héliotropismes
avec l'été mon corps prend une odeur particulière, un mélange de sueur, du soleil qui gorge ma peau, et de l'odeur très particulière, très indéfinissable du bonheur. avec un soupçon de melon d'eau et des lilas photogéniques qui parent mon quartier.
avec la vie de bureau et le 9 à 5 vient le très grand bonheur de la fin de semaine, libre de toutes les habituelles contraintes du «ah, je devrais être en train de faire tel ou tel travail plutôt que de relaxer..». c'est pourquoi j'ai passé les deux dernières journées, qui à québec ont été gratifiées par dieu du plus beau soleil vu depuis des jours et des jours, à faire la touriste dans ma propre ville, alors que mes amis d'école-secondaire décollaient pour la plupart vers d'autres cieux, chargés de plus d'histoire, apparement.
en matière d'histoire, copain et moi nous sommes amplement satisfaits, hier, des 400 ans de notre bonne vieille ville en déambulant dans le vieux-québec, avec pour but ultime de manger une queue de castor sur la terrasse dufferin. une fois cette importante mission accomplie, il m'a emmené tester les nachos du grand café par mes très avides papilles - elles ont passé le test, quoique je pense encore préférer celles du flash café - et moi je lui ai fait goûter les délicieuses gelati de la rue saint-jean, en souvenir de l'italie où j'étais il y a exactement un an. ensuite on a bouquiné un peu, et j'ai dégoté le premier album des xiii pour la fort modique somme de deux dollars.. et treize.
mes promenades d'aujourd'hui étaient plus modestes; je me suis contentée de flâner dans le quartier en me dirigeant vers la bibliothèque où m'attendait eric-emmanuel schmitt (ou en tout cas, un de ses livres). j'ai pris des photos inattendues, dit bonjour à tous ceux que je croisais, et suis revenue à la maison pour me rafraîchir avec un jus rouge, rempli de glaçons dans le haut, pour les entendre s'entrechoquer avec le bord du verre.
