Atobe/Drago.... Manucure
Bon bin voilà, une deuxième "petite" drabble pour Babydracky. Je préviens que c'est débile mais que c'est suite à une demande de sa part donc pas ma faute... voilà... Mais j'avoue que j'ai bien rigolé en l'écrivant ^^
Titre: Jusqu'au bout des ongles...
Auteur: Morelindele
Fandom : Harry Potter et Prince of Tennis
Pairing: Drago Malfoy/Keigo Atobe
Rating: PG13 (c'est un slash léger et débile, rien de bien méchant...)
Disclaimer: JK Rowling et Takeshi Konomi
JUSQU’AU BOUT DES ONGLES…
Drago entra dans le salon de manucure le plus réputé de Paris. Chaque pays dans le monde offrait une spécialité qui lui était propre pour porter au firmament la perfection incarnée par le jeune sorcier. Les portoloin étaient décidemment bien pratiques pour cela. La Thaïlande possédait les meilleurs masseurs, l’Italie fabriquait les meilleures chaussures et Paris offrait le meilleur soin pour les ongles. Mais attention ! Pas n’importe quel salon de la capitale ! Seul le salon qui s’occupait des plus grands mannequins avait le droit de toucher les précieux ongles du sorcier le plus raffiné ! Certes ce n’étaient que des Moldus mais force était de constater qu’il y avait des choses qu’ils faisaient mieux que les sorciers. Servir les sorciers par exemple…
L’Institut International Nails Manucurist offrait un soin des ongles personnalisé allié à une technique de French Permanente à l’Air Brush des plus professionnelle. Celle-ci était appliquée sur les ongles préalablement recouverts d’une fine pellicule de soie, fondue à l’aide d’un gel spécial. Le résultat était fin et naturel et donnaient aux ongles une beauté incomparable. Et quelqu’un comme Drago Malfoy se devait d’être irréprochable jusqu’au bout des ongles…
Drago était un client de marque et d’habitude il lui suffisait de franchir le pas de la porte pour voir accourir Armand, son manucure attitré. Mais aujourd’hui, point d’Armand empressé. Fronçant un sourcil d’un air ennuyé, Drago chercha des yeux les boucles blondes et impeccablement permanentées de l’esthéticien. D’habitude il aimait à laisser flâner ses yeux sur les colonnes et moulures finement sculptées du salon, esthétiques copies d’un temple dédié à Venus, auquel on aurait rajouté quelques tableaux de maîtres, tous dédiés à la beauté. Mais aujourd’hui, l’impatience lui voilât ces merveilles pour diriger son regard sur le personnage qui osait le faire attendre. Une esthéticienne s’était courageusement approchée afin de lui proposer ses services mais il l’avait renvoyée sans même un regard. Une scène des plus déplaisante occupait son attention. SON manucure ne lui prêtait pas même un regard ! Non, il faisait des courbettes et des sourires devant un… vieillard ? Bien que ne voyant pas le visage du client d’Armand, la couleur grise des cheveux de l’homme assis dans le profond fauteuil qui aurait dû être sien ne pouvait qu’appartenir à une personne âgée… Bien qu’il arborât une coiffure des plus audacieuses et ridicule pour un vieillard !
Drago pinça les lèvres de dépit. Il n’allait tout de même pas s’abaisser à interpeller l’impertinent ! Mais plus il attendait, plus il voyait minauder Armand et plus il s’énervait, comme l’attestaient ses ongles qui tapotaient nerveusement le comptoir, de plus en plus vite. C’est qu’il allait se les abîmer en plus ! A la fin, excédé, il se dirigea d’un pas rapide vers son manucure. Ce dernier le vit enfin et pâlit. Il se redressa mécaniquement en se tordant nerveusement les mains.
- « Bon… hum… Bonjour Monsieur Malfoy… » bégaya le malheureux pédicure « Quel agréable surprise ! Je ne vous attendais pas… »
- « Je le vois bien ! » répliqua Drago en lui coupant la parole d’un air pincé et fixant son fauteuil occupé avec insistance. Il ne prenait jamais rendez-vous, pour la bonne et simple raison que ce fauteuil se devait d’être toujours libre pour lui. Donc qu’est-ce que ce manant Moldu faisait dedans ?!
