Auteur :
cassidy_bTitre : Dancing Time
Fandom : Pokémon (anime)
Personnages/pairing : Iris/Dent
Rating : G
Disclaimer : Pokémon ne m’appartient pas (sinon, on aurait eu plus qu'une
page promotionnelle pour compenser l'absence de Dent au Musical de Raimon City ;o;)
Nombre de mots : 430 mots
Notes :
écrit pour
chonaku55 dans le cadre du mème à kinks (‘touching’).
Bien sûr, Dent leur en a un peu voulu de l’avoir abandonné pour aller découvrir le Musical sans lui la dernière fois ; bien sûr, ils rattrapent le temps perdu, et tant pis ou tant mieux si ce musical-ci n’a pas exactement de places pour les spectateurs, que l’espace est totalement saturé et que tout le monde, humains comme Pokémon, est supposé participer au spectacle (Dent a donné un nom spécifique à l’endroit, Iris a déjà oublié).
En attendant, la musique hurle au-dessus, au-dessous, partout autour d’eux et menace de couvrir le rire d’Iris, des dos se pressent contre le sien, des mouvements glissent, la longent sans la toucher, et le seul moyen de les esquiver consiste à tirer sur la main de Dent pour se rapprocher de lui, suivre ses propres impulsions, sauter, bouger, mettre son corps en mouvements, qu’importe la façon, juste pour survivre au milieu de la foule, juste pour fuir la pression extérieure en faisant enfler la chaleur qui flambe dans sa poitrine, juste pour sentir les vibrations ambiantes se répercuter le long du corps de Dent ; les mains d’Iris se déplacent, touches légères et éphémères contre ses bras et ses épaules, agrippements un peu plus insistants en froissant sa chemise, presque par jeu, dans le pli de ses coudes ; les doigts de Dent la guident, pianotent sur sa peau, la tempèrent et se font emporter à leur tour, et comme par accident, avec un petit sourire d’excuse bien vite caché contre les lèvres de l’autre, ils butent l’un contre l’autre, poitrine contre torse, tête penchée de Dent et pointe des pieds tendue chez Iris, ils rient, jeu sans incidence, ils peuvent le refaire, le refont, corrigent leurs erreurs d’agencement, se poursuivent en restant l’un en face de l’autre, le regard brillant et inidentifiable sous les lumières trop sombres, la nuque luisante de transpiration, leurs expirations éclatant en deux rires d’euphorie contagieuse et engloutie sous les pulsations alentours.
Lorsque la chanson s’interrompt, Iris file retrouver Kibago au buffet, le souffle inconstant, sans tituber, en se faufilant entre les mailles de la foule. Pas de Satoshi ni de Pikachu en vue, et Kibago n’ose pas essayer de sauter dans les cheveux définitivement emmêlés de son humaine : Dent a tout l’espace du monde pour les écarter des omoplates d’Iris afin de laisser sa peau respirer, comme s’il avait déjà l’habitude.
Mais Dent, pense Iris sans écouter l’annonce criée au milieu du silence, a toujours été doué pour improviser lors de ses frasques ; la nouveauté ne doit pas vraiment l’angoisser.
« IT’S SINGING TIME ! »
… celle-là, par exemple, il ne lui avait encore jamais faite.