Ces trucs qui ne servent à RIEN
Te balader avec une gratte dans le dos, look un peu déguenillé, cheveux trop longs, baskets qui t'explosent le bas de ton jeans trop large. T'arrêter au fil du soleil dans un parc, dans la rue, chez un pote, prendre la caisse le train le bateau le vélo et t'arrêter quand bon te semble, quand t'es inspiré par le vent les oiseaux la nature ou les dégueulis des autres, et plaquer deux accords et demi avec la tête inspirée, calme ou torturée de circonstance, le pied qui tapote le rythme, la bouche qui fredonne le refrain, et puis quand même quoi, savoir jouer ACDC Korn Blur ou Led Zepp.
Avoir ton blog avec ton quotidien réduit en deux traits efficaces et drôles, pertinents et philosophiques, une bonne situation de base une bonne vanne une bonne chute, le mot qu'il faut et la petite posture juste un peu plus travaillée que les autres mais toujours en faisant genre c'est facile. Avoir ton style, ton mini-moi représenté en petit sur toutes les pages, tous tes amis bloguers et dessineux, faire partie de la bande qui édite sa BD et va au festival d'Angoulême (ou qui râle de pas avoir été invité).
Brûler les planches de temps en temps, avoir l'expression facile et le geste fluide, l'humour bien pendu et pas la langue dans ta poche, en deux mots faire rire l'assemblée et le monde entier, ça aide à draguer. Le visage élastique, pas peur du ridicule, les mimes exagérés, la réplique acérée, la mémoire des bons mots des autres (Coluche Desproges Devos Jamel Foresti et assimilés), pouvoir rendre la situation drôlatique même quand elle est désespérée.
Et puis euh. Quoi ? Faire comme Jean Ray et t'exposer dans une bulle en verre en train d'écrire pendant 24h ? Parler de tes histoires aux autres ? Leur lire des extraits ? Et moi mes nuits je les passe sur mon clavier à aligner des mots noirs sur une page blanche ? Ca fait péteux, ça fait Sartre la pipe à la bouche la cravate bien nouée interviewé qui dit que des mots compliqués, ça fait pas cool du tout.
Franchement, écrire, en société, ça sert à RIEN.
(C'est ça, une overdose de Maliki Boulet MonsieurMouk Saboten Bambiii et les autres...)
(Bon, c'est pas tout à fait vrai non plus, écrire ça sert au moins à s'éclater avec Tan. Et ça j'über-kiffe ♥)
Avoir ton blog avec ton quotidien réduit en deux traits efficaces et drôles, pertinents et philosophiques, une bonne situation de base une bonne vanne une bonne chute, le mot qu'il faut et la petite posture juste un peu plus travaillée que les autres mais toujours en faisant genre c'est facile. Avoir ton style, ton mini-moi représenté en petit sur toutes les pages, tous tes amis bloguers et dessineux, faire partie de la bande qui édite sa BD et va au festival d'Angoulême (ou qui râle de pas avoir été invité).
Brûler les planches de temps en temps, avoir l'expression facile et le geste fluide, l'humour bien pendu et pas la langue dans ta poche, en deux mots faire rire l'assemblée et le monde entier, ça aide à draguer. Le visage élastique, pas peur du ridicule, les mimes exagérés, la réplique acérée, la mémoire des bons mots des autres (Coluche Desproges Devos Jamel Foresti et assimilés), pouvoir rendre la situation drôlatique même quand elle est désespérée.
Et puis euh. Quoi ? Faire comme Jean Ray et t'exposer dans une bulle en verre en train d'écrire pendant 24h ? Parler de tes histoires aux autres ? Leur lire des extraits ? Et moi mes nuits je les passe sur mon clavier à aligner des mots noirs sur une page blanche ? Ca fait péteux, ça fait Sartre la pipe à la bouche la cravate bien nouée interviewé qui dit que des mots compliqués, ça fait pas cool du tout.
Franchement, écrire, en société, ça sert à RIEN.
(C'est ça, une overdose de Maliki Boulet MonsieurMouk Saboten Bambiii et les autres...)
(Bon, c'est pas tout à fait vrai non plus, écrire ça sert au moins à s'éclater avec Tan. Et ça j'über-kiffe ♥)