Et cependant voilà des siècles innombrables... ( Parias )

Nov 28, 2010 20:02

Titre : n/a
Auteur : Fufu
Fandom : Canon ( Parias )
Rating : NC-17
Warnings : Mind Fuck, Non con, Violence
Résumé : Version alternative, du point de vue de Lame-Tempête, d'une nouvelle publiée dans Parias du point de vue de Floridas
NB : Citation du LJ-Cut de Baudelaire, Les fleurs du Mal


            Le Général s’étira paresseusement avant de se lever et de passer rapidement ses vêtements, puis le plastron massif et les jambières de son armure. Il laissa le reste des pièces en acier soigneusement rangées dans la tente qu’il s’était fait installer en catastrophe la veille par quelques esclaves Elfes effarouchés. Il n’aurait pas besoin de la protection complète de son armure pour venir à bout de quelques pauvres Humains pathétiques, sorciers ou pas. Même leur chef, le prétendument tout puissant Loki, ne serait probablement que du menu fretin face au Vandaar.

Il sortit d’un pas léger, s’étirant à nouveau comme pour saluer les Cieux qui étaient son royaume. Aujourd’hui allait certainement être un beau jour. Il allait enfin pouvoir se défouler. La guerre qui opposait les Elfes d’Amalanthe aux Mages de Sang de Loki s’éternisait, et il avait décidé d’y prendre part. Il doutait qu’aucun des ridicules souverains de pacotille des Elfes s’en formalise, au contraire. Il avait toujours été un apport conséquent aux armées des Elfes, quand d’aventure il décidait d’y prendre part.

Et il avait décidé qu’il y prendrait part, cette fois. Son esprit avait soif de bataille, ses armes soif de sang et son corps… Il eut un petit sourire satisfait. Il avait satisfait la veille les besoins de son corps, qui l’avaient poussé à quitter le confort du palais du Prince bâtard des Elfes, dans lequel il se prélassait depuis plusieurs mois déjà. Cela faisait plusieurs mois aussi que son petit esclave était parti à la guerre. Il n’était pas inquiet, Floridas était fort… pour un Elfe. Mais il devait être là pour le satisfaire. C’était son rôle d’esclave.

Il s’était délecté comme jamais de voir le si précieux Prince des Elfes, bien qu’épuisé par les combats, se tordre de plaisir sous lui, et le réclamer encore et encore malgré la fatigue, malgré la lassitude, malgré le coût psychologique de plusieurs mois de guerre. Il était sien et il le resterait, qu’il le veuille ou non. Son esclave, sa poupée, son jouet, l’objet de tous ses désirs… Il secoua la tête avec un ricanement désabusé. Il devait être fatigué, lui aussi, pour penser à des inepties pareilles. Son corps et son esprit réclamaient un combat depuis bien trop longtemps, et il était temps de leur donner satisfaction.

Il fixa son ceinturon et fit jouer les lames effilées dans leur fourreau, se réjouissant du son de l’acier frottant sur l’acier. Il n’aurait pas besoin de lames pour tuer des Humains, ses griffes suffisaient, mais Tornade et Ouragan avaient elles aussi soif de sang. Elles voulaient quitter le fourreau qui les avait emprisonnées trop longtemps. Et avec un peu de chance, il tomberait sur un Elfe qu’il pourrait tuer, en l’absence de tout témoin.

Il fit finalement craquer ses articulations avant de s’éloigner d’un pas vif, pressé de pouvoir enfin prendre son bain de violence, la lumière écarlate du soleil levant allumant des reflets sanglants sur son armure.

