Ficclets - Original (Sortir du Coquillage) : Sweettalk et Not In This Life
Fandom : Original (Sortir du Coquillage)
Personnages/Pairing : Ian/Lucy
Rating : G
Titre : Sweettalk
Claimer : MINE.
Note : Ecrit sur le prompt "Vous croyez aux miracles mademoiselle ? - Pas aujourd'hui, non." [Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain] de shakeskp pendant le marathon_prompt de ce week-end.
Ian la regardait. Elle était encore endormie et laissait paresseusement les premiers rayons de leur premier matin ensemble reluquer son corps à peine caché par les draps froissés. Ses cheveux noirs étaient un désordre qui contrastait comiquement avec la sérénité de l'instant. L'avocat eut un sourire attendri. Lucy n'était absolument pas la même femme qu'hier et ça lui plaisait, il aimait bien découvrir de nouvelles facettes de sa personnalité. Elle dormait paisiblement, un bras replié à côté de la tête et ses lèvres à peine entrouvertes laissaient le jeune homme rêveur. Il allongea le bras avec lenteur comme pour ne pas troubler la quiétude ambiante et promena distraitement son index sur la bouche de la jeune femme. Le tour, la pulpe, les commissures et l'intérieur, un tout petit peu, parce que c'était tentant.
L'aînée Trevelyan émit un petit grommellement plaintif, se tordit sur le côté et tourna la tête. Ian rit. Il était bêtement heureux. Se réveiller à côté de Lucy lui procurait un bonheur idiot et il appréciait le moment. C'était un plaisir simple mais il se retrouvait à avoir envie de ces petites choses du quotidien avec elle et de ce qu'il en voyait, ça avait l'air très plaisant. Quand il y repensait, leur début avait eu peu de chances d'aboutir à cela. Ian se demandait encore comment il avait réussi à faire céder cette armure de distance dans laquelle la juge s'était enfermée mais en y réfléchissant un peu plus, il se dit que la réponse ne l'intéressait pas tant que ça. Le résultat était bien la seule chose qui comptait. Même si ça relevait presque du miracle.
Lucy battit des paupières et ouvrit les yeux. Elle regarda Ian qui l'observait toujours, ce sourire détestablement sucré ne décollant pas de son visage. Fronçant les sourcils, elle l'interrogea silencieusement. Le jeune homme rit et demanda d'un ton qui se voulait mystérieux :
« Vous croyez aux miracles, mademoiselle ? »
Nouveau froncement de sourcils. Mécontentement affiché. On ne courtisait pas Lucy Trevelyan de grand matin.
« Pas aujourd'hui, non. » lâcha-t-elle en lui tournant le dos
Ian se sentit un peu vexé malgré lui. Ce n'était visiblement pas ce matin que Lucy serait gracieuse avec lui...
Fin
*****
Fandom : Original (Sortir du Coquillage)
Personnages/Pairing : Ian et Lucy
Rating : PG - 13
Titre : Not In This Life
Claimer : MINE.
Note : Ecrit sur le prompt "Le divorce n'a jamais été une option" de shakeskp pendant le marathon_prompt de ce week-end.
« Ian, tais-toi, tu m'agaces ! »
Lucy était de fort méchante humeur. Elle n'arrivait pas à remettre la main sur ce foutu dossier important, qu'en plus elle devait traiter aujourd'hui. Un dossier, pourtant, ça ne se volatilise pas comme ça si ? D'autant que ce n'était pas juste une chemise avec trois feuilles de battant en duel à l'intérieur non, c'était le bon dossier, la grosse affaire qui marque et qu'on n'oublie pas comme ça. Elle trouvait donc inconcevable et physiquement impossible, se connaissant, d'avoir juste pu laissé traîner ces feuilles pourtant cruciales dans un coin ou sous une des petites pyramides - pas aussi stables que celles des Égyptiens cela étant - en équilibre plus que précaire qui jonchaient son bureau. Le temps pressait et elle devait absolument mettre la main dessus. Il était hors de question qu'elle partît sans. Oui mais voilà, c'était sans compter sur l'aide précieuse d'un Ian en congé qui, assis négligemment sur sa chaise de bureau, la regardait fourrager, disparaître presque sous les papiers en tous genres et ressortir en râlant que rien n'était à sa place, qu'elle aurait dû ranger... Bien sûr, pour ne rien enlever à l'agréable de la situation il ne se privait pas d'une ou deux petites remarques de son cru :
« Eh bien madame la juge ? Trop occupée à convoler, vous en avez oublié de travailler ? Quel manque de sérieux...
