Douleur
*écrase une larme de souffrance douloureuse*
(le pléonasme est inclus dans le prix avec la TVA)
Chaque année à la Nouvelle star se présentait un jeune homme - de moins en moins jeune au fil des saisons - pas franchement viril, mais qui disait qu’il aimait les femmes - il avouait être fan de Patrick Juvet - qui offrait à nos oreilles endolories par ses passages un pot pourrie des années 80 prétextant que c’était une merveilleuse époque pour la chanson.
Chaque année à la Nouvelle star ce jeune homme se faisait éjecter - de plus en plus fort - par un jury qui était unanime sur le fait que dans les années 80 on avait connu le pire de la chanson et que il fallait à n’importe quel prix s’en tenir le plus loin éloigné possible.
Chaque année en regardant la Nouvelle star je me disais qu’ils exagéraient un peu.
*Écrase - d’un poing rageur ton œil humide (La Ballade de Johnny Jane Serge G. 1977) - une nouvelle larme après s’être souvenu de ce qu’il vient d’entendre.*
Il y a quelques semaines, un ami m’a passé un lien vers un site communautaire gay.
Il y a quelques semaines, je me promenais dessus quand une pub pointant vers un site pour les fans des années 80 retint mon attention.
Il y a quelques semaines, je me suis bien amusé à redécouvrir Cheri, Cheri Lady des post dadaiste baroques, crypto-chanteurs, certainement envoyés par quelques milices de groupuscules de capilliculteurs extremistes : Modern Talking.
Il y a quelques semaines, je me suis souvenu d’avoir écouté en boucle Sally de Carmel dans la chambre de ma petite amie de l’époque pour me donner quelque chose à faire et éviter des avances visant à me dévirginiser.
Il y a quelques semaines, j’ai enfin retrouvé qui était la mère de Bill Kaulitz - Brian Molko en étant le père : tout le monde l’avait remarqué - et oui de qui d’autre que de Limhal, le chanteur de kajagoogoo, pouvait-il tenir sa magnifique coupe de cheveux inspirée de l’explosion d’un rat musqué ukrainien tchernobilé échappé d’un laboratoire Jean-Louis David (à noter que le groupe entier - là je parle de Kajagoogoo - semblait avoir fait les frais d’un coiffeur fou, je vous laisse vous faire peur vous même avec les photos trouvables sur Google). Pour ce qui est de sa virilité, il fallait bien combiner celle de son père et de sa mère pour obtenir un résultat aussi poussé.
Il y a quelques semaines, je me souvenais de Matt Bianco chantant More than I can bear, de Rick Astley chantant Whenever you need somebody et de Visage chantant Fade to grey en me disant que finalement c’était pas si naze que ça tout ça.
Il y a quelques semaines, je niais de me souvenir de Début de soirée, des poils de Démis Rousos, des muscles de Axel Bauer et des Paroles du Jerk de Thierry Hazard l’idole irremplacé de Mithy.
Il y a quelques semaines, je chantais Each time you break my heart avec Nick Kamen, le générique de Chapi Chapo, Quel souci La Boétie avec Claudia Phillips… (quelqu’un d’autre que moi se souvient de Comanchero ?)
*Ecrase une larme d’émotion en se souvenant de tous ces bons moments défigurés par l’effroyable rencontre de ce jour*
C’est toi qui a guidé mes premiers pas
dans les jardins secrets de l’amour en liberté…
Non ce n’est pas les premiers mots d’un nouveau poème de Ricardo sur lequel Mithy basera son prochain nawak.
C’est…
Pourtant je pensais bien que on ne les reverrai plus ceux là !
L’avènement de l’orgue Bontempi.
Le paroxysme des paroles qui font frémir d’effroi…
Pacifique Quand tu serres mon corps
*pleure*
Pacifique - Quand tu serres mon corps
envoyé par hakim93200
(le pléonasme est inclus dans le prix avec la TVA)
Chaque année à la Nouvelle star se présentait un jeune homme - de moins en moins jeune au fil des saisons - pas franchement viril, mais qui disait qu’il aimait les femmes - il avouait être fan de Patrick Juvet - qui offrait à nos oreilles endolories par ses passages un pot pourrie des années 80 prétextant que c’était une merveilleuse époque pour la chanson.
Chaque année à la Nouvelle star ce jeune homme se faisait éjecter - de plus en plus fort - par un jury qui était unanime sur le fait que dans les années 80 on avait connu le pire de la chanson et que il fallait à n’importe quel prix s’en tenir le plus loin éloigné possible.
Chaque année en regardant la Nouvelle star je me disais qu’ils exagéraient un peu.
*Écrase - d’un poing rageur ton œil humide (La Ballade de Johnny Jane Serge G. 1977) - une nouvelle larme après s’être souvenu de ce qu’il vient d’entendre.*
Il y a quelques semaines, un ami m’a passé un lien vers un site communautaire gay.
Il y a quelques semaines, je me promenais dessus quand une pub pointant vers un site pour les fans des années 80 retint mon attention.
Il y a quelques semaines, je me suis bien amusé à redécouvrir Cheri, Cheri Lady des post dadaiste baroques, crypto-chanteurs, certainement envoyés par quelques milices de groupuscules de capilliculteurs extremistes : Modern Talking.
Il y a quelques semaines, je me suis souvenu d’avoir écouté en boucle Sally de Carmel dans la chambre de ma petite amie de l’époque pour me donner quelque chose à faire et éviter des avances visant à me dévirginiser.
Il y a quelques semaines, j’ai enfin retrouvé qui était la mère de Bill Kaulitz - Brian Molko en étant le père : tout le monde l’avait remarqué - et oui de qui d’autre que de Limhal, le chanteur de kajagoogoo, pouvait-il tenir sa magnifique coupe de cheveux inspirée de l’explosion d’un rat musqué ukrainien tchernobilé échappé d’un laboratoire Jean-Louis David (à noter que le groupe entier - là je parle de Kajagoogoo - semblait avoir fait les frais d’un coiffeur fou, je vous laisse vous faire peur vous même avec les photos trouvables sur Google). Pour ce qui est de sa virilité, il fallait bien combiner celle de son père et de sa mère pour obtenir un résultat aussi poussé.
Il y a quelques semaines, je me souvenais de Matt Bianco chantant More than I can bear, de Rick Astley chantant Whenever you need somebody et de Visage chantant Fade to grey en me disant que finalement c’était pas si naze que ça tout ça.
Il y a quelques semaines, je niais de me souvenir de Début de soirée, des poils de Démis Rousos, des muscles de Axel Bauer et des Paroles du Jerk de Thierry Hazard l’idole irremplacé de Mithy.
Il y a quelques semaines, je chantais Each time you break my heart avec Nick Kamen, le générique de Chapi Chapo, Quel souci La Boétie avec Claudia Phillips… (quelqu’un d’autre que moi se souvient de Comanchero ?)
*Ecrase une larme d’émotion en se souvenant de tous ces bons moments défigurés par l’effroyable rencontre de ce jour*
C’est toi qui a guidé mes premiers pas
dans les jardins secrets de l’amour en liberté…
Non ce n’est pas les premiers mots d’un nouveau poème de Ricardo sur lequel Mithy basera son prochain nawak.
C’est…
Pourtant je pensais bien que on ne les reverrai plus ceux là !
L’avènement de l’orgue Bontempi.
Le paroxysme des paroles qui font frémir d’effroi…
Pacifique Quand tu serres mon corps
*pleure*
Pacifique - Quand tu serres mon corps
envoyé par hakim93200