C’était un véritable plaisir pour lui, d’habitude… Un délice physique, sa seule manière de s’abandonner enfin, dans la violence d’un champ de bataille. Mais il était agaçant de devoir poursuivre les Mages qui s’égaillaient sur son chemin comme des biches effarouchées, il était privé d’un véritable massacre réduit à devoir pourchasser des proies misérables, sans jamais ressentir ne serait-ce qu’un minimum l’aiguillon du danger. Les Elfes étaient faibles, mais ils étaient capables de tuer les Seigneurs des Cieux, ils avaient même vaincu leurs Seigneurs, les avaient fait chuter de leur piédestal. Grâce à leur nombre, grâce à leur ruse, grâce à l’orgueil des Seigneurs Dragons. Mais Lame-Tempête n’était pas comme eux. Il savait reconnaître la valeur des Elfes, quoiqu’ils restent des inférieurs. Il savait aussi qu’il n’y avait aucune valeur à reconnaître chez les Humains, et sa frustration augmentait d’autant. Il finit par rengainer ses armes d’un air dégoûté, se reposant une fois de plus uniquement sur ses griffes - et encore, uniquement pour les démons qui avaient la bêtise de ne pas fuir devant lui.

Même le combat prenait un goût amer, même la bataille ne trouvait plus grâce à ses yeux. Les Elfes lui avaient mis une laisse bien encombrante, en l’empêchant d’affronter les seuls adversaires qui n’auraient pas fui devant lui. Il était plus que jamais seul.

Il en était là de ses réflexions lorsqu’une douleur fulgurante le fit baisser les yeux sur les paumes de ses mains, pour voir son sang couler sur la poignée de ses armes. Il les leva vers ses yeux, constatant qu’elles étaient largement percées, une blessure nette, faite par une arme, et qui s’élargissait sous ses yeux comme si la lame fouaillait cruellement sa chair. Il sentit une fureur monstrueuse gonfler dans sa poitrine, alors que l’odeur du sang, de son sang, le prenait à la gorge. Jamais. Jamais encore son sang n’avait coulé, pas de cette façon, pas une blessure aussi humiliante, pas une blessure qu’il n’ait provoqué lui-même.

Il sentit les battements de son cœur s’accélérer alors qu’il regardait, comme hypnotisé, son sang couler le long de ses poignets, de ses coudes, de ses avant-bras. Un rugissement de rage enfla dans sa poitrine et monta vers les Cieux, son royaume, faisant fuir tous les êtres vivants alentour alors que Rafale descendait, assombrissant l’horizon de sa silhouette massive, inquiet pour son maître. Il n’avait aucune sympathie pour celui qui l’avait asservi durant des millénaires - les Dragons étaient des créatures intelligentes, après tout - mais il était comme le Vandaar, un exilé dans un monde qui n’était pas le sien, loin de tout ce qu’il connaissait. Il pencha sa tête majestueuse devant son maître, et si de la satisfaction brillait au fond de ses prunelles, de voir le fier général blessé et hagard, d’une brève injonction télépathique, il ramena son maître à la raison.

La rage menaçant à tout moment de perdre la raison, Lame-Tempête saisit le museau allongé de la bête, y enfonçant ses griffes d’acier, y laissant des traînées sanglantes, remplaçant son sang bleu par celui, carmin, du Dragon, grondant de colère alors que du sang emplissait sa bouche. Rafale se contenta de le fixer de son regard opalescent, le bombardant d’injonctions mentales au calme, ramenant de son mieux une étincelle de raison dans l’esprit embrumé du Vandaar.

C’est à ce moment qu’une nouvelle douleur intolérable déchira son flanc, faisant couler à flot son sang bleu, lui arrachant un nouveau rugissement. Les griffes d’acier labourèrent la peau tendre du cou du Dragon, qui entourait maintenant son maître d’un geste protecteur, ne laissant personne d’autre le voir dans un tel état de faiblesse, ne laissant à personne d’autre le plaisir de voir souffrir le Général Sanglant. Une rage démente faisait gronder sans discontinuer le Seigneur déchu, qui hurlait sa rage à la face du ciel qui l’avait rejeté, faisant battre son cœur puissant comme jamais il n’avait battu. Il ne pouvait pas mourir ! Pas de cette façon !

« Vous ne mourrez pas, Général Lame-Tempête… », fit la voix sifflante de Rafale dans sa tête.

Il regarda à nouveau ses mains et le sang qui les souillait, se laissant bercer par les injonctions apaisantes du Dragon, laissant le reptile intelligent le ramener à la raison, avant de saisir la noble tête de l’animal, passant sa main blessée dans les sillons sanglants qu’il avait tracés, mêlant son sang à celui de la bête qui était tout ce qui lui restait de sa grandeur d’antan.