Le dit manant Moldu fit tourner le fauteuil lentement, pour révéler un visage étonnamment jeune… En fait il devait avoir le même âge que lui songea Drago avec surprise. Puis une curieuse impression de déjà vu le fit réfléchir. Il lui semblait qu’il connaissait ce beau visage fier et harmonieux, ce grain de beauté impertinent … et ce sourire suffisant…
Le manucure se racla la gorge d’un air atterré. « Hum… Monsieur Malfoy, vous n’êtes pas sans connaître Monsieur Keigo Atobe, le grand champion international japonais de tennis… Il est classé deuxième au rang mondial ! » cru bon d’ajouter le manucure négligent.
Le champion croisa nonchalamment les jambes d’un air satisfait. Drago le regarda avec horreur. Il portait une chemise en soie…. Imprimée léopard ?! On avait osé donner SON fauteuil à un Moldu qui faisait preuve d’un tel manque de goût vestimentaire ?! Lui qui ne supportait que les costumes impeccablement coupés dans les matières les plus précieuses et… sobres !
- « Armand, un problème ? » demanda le champion de tennis avec nonchalance. Il détaillait le jeune sorcier avec insistance, laissant son regard remonter lentement le long de son corps. Il arborait un rictus suffisant des plus déplaisants. Apparemment la situation semblait grandement l’amuser.
- « Il y a, Monsieur, que vous êtes assis à ma place ! » répondit Drago à bout de patience.
- « Oh vraiment… » répondit Atobe avec indifférence, très occupé à vérifier le travail d’esthétique qui avait été fait sur ses ongles. « Eh bien vous attendrez votre tour. » finit-il en envoyant un baiser du bout des doigts vers les esthéticiennes qui regardaient la scène avec beaucoup d’intérêt. Elles s’évanouirent presque de bonheur.
Drago, à qui la scène n’avait pas échappé, sentit une veine battre furieusement sur sa tempe. « Plaît-il ?! » Il allait le transformer en crapaud dès que l’occasion se présenterait se promit-il ! Il ferait moins le malin quand ses pattes palmées l’empêcheront de tenir correctement sa raquette ! Mais pour l’heure, impossible d’agir, il y avait trop de témoins… Aussi changea-t-il de tactique.
- « Monsieur, peut-être l’ignorez-vous, et je n’en suis qu’à moitié étonné de la part d’un vulgaire joueur de tennis, mais je fais partie d’une très ancienne famille d’aristocrates aussi… »
- « Vulgaire ? » le sourire d’Atobe s’effaça. Qui était ce freluquet pour oser s’adresser à lui de la sorte ?! Il se leva lentement puis s’avança pour se retrouver nez à nez avec l’aristocrate impudent. « Alors que les choses soient claires, personne ne parle à Atobe de la sorte, et surtout pas un prétendu aristocrate décoloré ! »
Drago manqua s’étouffer. Ce… Moldu osait lui répondre ?! L’insulter en plus ????!!! lui qui prenait tellement soin de ses cheveux NATURELLEMENT blonds et soyeux !!! Il se dressa sur la pointe des pieds (il avait l’outrecuidance d’être plus grand que lui en plus) « Monsieur, soit vous retirez ce que vous venez de dire, soit je vous ferai regretter le jour où vous êtes né ! »
Atobe ricana. « Oh et le grand Atobe est sensé mourir de peur là je suppose ! » Il se rapprocha encore jusqu’à toucher le front du nobliau. « Et qu’est-ce que tu comptes faire ? »
Drago sentait son souffle sur son visage. Son haleine ne sentait pas mauvais comme il s’y attendait. « Je… » Il rougit légèrement. Puis il se rendit compte que l’autre venait de le tutoyer. Cette fois c’en était trop ! « Je te défies en duel ! »
« Hum ? » Atobe ouvrit de grands yeux. Un duel ? Très intéressant… Il adorait les défis ! Et rabattre le caquet de ce trop joli garçon serait un plaisir… restait à choisir l’arme…
Armand essaya de calmer les deux protagonistes. Ses jointures avaient blanchi à force de se tordre les mains. « Messieurs je vous en prie… vous êtes dans un salon de manucure… j’ai presque fini avec monsieur Atobe… » ce disant il s’avançait afin de tenter de s’interposer entre les deux belligérants, malheureusement, il ne vit pas un faux ongle qui était tombé sur le sol impeccablement ciré et il glissa dessus pour s’effondrer sur Drago. Sous l’impact, ce dernier ne pu se retenir et tomba la tête la première sur Atobe dont le visage touchait déjà presque le sien. Puis ce fut la chute.
