Yggdrasil mars-avril : Animaux

Apr 30, 2013 22:38

Titre : Les péripéties d'un oiseau d'Asgard. (Première partie)
Base : Mythologie nordique, basé sur le Chant de Thrym.
Personnage(s)/Couple(s) : Thor, Loki, Odin, Heimdall, Freyja, un oiseau.
Rating : ... G/Tout public, je crois.
Warning : dénaturisation de la mythologie nordique. Quelques insultes mais rien de bien méchant.
Genre : Général, tentative d'humour.


Première partie : La quête du marteau disparu.

En plein milieu de la nuit, un oiseau ne dormait pas.

Non, il ne dormait pas. En toute vérité, il avait faim.

S'éveiller en pleine nuit parce que l'on a faim ou ne pas arriver à dormir à cause de la faim étaient des choses qui arrivent plus régulièrement que l’on pense, même aux oiseaux. C'était peut-être l'une des dures lois de la nature, toujours était-il que l'oiseau avait faim.

Et pour cause, il avait peu mangé dans la journée.

Il était pourtant habitué à trouver de la nourriture, et lorsque ce n'était pas le cas, il était nourri par les locaux. Or, aujourd'hui, la chasse aux vers de terre et insectes n'avait pas été fructueuse ; tout naturellement, il était alors parti chez les humains. Il y en avait toujours beaucoup qui allaient et venaient dans cette vaste et somptueuse résidence et l'oiseau avait appris à bien les connaître, et surtout à fuir celui qui avait le don de se métamorphoser en animaux et qui avait tendance à jouer de vilains tours. Il se souvenait encore de la fois où ce magicien avait trouvé l'idée de détourner le fleuve excellente, ce qui avait causé une inondation d'une ampleur phénoménale.

L'oiseau frissonna et préféra ne plus penser à ce sujet traumatisant. Ses plumes avaient mis des jours à sécher.

Bref. L'oiseau s'était dirigé vers la résidence, certain d'y trouver quelques locaux qui partageraient leur nourriture avec lui (l'oiseau ne dédaignait pas les morceaux de pain, les céréales et épis de maïs).

Il était allé chez les hommes, et avait constaté avec horreur qu'ils ne s'approvisionnaient que de viandes. Du bœuf, du gibier et, pire que tout, de la volaille. Par solidarité et respect pour ses cousins et cousines qui avaient péris et terminé sur le feu, il avait refusé tout bout de viande proposé par ces barbares.

Il était donc allé tout naturellement chez les femmes, qui s'approvisionnaient majoritairement de légumes, près du fleuve, mais il avait boudé les petits pois et grains de maïs généreusement offert, pour la simple et bonne raison qu'il ne supporterait pas de partager son repas avec la bande de chèvres blanches que les femmes ne manquaient jamais de nourrir et de cajoler.

Déjeuner avec des quatre pattes ? Très peu pour lui ! Prenait-on la peine de cajoler des oiseaux ? Non, on préférait encore caresser des quatre pattes !

Il était à présent tard dans la nuit, et sa faim lui était revenue.

- JE N'Y CROIS PAS !! RAAAH ! COMMENT A-T-IL OSÉ !!

Le regard de l'oiseau se dirigea vers la source du bruit. Le balcon de la résidence était éclairé, et, avisant une ombre, il n'hésita pas à prendre son envol pour se poser sur une branche d'arbre - sur laquelle se trouvait un corbeau - non loin de la scène, s'imaginant qu'il se passait quelque chose d'intéressant.

Depuis sa branche, il vit l'un des locaux, un drôle d'oiseau sans plume et costaud en train de renverser tout le mobilier présent. L'oiseau eut l'impression d'avoir en face de lui un taureau furieux en train de tout dévaster sur son passage, grognant, soufflant, hurlant et détruisant des meubles. A côté de lui, le corbeau semblait ricaner. Oui, ricaner. L'oiseau trouva cela étrange, est-ce que les corbeaux étaient censés ricaner ? A la vue de la scène devant eux, le corbeau riait en se délectant du spectacle, la vue de ce taureau furieux semblait être un moment de pur plaisir pour lui.

Ainsi, l'oiseau observa le corbeau observer le taureau des yeux, ne le quittant pas du regard. Au bout d'un moment, le corbeau quitta la branche sur laquelle il se reposait pour s'envoler vers le balcon où il prit une forme humaine.

