. Pneumatique Concert .

Jul 01, 2006 16:51

The Strokes - 29 Juin 2006

12 Décembre 2005, le Trabendo une poignée de privilégiés assiste au premier concert du quintet New-yorkais pour la sortie de leur nouvel album « First Impressions of Earth ».
30 Juin 2006, le Zénith est complet depuis quelques mois, les frustrés de la première vague peuvent enfin se réjouir.

20h10 . De loin on entend déjà retentir les premières notes d’Eagles of Death Metal, un des nombreux side-project de Josh Homme ( leader des Queens Of the Stone Age )
Une fois sur les lieux, il s’avère rapidement que la première partie n’est pas a la hauteur ( ndlr : dans un premier temps, les Dirty Pretty Things devaient faire la première partie ) .
Musicalement assez inintéressant, magma sonore, confusion d’influences mal di-gérées .
La prestation de Josh Homme laisse a désirer ( back in the 70’s + moustache + rockeur de chantier + traversée de la scène a cloche pied ) . Le choix de cette première partie est assez peu judicieux quand on pense au concert des Strokes de 2003 dans cette même salle, inauguré ( entre autres ) par  les Kings of Leon .
Seul moment qui suscite mon intérêt, l’arrivée sur scène de Fabrizio Moretti ( batteur des Strokes )  . Le dernier morceau se fera donc a deux batteries, démarche originale qui ne sauvera cependant pas l’honneur .

21h15 . Strokes se font attendre . Zenith plein a craquer .  public relativement varié quoi que majoritairement composé de très jeunes gens et de filles déjà surexcitées .
On notera le choix O combien pertinent de la musique choisie pour l’entre-deux, a savoir quelque chose qui s’approchait dangereusement ( si ça n’était pas ça ) d’Angels and Airwaves, le nouveau projet d’un des membres de blink 182  .

21h40 . L’hystérie collective commence sur les notes de Juicebox, premier single du dernier album .
C’est tout juste si l’on entend Casablancas et sa voix très imparfaite .
Malgré ce que j’ai pu entendre postérieurement, le son est approximatif mais pas si mauvais que ça lorsqu’on connaît la réputation de la salle ..
Lumière grandiose qui, comme s’il y en avait besoin, conforte le groupe dans une prestation très énergique .
Le quartet de tete - Casablancas, Valensi, Hammond et Fraiture - est beaucoup plus mobile sur scène qu’auparavant . Albert Hammond en particulier, qui, tout de blanc vêtu,  reproduit parfaitement le jeu de scène d’un guitare héro échappé de Woodstock.
Le Public est remonté , a l’exception d’un aigri qui hurlera presque entre toutes les chansons de la fin du set   «Bouge ton cul feignasse» .

S’enchaîneront  beaucoup de titres du premier album (à ma grande surprise) et les titres phares du dernier : Is this it, last nite, the modern age, someday, hard to explain / You only live once, heart in a cage, on the other side, electricityscape ou encore Ask me Anything, un tête a tête entre Julian Casablancas et Nick Valensi au melotron ( a noter que les briquets sont désormais remplacés par les écrans bleuâtres des portables )
L’album « Room on Fire » est assez peu mis en avant : Reptilia, 12:51.
Deuxième surprise, le groupe dépassera enfin l’heure de jeu avec son rappel qui achèvera de ravir les foules en interprétant, entre autres, les fameux New York City Cops et Take it or Leave it .
Julian ponctuera l’ensemble, non sans humour, d’un « allez les bleus » .

Petit hic : Les lumières sont a peine rallumées que Bob Marley se met a brailler . Pertinence de choix, tact .
Quoi qu’il en soit, grande impression que ce concert des Strokes qui honorent les Eurockennes ce week-end même, pour ceux qui les auraient manqués .






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