Frustration flegmatique
Y'a des jours, comme ça, souvent vers 15h, quand ta journée de boulot est presque censée se terminer, où tu te rends compte qu'après avoir passé six ou sept heures devant ton fichier Word intitulé Mémoire (pour bien te motiver à l'ouvrir le matin), t'as écrit royalement trois lignes.
Ces jours-là, bizarrement, ils arrivent souvent quand t'as fait un marathon de plus de 45h de boulot en quatre jours, et que pour une fois t'avais toute ta journée devant toi, sans devoir t'interrompre pour te farcir une heure de train pour aller en cours, sans devoir te lever à 6h, sans rentrer à 23h*, bref, une journée peinarde, devant ta tasse de thé, avec une plaque de cuisson et un congélateur pour te faire un repas décent à une heure décente**, bref quand toutes les conditions idéales sont réunies pour favoriser ta concentration et ton inspiration, et que du coup la veille tu t'étais dit "Bon allez, demain j'ai une bonne journée, j'vais tenter les cinq pages".
Que dalle.
D'où, deux solutions : ou t'abandonnes totalement et tu envisages de rattraper ça vite fait bien fait le lendemain entre deux sprints didactique-lectures-obligatoires-travaux-de-groupe-préparations, ou tu cravaches, t'écris n'importe quoi juste pour atteindre ton quota de deux pages tout en sachant pertinemment que ce sera à refaire plus tard.
En l'occurrence, vu que mon week-end est overbooké, je sens que je vais envisager la cravache. Ou le fouet, tiens. Pour ma promotrice, par exemple, ce serait bien.
*Si si, lundi j'ai fait une journée 6h-23h, et mardi j'étais repartie à 7h. Bah oui quand on a cours de 8h à 10h et de 18h à 21h et qu'on en a pour deux heures de navette, tout de suite ça fait long comme journée. Et comme j'ai une quantité de travail absolument astronomique - genre j'ai calculé, avec une moyenne de 10h par jour, en plus des heures de cours, jusque fin mai, je devrais pouvoir tout boucler - ben j'en profite pour avancer. La BU est mon enfer personnel.
** Ces derniers temps je me nourris exclusivement de sandwichs, grignotés quelque part entre 10h et 22h. En même temps, quand je petit dej à 6h puis que je finis à midi, que je dois me farcir une demi-heure de bus pour attraper de justesse mon train qui m'amènera une heure plus tard dans une ville où je pourrai acheter quelque chose à manger, ben il est presque l'heure de goûter quand j'avale mon dîner. Je m'étais même spécialisée à une époque dans la technique du double p'tit dej / goûter (6h, 10h, 14h, 17h30) quand j'avais cours de 8 à 10, de 12 à 14 et de 18 à 20. Essaye de manger sainement avec ça.
Ces jours-là, bizarrement, ils arrivent souvent quand t'as fait un marathon de plus de 45h de boulot en quatre jours, et que pour une fois t'avais toute ta journée devant toi, sans devoir t'interrompre pour te farcir une heure de train pour aller en cours, sans devoir te lever à 6h, sans rentrer à 23h*, bref, une journée peinarde, devant ta tasse de thé, avec une plaque de cuisson et un congélateur pour te faire un repas décent à une heure décente**, bref quand toutes les conditions idéales sont réunies pour favoriser ta concentration et ton inspiration, et que du coup la veille tu t'étais dit "Bon allez, demain j'ai une bonne journée, j'vais tenter les cinq pages".
Que dalle.
D'où, deux solutions : ou t'abandonnes totalement et tu envisages de rattraper ça vite fait bien fait le lendemain entre deux sprints didactique-lectures-obligatoires-travaux-de-groupe-préparations, ou tu cravaches, t'écris n'importe quoi juste pour atteindre ton quota de deux pages tout en sachant pertinemment que ce sera à refaire plus tard.
En l'occurrence, vu que mon week-end est overbooké, je sens que je vais envisager la cravache. Ou le fouet, tiens. Pour ma promotrice, par exemple, ce serait bien.
*Si si, lundi j'ai fait une journée 6h-23h, et mardi j'étais repartie à 7h. Bah oui quand on a cours de 8h à 10h et de 18h à 21h et qu'on en a pour deux heures de navette, tout de suite ça fait long comme journée. Et comme j'ai une quantité de travail absolument astronomique - genre j'ai calculé, avec une moyenne de 10h par jour, en plus des heures de cours, jusque fin mai, je devrais pouvoir tout boucler - ben j'en profite pour avancer. La BU est mon enfer personnel.
** Ces derniers temps je me nourris exclusivement de sandwichs, grignotés quelque part entre 10h et 22h. En même temps, quand je petit dej à 6h puis que je finis à midi, que je dois me farcir une demi-heure de bus pour attraper de justesse mon train qui m'amènera une heure plus tard dans une ville où je pourrai acheter quelque chose à manger, ben il est presque l'heure de goûter quand j'avale mon dîner. Je m'étais même spécialisée à une époque dans la technique du double p'tit dej / goûter (6h, 10h, 14h, 17h30) quand j'avais cours de 8 à 10, de 12 à 14 et de 18 à 20. Essaye de manger sainement avec ça.