- Et à qui est-ce la faute si je convolais, maître Barnhill ? »
Les guillemets autour du verbe étaient audibles. Ian adorait la taquiner juste pour l'obliger à répartir et prolonger la conversation. A force, il avait appris à retourner l'immense fierté de l'aînée Trevelyan contre celle-ci pour le simple but de s'en amuser. Une distraction comme une autre. Un sport qu'il pratiquait comme ça à ses heures perdues - avec pourtant beaucoup d'assiduité, trouvait-elle -, lorsque vraiment il n'avait rien d'autre à faire. Comme tiens par exemple, aujourd'hui ! En temps normal elle se serait fait une joie de le remettre à sa place d'une voire deux - suivant si elle était en forme et très agacée ou juste un peu - réparties bien cherchées mais les circonstances n'étaient justement pas normales. Elle n'avait pas de temps à consacrer à ces petites joutes verbales.
« Sérieusement Lucy, je suis étonné et ce n'est pas un compliment : j'aurais pensé qu'une jeune femme telle que toi aurait une méthode de tri et rangement digne de ce nom et la professerait avec fierté à tous les ignares de ton entourage... »
La jeune femme s'arrêta net, lui adressa un regard désespéré qui voulait dire « Au pire, tais-toi. Juste deux minutes » et un soupir lourd de lassitude. L'avocat eut un petit rire et poursuivit :
« Non Lucy, le divorce, même à l'amiable, n'a jamais été une option. » lâcha-t-il en observant ses ongles d'un air satisfait
« C'est vrai, » admit-elle après un temps de réaction « ça ne me serait jamais venu à l'esprit. »
Ian observa lui aussi un temps de réaction. Plutôt long d'ailleurs. Avait-il rêvé quand il avait entendu Lucy, cette Lucy qui ne murmurait des mots d'amour qu'au creux de l'oreiller après une nuit bien remplie, dire qu'elle n'aurait jamais envisagé de divorcer de lui ? Il n'osait y croire. C'était trop beau pour être vrai. Il devait à tout prix entendre cette phrase une seconde fois. Vite, un dictaphone. Qu'il immortalise ce moment d'anthologie et se le repasse dans les moments de doute.
« Tu... tu es sérieuse Lucy ?
- Bien sûr, » sourit-elle « ça ne te semble pas évident peut-être ?
- S-si, enfin c'est juste que... je ne m'attendais pas à ce que tu dises ça...
- Un peu de logique Ian. Si le divorce n'a jamais été une option, c'est parce que je m'enfermerai dans le couvent le plus reculé de Grande-Bretagne avant d'accepter la moindre demande en mariage... »
Ah, oui, dit comme ça...
Fin
Personnages/Pairing : Ian/Lucy
Rating : G
Titre : Sweettalk
Claimer : MINE.
Note : Ecrit sur le prompt "Vous croyez aux miracles mademoiselle ? - Pas aujourd'hui, non." [Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain] de shakeskp pendant le marathon_prompt de ce week-end.
Ian la regardait. Elle était encore endormie et laissait paresseusement les premiers rayons de leur premier matin ensemble reluquer son corps à peine caché par les draps froissés. Ses cheveux noirs étaient un désordre qui contrastait comiquement avec la sérénité de l'instant. L'avocat eut un sourire attendri. Lucy n'était absolument pas la même femme qu'hier et ça lui plaisait, il aimait bien découvrir de nouvelles facettes de sa personnalité. Elle dormait paisiblement, un bras replié à côté de la tête et ses lèvres à peine entrouvertes laissaient le jeune homme rêveur. Il allongea le bras avec lenteur comme pour ne pas troubler la quiétude ambiante et promena distraitement son index sur la bouche de la jeune femme. Le tour, la pulpe, les commissures et l'intérieur, un tout petit peu, parce que c'était tentant.
L'aînée Trevelyan émit un petit grommellement plaintif, se tordit sur le côté et tourna la tête. Ian rit. Il était bêtement heureux. Se réveiller à côté de Lucy lui procurait un bonheur idiot et il appréciait le moment. C'était un plaisir simple mais il se retrouvait à avoir envie de ces petites choses du quotidien avec elle et de ce qu'il en voyait, ça avait l'air très plaisant. Quand il y repensait, leur début avait eu peu de chances d'aboutir à cela. Ian se demandait encore comment il avait réussi à faire céder cette armure de distance dans laquelle la juge s'était enfermée mais en y réfléchissant un peu plus, il se dit que la réponse ne l'intéressait pas tant que ça. Le résultat était bien la seule chose qui comptait. Même si ça relevait presque du miracle.
Lucy battit des paupières et ouvrit les yeux. Elle regarda Ian qui l'observait toujours, ce sourire détestablement sucré ne décollant pas de son visage. Fronçant les sourcils, elle l'interrogea silencieusement. Le jeune homme rit et demanda d'un ton qui se voulait mystérieux :
« Vous croyez aux miracles, mademoiselle ? »
Nouveau froncement de sourcils. Mécontentement affiché. On ne courtisait pas Lucy Trevelyan de grand matin.