L'oiseau en piailla d'horreur.

Puis, il reconnu le magicien qui aimait jouer des tours et se métamorphoser, et qui devait sans doute s'appeler Sois-maudit-Loki-!-! pour avoir entendu de nombreux locaux le prononcer (le crier). L'oiseau redoubla de vigilance. Il tenait à ses plumes !

Le taureau ne sembla pas le remarquer immédiatement. Il se contenta de tourner en rond. L'oiseau se demanda ce qui avait bien pu le rendre aussi furieux.

- Thor ! Tu en es dans un état ! s'écria Sois-maudit-Loki-!-!, on peut savoir ce qu'il s'est passé ?

L'oiseau laissa sortir un piaillement ravi, aimant que l'on pose les questions qui l'intriguaient à sa place, et tendit donc une oreille inexistante :

Thor laissa échapper un "Loki" surpris, puis fit un temps de pause, pour enfin se remettre en colère, comme s'il se souvenait pourquoi il était furieux.

- CE QU'IL S'EST PASSÉ ?? rugit le-taureau-qui-s'appelait-Thor, MAIS TU LE SAIS TRÈS BIEN CE QU'IL S'EST PASSÉ !! TU SAIS TOUT, ESPÈCE DE SALE PETITE FRIPOUILLE !!

L'oiseau sembla confus. L'homme s'appelait-il Loki, Sois-maudit-Loki ou Espèce-de-sale-petite-fripouille ? Que les humains étaient compliqués avec leurs noms !

- Il est vrai que je sais effectivement ce qu'il s'est passé, répondit-il avec un sourire. J'ai vu ton Père, il m'a tout raconté. Cependant, hurler n'arrangera pas ta situation.

Thor ne répondit pas, et continuait de souffler comme un taureau furieux, ou fatigué. L'oiseau était frustré, ces réponses ne répondaient pas à sa question ! Que s'était-il donc passé ??

On dit que les chats sont les animaux les plus curieux de la Terre.

Or, la Terre ignorait tout de la curiosité légendaire des oiseaux.

Après quelques minutes durant lesquelles le taureau nommé Thor avait retrouvé un semblant de calme, il se tourna vers le-corbeau-qui-était-en-fait-un-homme-nommé-Loki.

- Qu'est-ce que je vais faire maintenant, sans Mjölnir ?!

Loki cligna des yeux.

- Tu me demandes à moi ? Qu'a dit Odin ?

Le regard de Thor s'assombrit et l'oiseau crut voir une étincelle de colère revenir dans son regard.

- Il a dit que j'ai agis de manière imprudente et brutale, et il m'a prit Mjölnir et l'a lancé à l'autre bout des neuf mondes, et maintenant je dois aller le récupérer. Ah ! J'ai agis de manière brutale ! C'est un marteau ! Qu'est-ce que j'étais supposé faire avec ??!

- Ne pas menacer de possibles alliés de ton père avec, apparemment, lui répondit Loki qui avait l'air de quelqu'un qui commençait à beaucoup s'amuser. Tu n'auras pas à fouiller tous les neuf mondes cependant, reprit-il d'un ton plus prudent, et à la demande de ton père, j'ai revêtit la forme d'un corbeau et mené mon enquête. Il se trouve que Mjölnir a atterrit à Jotunheim où sa découverte a fait des heureux.

Tout en parlant, il s’était rapproché du balcon et avait commencé à sortir un morceau de pain, il en retira quelques morceaux qu’il offrit à l’oiseau. L’oiseau, qui savait pourtant bien qu’il ne fallait jamais se fier à Loki, oublia sa méfiance et ses réserves et se mit à picoter joyeusement les petits morceaux de pain, la faim étant plus forte que sa raison.

- C’est un Géant des Glaces nommé Thrym qui l’a trouvé, plus exactement, reprit Loki qui continuait de façon presque distraite à donner des morceaux de pain à l’oiseau.

- Le gredin ! gronda Thor. Je devrais me rendre immédiatement à Jotunheim lui donner une bonne leçon et récupérer mon du !

- Combattre un géant des glaces sans Mjölnir ? fit Loki d'un air peu convaincu.

Le visage de Thor s'assombrit.

- Je vois ce que tu veux dire... mais comment récupérer Mjölnir ?

- J'ai parlementé avec lui. Il était étonnamment de bonne humeur aujourd'hui et s'est dit prêt à rendre Mjölnir si...