Drago et Atobe mirent quelques secondes à reprendre leurs esprits. Quelques secondes de trop car toute l’assemblée pu voir Drago couché sur Atobe, leur corps collés étroitement l’un à l’autre, le tennisman les mains crispées sur les fesses du blond et leurs lèvres jointes passionnément. Ils s’écartèrent avec surprise.
- « Ha ! » fit Drago.
- « Ha ! » fit Atobe.
Ils se regardèrent les yeux écarquillés et le rouge aux joues. Puis ils se souvinrent qu’ils n’étaient pas tous seuls. Ils blêmirent conjointement puis Drago essaya gauchement de se redresser en s’appuyant maladroitement et fébrilement sur le torse musclé du champion, pour se rendre compte que ce dernier n’avait toujours pas lâché ses fesses. Etait-ce vraiment sous le coup de la surprise ? En tout cas, Drago n’avait jamais rêvé… cauchemardé d’une situation aussi compromettante !!!
- « Lâche-moi… » articula-t-il avec effort, toujours assis sur le corps du tennisman.
Atobe finit par réaliser où se trouvaient ses mains. Un mince filet de sang filtra d’une de ses narines finement ciselée. Ses mains crispées relâchèrent l’objet du litige avec effort. Il s’était accroché aux fesses rebondies de son vis-à-vis sans s’en apercevoir. Il cherchait désespérément à comprendre pourquoi cela lui semblait après coup si naturel et… agréable ?
Avant que quiconque ne puisse ajouter un mot, Drago arriva enfin à se mettre debout et s’enfuit en trébuchant vers la sortie. Il n’avait jamais eu aussi honte de sa vie ! Son honneur était souillé à jamais et il ne s’en remettrait pas !!!
Atobe mit quelques temps à reprendre ses esprits après le départ du garçon. Il regarda ses mains d’un air effaré puis il toucha ses lèvres. Croyait-il qu’il allait s’en tirer comme ça ce noblaillon prétentieux ?! Il venait de ruiner sa réputation !!! Il se releva d’un mouvement souple et s’élança vers la sortie à la suite du fuyard. Mais arrivé là, force était de constater qu’il avait disparu. Comment ?! La rue était grande et il n’y avait pas d’endroits où se cacher ! Comment avait-il pu disparaître aussi vite ?! Mais il ne perdait rien pour attendre… Il le retrouverait !
Drago avait actionné son portoloin portable dès qu’il était sorti, sans même prendre garde à ne pas être vu. Il lui fallait fuir loin d’ici ! Tout de suite ! Cela lui avait pris un moment avant de réussir à se calmer, mais maintenant qu’il avait repris ses esprits, la colère bouillait en lui. Ce misérable Moldu ne perdait rien pour attendre, il le retrouverait !
Titre: Jusqu'au bout des ongles...
Auteur: Morelindele
Fandom : Harry Potter et Prince of Tennis
Pairing: Drago Malfoy/Keigo Atobe
Rating: PG13 (c'est un slash léger et débile, rien de bien méchant...)
