Teen Wolf - Puis chercher l'odeur - Insomnie
Titre : Puis chercher l'odeur
Auteur : anadyomede
Thème : Insomnie
Fandom : Teen Wolf
Personnages : Lydia
Rating : PG
Disclaimer : Tout appartient à Jeff Davis.
Son odeur. C’est cela qui te manque si fort. Son odeur lorsqu’il t’enroulait dans ses bras. Son odeur lorsqu’il te lâchait délicatement l’obscurité sur le corps. Tu étais bien alors, comme un chat dans un pull de cachemire. Tu te sentais très petite et toute en sécurité, tu te disais : comme nous sommes jolis et personne jamais ne saura la beauté de ce moment, c’est un secret.
Il avait besoin de toi, même s’il ne le disait pas. Il avait besoin de tes cheveux d’or qui coulaient entre ses doigts. De ton rouge aux lèvres qui lui laissait des traces sur les reins. Et de tout toi, évidemment qu’il en avait besoin. Ses yeux te cherchaient. Est-ce que seulement il s’en apercevait ? Ses yeux s’ouvraient et te trouvaient.
C’était rassurant.
Tu t’endormais même sans y penser.
Et puis il est parti. Tu en es restée pétrifiée. Du jour au lendemain, tu as retrouvé ton lit et une solitude que tu pensais tenir éternellement de l’autre côté de ton monde. L’étrangeté des mouvements des hommes te donne mal au cœur.
L’odeur aussi s’est laissée aller, tu ne la retrouves plus mais tu ne peux pas l’oublier parce qu’elle traine dans les couloirs et tu deviens folle alors - elle est là, pas loin, mais elle n’est plus en toi, dans toi, à toi. Elle est ouverte au monde et cela, tu ne le supportes pas.
Et puis quoi ? Ce n’est pas un chagrin d’amour. Tu es bien au-dessus des gens comme ça. Il n’y a rien de plus laid que la faiblesse d’une femme amoureuse, pourtant, la nuit, tu te réveilles barbouillée de sang et un visage, un mort, hurle dans ta tête.
Tu mets longtemps à te rappeler qu’il n’y a personne à côté de toi. Le sang envahit tes draps ; tu ne dors pas.
Tu penses : Jackson, mais qu’est-ce que tu fais, est-ce que toi tu saurais, est-ce que tu comprendrais. Puis tu te souviens ce qu’il a fait, son absence te frappe et tu ne penses plus à lui mais la nuit te terrifie.
Tu gardes sa clé entre les seins, elle tape souvent contre ton cœur et tu n’y peux rien.
Il y a un mort dans l’obscurité. Tu laisses tes volets ouverts et la lune grimpe au ciel. Elle dessine ton insomnie, tu te dis que bientôt tu deviendras folle, que tu l’es peut-être déjà pour ne pas te rappeler t’être échappée et avoir errée dans la forêt, pour saigner tes mains, briser les miroirs, croiser un mort qui parle.
Parfois tu inventes son odeur.
Tu deviens une idiote. Tu te dis : Lydia, maintenant il faut que tu arrêtes.
Mais tu ne peux plus dormir.
Autours de toi, c’est un monde fidèle qui s’est saccagé et tu n’as pas le moindre idée de ce qui s’est réellement passé.
Auteur : anadyomede
Thème : Insomnie
Fandom : Teen Wolf
Personnages : Lydia
Rating : PG
Disclaimer : Tout appartient à Jeff Davis.
Son odeur. C’est cela qui te manque si fort. Son odeur lorsqu’il t’enroulait dans ses bras. Son odeur lorsqu’il te lâchait délicatement l’obscurité sur le corps. Tu étais bien alors, comme un chat dans un pull de cachemire. Tu te sentais très petite et toute en sécurité, tu te disais : comme nous sommes jolis et personne jamais ne saura la beauté de ce moment, c’est un secret.
Il avait besoin de toi, même s’il ne le disait pas. Il avait besoin de tes cheveux d’or qui coulaient entre ses doigts. De ton rouge aux lèvres qui lui laissait des traces sur les reins. Et de tout toi, évidemment qu’il en avait besoin. Ses yeux te cherchaient. Est-ce que seulement il s’en apercevait ? Ses yeux s’ouvraient et te trouvaient.
C’était rassurant.
Tu t’endormais même sans y penser.
Et puis il est parti. Tu en es restée pétrifiée. Du jour au lendemain, tu as retrouvé ton lit et une solitude que tu pensais tenir éternellement de l’autre côté de ton monde. L’étrangeté des mouvements des hommes te donne mal au cœur.
L’odeur aussi s’est laissée aller, tu ne la retrouves plus mais tu ne peux pas l’oublier parce qu’elle traine dans les couloirs et tu deviens folle alors - elle est là, pas loin, mais elle n’est plus en toi, dans toi, à toi. Elle est ouverte au monde et cela, tu ne le supportes pas.
Et puis quoi ? Ce n’est pas un chagrin d’amour. Tu es bien au-dessus des gens comme ça. Il n’y a rien de plus laid que la faiblesse d’une femme amoureuse, pourtant, la nuit, tu te réveilles barbouillée de sang et un visage, un mort, hurle dans ta tête.
Tu mets longtemps à te rappeler qu’il n’y a personne à côté de toi. Le sang envahit tes draps ; tu ne dors pas.
Tu penses : Jackson, mais qu’est-ce que tu fais, est-ce que toi tu saurais, est-ce que tu comprendrais. Puis tu te souviens ce qu’il a fait, son absence te frappe et tu ne penses plus à lui mais la nuit te terrifie.
Tu gardes sa clé entre les seins, elle tape souvent contre ton cœur et tu n’y peux rien.
Il y a un mort dans l’obscurité. Tu laisses tes volets ouverts et la lune grimpe au ciel. Elle dessine ton insomnie, tu te dis que bientôt tu deviendras folle, que tu l’es peut-être déjà pour ne pas te rappeler t’être échappée et avoir errée dans la forêt, pour saigner tes mains, briser les miroirs, croiser un mort qui parle.
Parfois tu inventes son odeur.
Tu deviens une idiote. Tu te dis : Lydia, maintenant il faut que tu arrêtes.
Mais tu ne peux plus dormir.
Autours de toi, c’est un monde fidèle qui s’est saccagé et tu n’as pas le moindre idée de ce qui s’est réellement passé.