- Si ? demanda Thor, plein d'espoir.

Un silence pesant ce fit sentir. Loki, qui semblait en état de réflexion momentanée, avait cessé d'arracher des morceaux de pain pour nourrir l'oiseau, ce qui, pour le volatile, était tout simplement scandaleux. Qui ose lui présenter une magnifique part de pain pour ne lui en donner à peine un quart ?

Frustré et toujours affamé, il fit rappeler sa présence aux deux autochtones par de légers piaillements. Cela fonctionna car Loki se secoua légèrement la tête et reprit la parole, cependant, il ne continua pas à partager son pain avec l'oiseau, ce qui était tout simplement déplorable. Mais l'oiseau garda espoir qu'on se rappellerait de sa présence et qu'il aurait de nouveau droit à ses portions.

- Il demande une femme en échange.

Le visage de Thor s'illumina.

- Parfait ! Cela peut facilement s'arranger ! Nous pouvons lui envoyer Sif ! s'exclama-t-il d'un ton joyeux, sans doute ravi à la perspective de retrouver son marteau ou peu importe ce qu'il avait perdu, l'oiseau s'en fichait, il préférait la nourriture.

- Thrym a demandé à avoir Freyja, lui fit remarquer Loki, et Sif n'est pas Freyja, et dans tous les cas, elle refusera et je te souhaite bonne chance si tu tiens vraiment à forcer Sif à faire quelque chose contre sa volonté.

Thor frissonnait presque à cette perspective.

L’oiseau soufflait presque d’exaspération. Il ne comprenait rien aux propos tenus entre les deux humains et cela causait chez lui une profonde frustration.

- Eh bien, envoyons Freyja !

Loki laissa échapper un son méprisant.

- Aucune femme saine d'esprit n'accepterait d'être l'épouse de Thrym, railla-t-il. Tu sais comment il est !

Thor laissa échapper ce qui ressemblait à un long gémissement désespéré, il ressemblait presque à un chien malheureux. L'oiseau lui lança un regard plein de compassion. Il ne comprenait peut-être pas grand chose à la situation, mais cela ne l'empêchait pas d'être compatissant, et dans un sens, il avait en pitié ces pauvres êtres étranges qui avaient le don de se fourrer dans les situations les plus compliquées et qui finissaient souvent par des larmes ou du sang.

- Je n'ai aucune idée de ce que je dois faire ! Loki, il faut m'aider !

Loki haussa un sourcil.

- Moi ? Tu veux vraiment l'aide du dieu fripon ? Malgré ma réputation ?

- S'il-te-plaît, Loki !

Loki resta silencieux pendant un moment, ce qui inquiéta et frustra Thor. Finalement, il se détendit, l'oiseau supposa que, comme lui, il devait avoir en pitié ce pauvre taureau. Cependant, il frissonna lorsqu'il vit s'orner sur le visage de Loki un sourire inquiétant qui pouvait donner des frissons à n'importe qui, même au plus courageux des animaux.

- Il se trouve, dit-il, que j'ai une idée.

L’oiseau aurait très bien pu les laisser vaguer à leurs occupations et retourner à sa petite vie tranquille - loin de ces étranges Thor et Loki qui n'apporteraient que des ennuis si on s'approchait trop d'eux, l'oiseau en était certain ! - mais il ne pouvait pas. Il était piqué de curiosité et mourrait d’envie d’en savoir plus. Une seule chose de plus le retenait de repartir aussi sec chez lui et l’obligeait à les suivre :

Loki avait encore du pain.

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La curiosité aiguisée, l'oiseau avait suivi Thor et Loki et s'était retrouvé dans une pièce somptueuse avec en son centre, une grande table et des chaises. S'étaient réunis en plus d'eux trois autres personnes. Un homme à la barbe blanche était assis sur la plus grande des chaises. Un autre homme de grande taille grognait dans un coin, et une femme d'une grande beauté avait pris place et défroissait sa robe blanche.

Thor s'était d'ailleurs dirigé vers cette femme et lui avait demandé quelque chose. L'oiseau, qui s'était installé sur un rebord de fenêtre, n'avait pas pu entendre toute la conversation, il ne put entendre que quelques brides qui n'avaient aucun sens pour l'oiseau, des "... femme de Thrym ?" "m'aider" "s'il-te-plaît", "importance de Mjölnir" et "capital". Toujours est-il que ces paroles n'avaient pas plu à la femme qui avait laissé échapper un cri outré et avait donné à Thor une gifle monumentale et si violente que le bruit retentissait encore dans la salle.

