L'énormité de la chose / Col claudine
(et c'est le moment où je prends conscience de l'étrangeté de mes titres)
Quel weekend. Je n'ai même plus la force de mettre de point d'exclamation, c'est dire.
Samedi matin, on a appris la nouvelle qu'on redoutait, mais finalement, comme tout le monde l'a si bien dit : "C'est une délivrance". Et ma mère est orpheline. Enfin, j'en ai marre de me plaindre ici, et puis, je ne suis pas si triste, je me sens simplement... vidée.
Samedi soir, avec mon frère, L., et mes cousins V. et B., on a joué à la bataille corse comme des fous, et on se serait cru dans un tripôt. Enfin, j'ai si peu tappé que la table explosait en applaudissement à chaque fois que je ramassais trois cartes (c'est arrivée deux fois seulement...). Après, on a joué au poker, et là, je me suis enfin mise à un peu gagner (bon, plutôt beaucoup, mais j'ai triché, comme d'habitude, ce qui est plutôt impossible à la bataille corse).
J'ai dormi avec L., on a discuté jusqu'à 4 heures du matin, et j'ai appris que j'étais le sosie de Jenny, l'héroïne de "The L Word", ce que je trouve plutôt faux mais que tout le monde semble approuver, même ma propre mère.
Ensuite, on est rentré à la maison, j'ai corrigé la traduction du chapitre 6 de Draco's Boy, j'ai bâclé mon anglais, même pas touché à ma philo et mangé un sandwich dégueu.
J'ai préparé ma tenue pour l'enterrement aussi. Il se trouve que je possède quatre robes noires : une que j'ai déjà porté pour un mariage (donc, à exclure), une effroyablement courte ornée d'une guitare électrique (donc, à exclure), une évoquant un fantasme sado-maso (donc, à exclure) et une à col claudine. Mignone. (d'où le titre... ha ha)
Bref, je n'ai pas écrit un mot du weekend, et je me suis achetée un livre sur la mythologie grecque (histoire de le mettre avec mes 23 autres) que j'ai envie de dévorer donc... Sans doute pas d'écriture ce soir non plus. Mon Dieu, on n'était quand même mieux en vacances.
Neo-Mirage