Dec 10, 2007 23:01
Il n'y a rien de tel que de se faire servir une bonne dose de condescendance. Rien sinon de se buter à la fermeture de quelqu'un qui a dû se buter plus d'une fois à la fermeture des autres. Ou encore d'avoir l'impression de ne pas avoir su rendre justice à l'idée qu'on tentait de défendre. Mais encore là, quand on a affaire à quelqu'un qui semble avoir développé le réflexe de tout catégoriser à partir de deux ou trois éléments présentés en soixante secondes, est-il même possible d'énoncer d'une façon satisfaisante une pensée qu'on sait irrecevable dans les soixantes secondes allouées? En tous cas, pas pour moi. Le pitch publicitaire, je connais pas. Philippe Muray n'est pas plus explicable en soixante secondes que Hegel ne l'est en cinq minutes. Mais sans doute que je m'en fais pour rien, que je le prends trop personnel. Ce n'était là qu'une occasion supplémentaire de se mettre en scène.
université,
éprouver le monde,
philippe muray,
désillusion