« Pas aujourd'hui, non. » lâcha-t-elle en lui tournant le dos
Ian se sentit un peu vexé malgré lui. Ce n'était visiblement pas ce matin que Lucy serait gracieuse avec lui...
Fin
*****
Fandom : Original (Sortir du Coquillage)
Personnages/Pairing : Ian et Lucy
Rating : PG - 13
Titre : Not In This Life
Claimer : MINE.
Note : Ecrit sur le prompt "Le divorce n'a jamais été une option" de shakeskp pendant le marathon_prompt de ce week-end.
« Ian, tais-toi, tu m'agaces ! »
Lucy était de fort méchante humeur. Elle n'arrivait pas à remettre la main sur ce foutu dossier important, qu'en plus elle devait traiter aujourd'hui. Un dossier, pourtant, ça ne se volatilise pas comme ça si ? D'autant que ce n'était pas juste une chemise avec trois feuilles de battant en duel à l'intérieur non, c'était le bon dossier, la grosse affaire qui marque et qu'on n'oublie pas comme ça. Elle trouvait donc inconcevable et physiquement impossible, se connaissant, d'avoir juste pu laissé traîner ces feuilles pourtant cruciales dans un coin ou sous une des petites pyramides - pas aussi stables que celles des Égyptiens cela étant - en équilibre plus que précaire qui jonchaient son bureau. Le temps pressait et elle devait absolument mettre la main dessus. Il était hors de question qu'elle partît sans. Oui mais voilà, c'était sans compter sur l'aide précieuse d'un Ian en congé qui, assis négligemment sur sa chaise de bureau, la regardait fourrager, disparaître presque sous les papiers en tous genres et ressortir en râlant que rien n'était à sa place, qu'elle aurait dû ranger... Bien sûr, pour ne rien enlever à l'agréable de la situation il ne se privait pas d'une ou deux petites remarques de son cru :
« Eh bien madame la juge ? Trop occupée à convoler, vous en avez oublié de travailler ? Quel manque de sérieux...
- Et à qui est-ce la faute si je convolais, maître Barnhill ? »
Les guillemets autour du verbe étaient audibles. Ian adorait la taquiner juste pour l'obliger à répartir et prolonger la conversation. A force, il avait appris à retourner l'immense fierté de l'aînée Trevelyan contre celle-ci pour le simple but de s'en amuser. Une distraction comme une autre. Un sport qu'il pratiquait comme ça à ses heures perdues - avec pourtant beaucoup d'assiduité, trouvait-elle -, lorsque vraiment il n'avait rien d'autre à faire. Comme tiens par exemple, aujourd'hui ! En temps normal elle se serait fait une joie de le remettre à sa place d'une voire deux - suivant si elle était en forme et très agacée ou juste un peu - réparties bien cherchées mais les circonstances n'étaient justement pas normales. Elle n'avait pas de temps à consacrer à ces petites joutes verbales.
« Sérieusement Lucy, je suis étonné et ce n'est pas un compliment : j'aurais pensé qu'une jeune femme telle que toi aurait une méthode de tri et rangement digne de ce nom et la professerait avec fierté à tous les ignares de ton entourage... »
La jeune femme s'arrêta net, lui adressa un regard désespéré qui voulait dire « Au pire, tais-toi. Juste deux minutes » et un soupir lourd de lassitude. L'avocat eut un petit rire et poursuivit :
« Non Lucy, le divorce, même à l'amiable, n'a jamais été une option. » lâcha-t-il en observant ses ongles d'un air satisfait
« C'est vrai, » admit-elle après un temps de réaction « ça ne me serait jamais venu à l'esprit. »
Ian observa lui aussi un temps de réaction. Plutôt long d'ailleurs. Avait-il rêvé quand il avait entendu Lucy, cette Lucy qui ne murmurait des mots d'amour qu'au creux de l'oreiller après une nuit bien remplie, dire qu'elle n'aurait jamais envisagé de divorcer de lui ? Il n'osait y croire. C'était trop beau pour être vrai. Il devait à tout prix entendre cette phrase une seconde fois. Vite, un dictaphone. Qu'il immortalise ce moment d'anthologie et se le repasse dans les moments de doute.
« Tu... tu es sérieuse Lucy ?
- Bien sûr, » sourit-elle « ça ne te semble pas évident peut-être ?
- S-si, enfin c'est juste que... je ne m'attendais pas à ce que tu dises ça...
- Un peu de logique Ian. Si le divorce n'a jamais été une option, c'est parce que je m'enfermerai dans le couvent le plus reculé de Grande-Bretagne avant d'accepter la moindre demande en mariage... »
Ah, oui, dit comme ça...
Fin