-          Retrouve le Prince, Rafale, et retrouve-le vite, parce que si je meurs, c’est la fin pour toi aussi. Si ce ne sont pas les Elfes qui te tuent, mon précieux compagnon, mes frères le feront, souffla-t-il d’une voix doucereuse avant de sauter sur le dos du Dragon.

Rafale décolla, et le bruit de son vol lourd retentit dans toute la clairière. Il ne fallut pas plus d’une minute à la vue perçante du Dragon pour localiser le Prince et un simple sort de lévitation amena le Vandaar silencieusement au responsable de ses souffrances.

Voir cet Humain répugnant caresser sa propriété réveilla la rage démente qui sommeillant en lui et il lui brisa la nuque d’un geste sec sans que celui-ci ait vu sa mort venir. Alors qu’il écartait la main pour se débarrasser de son macabre fardeau, arrachant un hurlement de souffrance à l’Elfe lorsqu’il décrocha le cadavre de l’Humain, le faisant grogner de douleur à l’unisson, son regard se posa sur le Prince, les yeux clos, le menton fièrement dressé, tenant à peine sur ses jambes tremblantes pour épargner la douleur à ses mains et à son flanc plantés dans l’arbre par des lames d’acier. Nu, couvert de sang, mais malgré tout empli de fierté, écrasant l’Humain qui avait failli le tuer de son mépris. Et couvrant la rage et la douleur, il sentit un désir féroce l’emplir, et sans qu’il y réfléchisse, ses lèvres s’écrasèrent sur celles du Prince, qui s’ouvrirent immédiatement pour lui alors que la langue agile de l’esclave buvait la moindre goutte de son sang, lui envoyant des frissons de plaisir dans tout le corps.

Lorsque le Général se détacha enfin de son esclave, celui-ci ouvrit les yeux, et malgré la souffrance qu’il ne devait pourtant pas avoir l’habitude d’endurer, tapie au fond de ses prunelles, malgré le désir qui les embrumait déjà, il toisa le Vandaar avec ce mépris souverain qui avait le don de mettre Lame-Tempête hors de lui, qui éveillait son désir plus que quoi que ce soit d’autre. Il jeta de côté le déchet inutile qui encombrait sa main.

Tous ses instincts réclamaient du sang, réclamaient des morts. Tout en lui voulait le sang de l’Elfe qui lui faisait face, et même l’instinct de conservation ne pourrait pas l’arrêter. La seule chose qui égalait sa souffrance et sa haine, c’était son désir contre nature pour un misérable esclave. Son désir contre nature pour Floridas, prince des Elfes.

Il retira son armure, la douleur le rendant maladroit, se débarrassant des encombrantes pièces d’acier, puis de ses vêtements, les yeux rivés sur le corps couvert de sang de sa propriété, sur les yeux d’améthystes où le désir remplaçait peu à peu le mépris, au fur et à mesure que son corps se découvrait. Plaçant ses mains de part et d’autre de la tête de son prince de pacotille d’un geste possessif, il prit possession de ses lèvres, les lèvres roses de son esclave, les lèvres qui lui appartenaient, à lui et à personne d’autre. Le Prince lui répondit avec un enthousiasme qu’il n’avait encore jamais témoigné. On aurait pu prendre ça pour de l’amour et c’était insupportable.

Lorsqu’il se redressa, son Elfe habituellement si fier avait perdu toute sa fougue, et c’est apparemment épuisé qu’il ferma les yeux, s’apprêtant à prononcer des mots qu’il ne voulait certainement pas entendre, des mots qui mettraient fin à leur arrangement, des mots qui feraient de leur relation certainement plus qu’une relation de domination, une relation basée sur la haine, la souffrance, la solitude et le désir. Il ne voulait pas de ça ! Il voulait que le Prince continue à le détester, pour pouvoir le faire souffrir tranquillement, pour ne rien regretter. Il le gifla violemment pour le faire taire, et lui arracha un hurlement de douleur, alors qu’une souffrance intolérable se répandait dans tout son corps à partir des paumes de ses mains. Il mit tout le venin qu’il avait pu accumuler, toute la rancœur retenue depuis trop longtemps dans ses paroles.