Disclaimer: JK Rowling et Takeshi Konomi
JUSQU’AU BOUT DES ONGLES…
Drago entra dans le salon de manucure le plus réputé de Paris. Chaque pays dans le monde offrait une spécialité qui lui était propre pour porter au firmament la perfection incarnée par le jeune sorcier. Les portoloin étaient décidemment bien pratiques pour cela. La Thaïlande possédait les meilleurs masseurs, l’Italie fabriquait les meilleures chaussures et Paris offrait le meilleur soin pour les ongles. Mais attention ! Pas n’importe quel salon de la capitale ! Seul le salon qui s’occupait des plus grands mannequins avait le droit de toucher les précieux ongles du sorcier le plus raffiné ! Certes ce n’étaient que des Moldus mais force était de constater qu’il y avait des choses qu’ils faisaient mieux que les sorciers. Servir les sorciers par exemple…
L’Institut International Nails Manucurist offrait un soin des ongles personnalisé allié à une technique de French Permanente à l’Air Brush des plus professionnelle. Celle-ci était appliquée sur les ongles préalablement recouverts d’une fine pellicule de soie, fondue à l’aide d’un gel spécial. Le résultat était fin et naturel et donnaient aux ongles une beauté incomparable. Et quelqu’un comme Drago Malfoy se devait d’être irréprochable jusqu’au bout des ongles…
Drago était un client de marque et d’habitude il lui suffisait de franchir le pas de la porte pour voir accourir Armand, son manucure attitré. Mais aujourd’hui, point d’Armand empressé. Fronçant un sourcil d’un air ennuyé, Drago chercha des yeux les boucles blondes et impeccablement permanentées de l’esthéticien. D’habitude il aimait à laisser flâner ses yeux sur les colonnes et moulures finement sculptées du salon, esthétiques copies d’un temple dédié à Venus, auquel on aurait rajouté quelques tableaux de maîtres, tous dédiés à la beauté. Mais aujourd’hui, l’impatience lui voilât ces merveilles pour diriger son regard sur le personnage qui osait le faire attendre. Une esthéticienne s’était courageusement approchée afin de lui proposer ses services mais il l’avait renvoyée sans même un regard. Une scène des plus déplaisante occupait son attention. SON manucure ne lui prêtait pas même un regard ! Non, il faisait des courbettes et des sourires devant un… vieillard ? Bien que ne voyant pas le visage du client d’Armand, la couleur grise des cheveux de l’homme assis dans le profond fauteuil qui aurait dû être sien ne pouvait qu’appartenir à une personne âgée… Bien qu’il arborât une coiffure des plus audacieuses et ridicule pour un vieillard !
Drago pinça les lèvres de dépit. Il n’allait tout de même pas s’abaisser à interpeller l’impertinent ! Mais plus il attendait, plus il voyait minauder Armand et plus il s’énervait, comme l’attestaient ses ongles qui tapotaient nerveusement le comptoir, de plus en plus vite. C’est qu’il allait se les abîmer en plus ! A la fin, excédé, il se dirigea d’un pas rapide vers son manucure. Ce dernier le vit enfin et pâlit. Il se redressa mécaniquement en se tordant nerveusement les mains.
- « Bon… hum… Bonjour Monsieur Malfoy… » bégaya le malheureux pédicure « Quel agréable surprise ! Je ne vous attendais pas… »
- « Je le vois bien ! » répliqua Drago en lui coupant la parole d’un air pincé et fixant son fauteuil occupé avec insistance. Il ne prenait jamais rendez-vous, pour la bonne et simple raison que ce fauteuil se devait d’être toujours libre pour lui. Donc qu’est-ce que ce manant Moldu faisait dedans ?!
Le dit manant Moldu fit tourner le fauteuil lentement, pour révéler un visage étonnamment jeune… En fait il devait avoir le même âge que lui songea Drago avec surprise. Puis une curieuse impression de déjà vu le fit réfléchir. Il lui semblait qu’il connaissait ce beau visage fier et harmonieux, ce grain de beauté impertinent … et ce sourire suffisant…
Le manucure se racla la gorge d’un air atterré. « Hum… Monsieur Malfoy, vous n’êtes pas sans connaître Monsieur Keigo Atobe, le grand champion international japonais de tennis… Il est classé deuxième au rang mondial ! » cru bon d’ajouter le manucure négligent.
