Dec 12, 2008 14:05
Ce qui est bien quand on touche le fond, est que le seul mouvement possible est ascendant. Je suis en remontée depuis une petite semaine, avec des hauts et des bas bien sûr mais un regain, non pas de confiance, mais de hargne et d'envie.
Tout à commencé samedi dernier où, après avoir passé une partie de la nuit de jeudi et la journée de vendredi à, enfin, parler avec Chris de ce que je vivais ,j'ai eu le sentiment d'une grande libération intérieure. Libération fort bienvenue car concordante avec l'entreprise difficile, quasi herculéenne de rangement intégral de l'appartement et du salon plus particulièrement (qui est là où est mon bureau et donc ma pièce à vivre). Depuis hier soir, excepté la chambre, je peux dire que l'entreprise est réussie, mon lieu de vie est à l'image de ce que j'aimerais pour mon intérieur, débarrassé du surperflus, ou presque.
Aujourd'hui j'ai continué la finalisation de ce mouvement ascendant de rangement et mise en ordre en réglant mon inscription à la fac, avec chose amusante l'utilisation d'une vieille photo d'identité, qui en faite était dans les fichiers de l'université. C'est amusant car c'est quelque part reprendre ce que je trouvais de mieux en moi à ce moment là pour l'adjoindre à ce qui sera le futur meilleur en moi de maintenant.
Avant, ou après les partiels, je vais enterprendre une visite chez un psy, je ne sais pas encore quel type de spy je vais aller voir, mais je pense avoir besoin de quelqu'un avec qui converser, me confronter et me mettre en colère. Car même si je suis dans un mouvement ascendant je sens en moi encore trop de choses, d'une part une colère diffuse, pour à peu près tout et n'importe quoi, n'improte quand, une empathie souvent envahissante et difficilement maitrisable, ainsi que des bouffées d'émitions qui, positives ou non, me provoque un dérangement de l'être. Je ne tiens pas à atteindre une ataraxie, un détachement stoïcien, mas j'aimerais pouvoir bien vivre et collaborer avec mes émotions, sans me sentir débordée et prise en otage.
J'ai aussi envie de retrouver ma place dans la sphère de la théorie. Je pense avoir la maturité suffisante pour y retourner sans rompre avec l'agir et le concret. Je crois même avoir enfin compris que les deux sont liés, et que leur conjugaison était juste une nécessité pour mon épanouissement psychique, réussir à doser les deux étant le challenge des deux prochaines années. En fait je n'ai plus peur du concept et de sa difficulté, je n'ai plus peur d'échouer à comprendre. La difficulté inhérente à l'entreprise philosophique, et plus largement à l'entreprise théorique, amène à un échec dépassable, à un moment ou à un autre. Je vais aussi essayé d'écrire plus par ici, je ne sais pas encore quoi, et si possible avec des phrases simples. L'importance, à l'heure actuelle, de la phrase simple est qu'elle est uen manière de limiter l'expression chaotique, et par là de mieux cerner et comprendre.
J'aimerais, un jour, aussi, faire du théâtre juste pour sortir mes tripes.