L'oiseau compatissait et, en son for intérieur, était soulagé que les oiseaux ne possédaient pas de main qui pouvaient les gifler, même si, lorsqu'il y repensait, son espèce avait une sorte de variante aux gifles que se donnaient les humains, comme les coups de becs sur le crâne. L'oiseau se crispa à cette pensée, c'était l'une des activités favorites de la mère de sa compagne qui ne cessait de le critiquer lorsqu'elle venait aux dîners familiaux.

Pris dans ces souvenirs familiaux traumatisants, il loupa une bonne partie de ce que ce Loki avait appelé une "réunion" et ne se réveilla que lorsque le vieil homme prit la parole :

- Tu sembles bien décidé à aider Thor, Loki, une telle... ehm... générosité est si rare et soudaine venant de ta part. Qu'espères-tu gagner dans cette entreprise ?

Loki posa la main sur le cœur.

- Rien de plus que le plaisir de préserver Asgard d'une guerre lancée par Jotunheim, mon cher Odin, pourquoi penses-tu toujours à mal avec moi ?

L'homme grognon laissa échapper un 'tsss' méprisant.

- Parce qu'il a raison ! Il faut toujours se méfier avec toi ! Tu ne sèmes que chaos et désolation sur ton chemin, sale petit gredin.

- Heimdall, chantonna Loki, tu sors toujours de si belles paroles à mon égard ~

Le dénommé Heimdall le considéra d'un air méprisant mais n'ajouta rien. En son for intérieur, l'oiseau était ravi que la colère de ce colosse ne soit pas dirigé vers lui car il avait l'air si menaçant et effrayant qu'il en aurait perdu ses plumes de frayeur. Brrrr.

- C'est bien... généreux de ta part Loki, reprit Odin, mais considérons le fait que nous te laissons aider Thor, qu'envisages-tu de faire ?

La lueur familière était revenue dans le regard de Loki. Ce n'était pas une lueur métaphorique, mais une lueur bien réelle que les autres, et même l'oiseau - qui avait été souvent témoin des tours du magicien - avaient appris à connaître et à craindre. Des espèces de petites bulles qui semblaient pétiller dans le regard vert de Loki et qui promettaient quelque chose d'apocalyptique, qui signifiait qu'un plan génial - ou dément, tout dépendait du point de vue - avait germé dans son esprit. Effrayant, se disait le volatile qui en frissonnait.

- Enfer, marmonnait Heimdall. Qu'est-ce que cette vieille fripouille a encore inventé ?

- Eh bien, à dire vrai, dit Loki, il y a bien une idée qui pourrait bien fonctionner...

- ...

- ...

Les autres n'osèrent piper mot. L'oiseau non plus. Cette réunion était devenue passionnante tout d'un coup et il sentait qu'il allait se passer quelque chose, il ne savait pas quoi, mais il sentait ce que serait quelque chose à ne pas louper.

- Quelque chose qui relève de la finesse, de la ruse, de l'improvisation et de quelques déguisements.

Thor et Freyja ne comprirent pas. Pour la première fois depuis la réunion, ces deux-là semblaient d'accord sur une chose. A leurs côtés, Odin sembla comprendre plus vite que tout le monde car il laissa échapper une exclamation surprise.

- Loki, tu n'y songes tout de même pas ?

Heimdall sembla comprendre lui-aussi tandis que tous les autres se regardaient, se demandant à quel événement ils étaient en train d'assister, et l'oiseau partageait le même état d'esprit.

- Bien-sûr que si, qu'il y pense, ce vieux chenapan ! éructa Heimdall, et je dis "non", Loki. A ce niveau là, on risque de frôler le suicide !

- Oh, mon cher Heimdall, tu me brises le cœur, n'as-tu donc aucune confiance en ma magie et mes plans ?

- Mais de quoi vous parlez à la fin ? s'énerva Thor qui accentua son agacement en frappant la table de son poing.

L'oiseau approuva ses paroles. Une fois de plus, ce taureau posait les bonnes questions, celles que lui-même se posait mais qu'il ne pouvait formuler.

- Ce que Loki veut, annonça Heimdall lentement et doucement comme s'il adressait à un petit enfant quelque peu abruti, est que l'un d'entre nous se rende à Jotunheim, chez Thrym pour aller récupérer Mjölnir en se faisant passer pour Freyja.

