Gyôza Powaaa!!!
Ohayou gozaimasu ! Konnichiwa ! Konbanwa ! (rayez les mentions inutiles)
Voici donc mon tout premier article, qui est donc consacré aux gyôzas, ce met absolument parfait et délicieusement addictif J
Bon je tiens à préciser que je rédige cet article tout en étant convaincue d’être victime d’une sombre malédiction qui m’empêche de manger des gyôzas (quand même trois tentatives en une semaine qui ont toutes échoué, mais ceci est une autre histoire).
Les gyôzas sont des raviolis au porc servis avec une sauce soja un peu vinaigrée. Ce plat assez populaire au Japon se trouve venir du Nord de la Chine (de leur joli petit nom jiaozi).
N’en ayant jamais fait moi-même, j’ai écumé une bonne dizaine de site proposant des recettes, toutes très appétissantes et bien illustrées, histoire de me torturer un peu.
Donc mis à part la pâte à gyôza sur laquelle je ne m’étendrai pas (moult solutions existant pour s’en procurer), parmi les ingrédients nous trouvons en première place le porc haché, le chou vert et le gingembre (ingrédients indispensables me direz-vous).
Vient ensuite une « étrangeté » de la nature : le nira (lahé en chinois), un truc étrange que l’évolution a placé entre le poireau et la ciboulette, mais qu’on peut à priori remplacer par de l’oignon nouveau… (j’aime les végétaux asiatiques :D)
Bon, pour la suite c’est un peu « chacun fait comme il veut »… Alors ya ceux qui salent et poivrent (à la française je dirais), ceux qui aiment l’ail, ceux qui n’utilisent que de l’huile de sésame, d’autres qui préfèrent l’huile végétale (appellation on ne plus vague) et les gourmands qui utilisent les deux.
Nous arrivons maintenant à un autre point crucial de la préparation : mirin ? Sake et sucre ? (association censée remplacer le mirin) sake et mirin ? (Haaa ???) Œuf or not œuf ?
Et je n’ose même pas aborder le sujet de la sauce (ma solution : trouvez-en de la « toute prête » ça vous évitera des maux de tête !)
Bon vous l’aurez compris, la recette est adaptable en fonction de ce vous aurez sous la main le jour où vous déciderez de vous lancer dans l’aventure. Pour ma part, je vais encore un peu chercher un restau dans lequel les gyôzas n’auront pas encore été portés disparus avant de tenter quoique ce soit.
Revenons à la dégustation des gyôzas. Les Japonais en mangent avec les ramens, mais, heureusement pour nous, en France on en trouve dans presque tous les restaus type sushi-maki-yakitori, et dans pas mal de restaurant plus traditionnels, tels que ceux de la rue Sainte Anne dans notre chère capitale.
Malgré la recette qui m’a presque donné la migraine je milite toujours pour la reconnaissance du Gyôza (avec un grand G) et j’ose espérer que la curiosité de certains aura été attisée =) Allez-y (avec ma bénédiction)! Goutez-y (attention à l’addiction)!