on court beaucoup plus de dangers au milieu d'une gare bondée ou dans un centre-ville de nuit. Mais l'on a tellement été éduquées à rester là où il est convenu que l'on soit: c'est très dur à surmonter, parfois.
Je te redis pour la fin de semaine, mais ça me parait difficile, hélas! :(
Je te renvois un texto pour te dire. A bientôt dans tous les cas, je t'embrasse.
Reply
Mais comme tu le dis, lorsqu'on trouve le mode de vie qui nous convient, avec lequel on se sent complet et épanoui, la famille et les personnes réfractaires ne disent rien car ils voient le bonheur qui s'en émane. Et le plus important dans la vie est de se sentir bien, d'être heureux, car elle est déjà assez courte comme ça.
Je ne trouve pas cette envie de se dépasser et de prendre conscience de la valeur des choses, de l'immensité de la nature et de notre petitesse paradoxal. On l'a fait pendant des siècles entiers dans certains pays, et ces traditions sont humbles, nobles et sages. Tout l'inverse des sociétés de consommation ! C'est sûrement pour cela que tu trouves cela paradoxal, car la société de consommation est tellement intégrée dans notre quotidien qu'on perd la valeur de tout, et l'essence de tout.
C'est certainement une barrière psychologique, oui. Au final tu as bien raison, nous ne sommes "en sécurité" que chez nous, dans des milieux que nous connaissons. Et pourtant nous risquons bien plus en allant en ville, peut-être est-ce parce qu'en ville il y a d'autres humains que l'on se dit que nous sommes en sécurité ? La nature est imprévisible et nous fait donc peur, mais si on apprend à la connaître comme on a appris à aller se balader seule en campagne ça devrait aller. Après on craint souvent le mal inconnu, les violeurs et compagnie... C'est sûrement et surtout ça, je pense.
C'est dommage !
Mais, cette année je serai à Clermont-Ferrand, peut-être auras-tu l'occasion de venir là-bas, ou sur le Puy-de-Dôme ? De mon côté j'espère bien voyager et découvrir le coin aussi, peut-être Grenoble :)
Bonne semaine,
Repose-toi bien,
Bises.
Reply
Leave a comment