Il y eut soudainement un grand silence, puis des rires forcés qui s'éteignirent vite, et, de nouveau, le silence complet.

Loki se sentit très seul tout d'un coup, c'est du moins l'impression qu'il donna à l'oiseau.

- Il divague, hein ? demanda Thor à Odin.

- Avez-vous une autre idée ? demanda Loki calmement et lentement. Il faut bien trouver une solution si nous voulons récupérer l'arme de l'héritier et l'utilisation de la ruse et de déguisements est le seul moyen possible de tromper les géants et de récupérer Mjölnir. Je sais déjà comment obtenir le soutien de Heimdall dans cette entreprise - Heimdall s'étouffa - bien évidemment, je ne forcerai aucun d'entre vous à prendre part à cette affaire...

- Me fait pas rire, gredin, tu sais pertinemment, espèce de vieille fripouille qu'il est hors de question que l'un d'entre nous prenne part à tes sales petits tours ! grogna Heimdall.

- Heimdall, voyons, dit Odin, tout cela est impensable. Il est hors de question de laisser une arme aussi puissante dans les mains de ces Géants, ce serait du suicide !

- Sans blague, et qui a eu la bonne idée de balancer à l'autre bout des neuf mondes une arme d'une valeur et d'une puissance inestimables tout ça parce qu'il est incapable d'inculquer des leçons de savoir vivre et de diplomatie à son bon-à-rien de fils ? contre-attaqua Heimdall.

(N/A : Les charges de Heimdall d'assurer la sécurité et de garder le Bifröst et d'avertir Asgard dès que le moindre danger pointait le bout de son nez étaient trop importantes et indispensables, c'est pourquoi il se permettait des réflexions autour d'Odin, sinon il ferait beaucoup moins le malin.)

- Je crois me souvenir que tu avais approuvé cette punition pour Thor, lui répondit Odin avec un sourire.

- Très bien ! Faites ce que vous voulez ! Moi, je retourne à mon poste !

Et Heimdall s'en alla, en claquant la porte, marmonnant des choses ressemblant à "fichus géants des glaces", et "saleté de magicien", l'oiseau n'était pas tout à fait sûr, les capacités de son ouïe devenant moins performantes au fur et à mesure qu'Heimdall s'éloignait.

S'il avait pu, l'oiseau se serait frotté les plumes dans un air de satisfaction. Dans son excitation, il en avait oublié sa faim, tout ce qui lui importait était de savoir la suite. Il n'avait pas compris grand chose, pourtant, hormis que le taureau nommé Thor avait perdu quelque chose, que ce quelque chose était dans les mains de la mauvaise personne et que lui et son compagnon qui pouvait se métamorphoser en corbeau allait l'aider à le récupérer. Bref, il n'avait peut-être pas tout compris à l'histoire, mais l'oiseau savait qu'il allait se passer quelque chose... quelque chose d'intéressant peut-être et que ce serait complètement idiot de laisser passer une pareille occasion d'être témoin à cette aventure !

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Note : Je peux rajouter le tag "personnage : heimdall" ou est-ce que c'est à quelqu'un d'autre de le faire ? Parce que sinon, il faudra rajouter le tag "personnage : thrym" pour la seconde partie...

Bon, comme je l'avais souligné dans un commentaire, j'ai pris pas mal de retard concernant cette réponse, or je voulais poster quelque chose avant le premier mai, et comme ma réponse au défi se révèle plus longue que je l'avais prévu au départ, j'ai décidé de la couper en deux parties, de façon à ce qu'une partie fasse au moins parti du défi et non rendu en retard, ce qui ne sera malheureusement pas le cas de la seconde et dernière partie, mais je devrais pouvoir la poster d'ici fin de semaine avec de la chance.

Sinon, voilà une partie de ma contribution, je ne suis pas sûre d'avoir été aussi fidèle que je l'aurais voulu au point de vue animal. Et, oui, l'oiseau est d'Asgard mais ignore que les fameux "locaux" sont des divinités, il ne comprend pas grand chose à leur monde et pense qu'ils sont tout simplement des êtres humains.

personnage : loki, défi : mars-avril, personnage : heimdall, mythologie : scandinave, auteur : calimera62, personnage : odin, personnage : freya, personnage : thor, fanfiction, yggdrasil

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