-          On te laisse deux secondes et tu te laisses prendre par le premier venu ?! Depuis quand tu laisses quelqu’un d’autre que moi te torturer, esclave ?! Tu es ma traînée, et pas celle d’un autre.

Le regard du Prince se durcit et il éclata d’un rire sans joie, laissant le Vandaar perplexe, avant que cette jolie petite bouche, cette bouche adorable, décharge à son tour son fiel, lui infligeant une douleur bien plus violente que celle de ses blessures.

-          Seigneur tu parles ! Tu as peur, Général Lame-Tempête ! Toi qui n’as jamais été blessé, tu as versé ton sang sans même qu’on t’attaque… Tu as peur de la mort, et c’est tout ! Mais le temps où vous régniez sur nous est fini, et tu ne m’empêcheras pas de me battre, et de mourir pour mon Honneur et celui de mon frère. Et ça te fait peur !

Le Vandaar serra les dents. Il n’avait pas peur ! Il était un Seigneur ! Il ne pouvait pas avoir peur de mourir alors même que sa mort libèrerait ses frères ! Il était simplement trop tôt, mais il n’avait pas peur, il n’avait jamais eu peur, et tout ce qui faisait battre son cœur, c’était la colère et l’excitation, c’était l’adrénaline et le désir, pas la peur !

La rage prit le pas sur la raison, malgré de nouvelles injonctions de Rafale, toujours aussi inquiet, et il frappa le Prince rebelle, fort, pour lui montrer sa colère et sa haine. Loin de le faire taire, cela raffermit apparemment la volonté chancelante de l’Elfe, et il redressa le menton.

-          Tu peux mourir pour l’honneur d’un Elfe, et tu ne le supportes pas !

Lame-Tempête serra les dents. Il ne voulait pas le tuer. Il ne devait pas le tuer. Surtout pas. Il avait mieux à faire. Il pouvait marquer son esclave comme sien, une fois de plus, lui montrer par les faits qui était le maître, lui faire croire qu’il n’avait aucune influence sur lui.

-          Je ne mourrai pas pour toi, misérable petit esclave !, grogna-t-il. Et maintenant, tu as intérêt à te tenir, parce que j’ai assez souffert pour toi.

Sans plus résister, le Prince baissa imperceptiblement la tête, et lorsqu’il arracha de son flanc l’épée qui l’empêchait de se rapprocher de son esclave, lorsqu’il souleva ses cuisses, l’Elfe agrippa son flanc de son mieux, serrant ses cuisses autour de la taille du Vandaar, avec des tremblements d’épuisement, pour lui laisser une meilleure prise, pour le laisser mieux le soutenir. Pour lui laisser un meilleur accès à son intimité, parce qu’il était certainement aussi dévoré par le désir que lui, malgré, ou peut-être à cause de la douleur.

Cette fois-ci, il ne prit aucune précaution particulière lorsqu’il le pénétra d’un puissant mouvement de hanches. S’il le faisait saigner, ça n’avait pas d’importance, ils étaient tous les deux bien au-delà de la souffrance ridicule qui précèderait de toute façon le plaisir. Sans prendre aucune précaution, se laissant totalement submerger par le désir, sans plus prendre la peine de se retenir, pour une fois, laissant libre court à ce qu’il avait de plus bestial pour satisfaire ses plus bas instincts. De toute façon, un esclave ne valait pas mieux.

Et cet esclave-là ne demandait que ça, au vu des gémissements de plaisir qui lui échappaient, se logeant directement dans les reins du Vandaar, attisant son désir comme jamais, le faisant redoubler de violence. Il sentit de l’humidité contre son épaule, et prit seulement conscience du visage du Prince enfoui contre son cou, sentant son corps secoué de sanglots trembler dans ses bras. Il raffermit sa prise sur les cuisses tremblantes. Pas pour lui épargner la douleur, pour se l’épargner à lui. Il se fichait bien des pleurs d’un esclave, il se fichait bien de ses états d’âme.

Et lorsque, après un orgasme dévastateur, le prince le supplia d’une voix brisée de le libérer, ce n’était pas la colère mais la volonté de l’humilier qui le poussa à le saisir avec violence par la mâchoire.

-          Et qu’est-ce que tu ferais pour ça ?, susurra le Vandaar d’un ton légèrement menaçant.

Le soupir de soulagement de l’Elfe le mit totalement hors de lui. S’il cédait maintenant, c’était à cause de l’Humain, et ce n’était pas lui qui l’aurait fait plier ! Il ne voulait pas d’un jouet brisé par un autre ! Avant même de lui laisser le temps de répondre, il gifla violemment le petit Prince.

-          Je ne veux pas d’un jouet brisé. Relève la tête, esclave. Je suis un général parmi les miens, je mérite les meilleurs parmi les tiens. Pas une simple petite chose gémissante, fit-il d’un ton dur avant de retirer la dague d’un geste fluide et de le laisser tomber à genoux par terre.

Son regard désemparé acheva de mettre le Vandaar hors de lui et il attrapa sans douceur l’Elfe par les cheveux pour le forcer à se redresser et le mettre à genoux devant lui.

-          Suce, lâcha-t-il d’un ton sec.

Sans se faire prier, le Prince attisa son désir avec de petits coups de langue, lui permettant de cesser de réfléchir et de se concentrer uniquement sur les sensations délicieuses que lui procurait son esclave. Son esclave à lui. Sa chose. Sa merveilleuse petite possession, à la langue si agile, qui lui arrachait si facilement des grognements de plaisir.

Il vit du coin de l’œil le prince lever ses mains souillées de sang pour les poser sur ses cuisses et les écarta avec violence. Il ne voulait pas qu’il le touche, il ne voulait pas savoir quelles caresses délicieuses il pouvait lui prodiguer, et surtout pas maintenant qu’une douleur qu’il n’avait jamais connue jusqu’à présent manquait de lui faire perdre la raison. Il ne voulait pas sentir son sang couler contre sa peau, de peur d’y prendre goût.

-          Touche-moi et ce que t’a fait l’Humain paraîtra doux à tes yeux. Je ne veux pas que tu me souilles avec ton sang dégoûtant !, gronda-t-il.

Docilement, le Prince baissa les yeux, et sa bouche brûlante vint rapidement à bout de sa résistance. Sans broncher, l’Elfe avala la semence du Vandaar, avec une aisance née de l’habitude.

Loin d’être satisfait, le Vandaar allongea immédiatement son esclave sur le ventre dans la terre ensanglantée, sans plus rencontrer de résistance, pour le simple plaisir de le voir souillé et couvert de sang. D’un geste fluide, il le pénétra à nouveau. Trouvant sa jouissance sans susciter la moindre réaction chez l’Elfe, il lui tourna la tête pour croiser son regard vitreux.

Bien sûr. Les Elfes étaient pathétiquement faibles. Avec un soupir frustré, il se releva et se rhabilla, sans toutefois remettre son plastron. Il reviendrait le chercher plus tard, il avait lui aussi perdu trop de sang et il n’irait pas loin avec le poids de l’acier sur son dos. Il enveloppa l’esclave dans sa cape pour le ramener à son campement, où il serait soigné.

Lorsqu’il passa les bras blancs autour de son cou, il sentit fugacement le contact des mains fines dans son dos, et un frisson parcourut son échine. Lorsqu’il le posa sur Rafale, inconscient, il était plus résolu que jamais à ne jamais s’accorder ce plaisir interdit.

Leurs relations devaient rester telles qu’elles étaient, parce qu’il était un Seigneur du Ciel.

Il ne pouvait pas devenir l’égal d’un Elfe, si fier et courageux qu’il soit. Un Elfe qui ne serait jamais un Vandaar.

Floridas, qui aurait dû naître Vandaar.

Il était une fin, parias, fanfic

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