Le champion croisa nonchalamment les jambes d’un air satisfait. Drago le regarda avec horreur. Il portait une chemise en soie…. Imprimée léopard ?! On avait osé donner SON fauteuil à un Moldu qui faisait preuve d’un tel manque de goût vestimentaire ?! Lui qui ne supportait que les costumes impeccablement coupés dans les matières les plus précieuses et… sobres !
- « Armand, un problème ? » demanda le champion de tennis avec nonchalance. Il détaillait le jeune sorcier avec insistance, laissant son regard remonter lentement le long de son corps. Il arborait un rictus suffisant des plus déplaisants. Apparemment la situation semblait grandement l’amuser.
- « Il y a, Monsieur, que vous êtes assis à ma place ! » répondit Drago à bout de patience.
- « Oh vraiment… » répondit Atobe avec indifférence, très occupé à vérifier le travail d’esthétique qui avait été fait sur ses ongles. « Eh bien vous attendrez votre tour. » finit-il en envoyant un baiser du bout des doigts vers les esthéticiennes qui regardaient la scène avec beaucoup d’intérêt. Elles s’évanouirent presque de bonheur.
Drago, à qui la scène n’avait pas échappé, sentit une veine battre furieusement sur sa tempe. « Plaît-il ?! » Il allait le transformer en crapaud dès que l’occasion se présenterait se promit-il ! Il ferait moins le malin quand ses pattes palmées l’empêcheront de tenir correctement sa raquette ! Mais pour l’heure, impossible d’agir, il y avait trop de témoins… Aussi changea-t-il de tactique.
- « Monsieur, peut-être l’ignorez-vous, et je n’en suis qu’à moitié étonné de la part d’un vulgaire joueur de tennis, mais je fais partie d’une très ancienne famille d’aristocrates aussi… »
- « Vulgaire ? » le sourire d’Atobe s’effaça. Qui était ce freluquet pour oser s’adresser à lui de la sorte ?! Il se leva lentement puis s’avança pour se retrouver nez à nez avec l’aristocrate impudent. « Alors que les choses soient claires, personne ne parle à Atobe de la sorte, et surtout pas un prétendu aristocrate décoloré ! »
Drago manqua s’étouffer. Ce… Moldu osait lui répondre ?! L’insulter en plus ????!!! lui qui prenait tellement soin de ses cheveux NATURELLEMENT blonds et soyeux !!! Il se dressa sur la pointe des pieds (il avait l’outrecuidance d’être plus grand que lui en plus) « Monsieur, soit vous retirez ce que vous venez de dire, soit je vous ferai regretter le jour où vous êtes né ! »
Atobe ricana. « Oh et le grand Atobe est sensé mourir de peur là je suppose ! » Il se rapprocha encore jusqu’à toucher le front du nobliau. « Et qu’est-ce que tu comptes faire ? »
Drago sentait son souffle sur son visage. Son haleine ne sentait pas mauvais comme il s’y attendait. « Je… » Il rougit légèrement. Puis il se rendit compte que l’autre venait de le tutoyer. Cette fois c’en était trop ! « Je te défies en duel ! »
« Hum ? » Atobe ouvrit de grands yeux. Un duel ? Très intéressant… Il adorait les défis ! Et rabattre le caquet de ce trop joli garçon serait un plaisir… restait à choisir l’arme…
Armand essaya de calmer les deux protagonistes. Ses jointures avaient blanchi à force de se tordre les mains. « Messieurs je vous en prie… vous êtes dans un salon de manucure… j’ai presque fini avec monsieur Atobe… » ce disant il s’avançait afin de tenter de s’interposer entre les deux belligérants, malheureusement, il ne vit pas un faux ongle qui était tombé sur le sol impeccablement ciré et il glissa dessus pour s’effondrer sur Drago. Sous l’impact, ce dernier ne pu se retenir et tomba la tête la première sur Atobe dont le visage touchait déjà presque le sien. Puis ce fut la chute.
Drago et Atobe mirent quelques secondes à reprendre leurs esprits. Quelques secondes de trop car toute l’assemblée pu voir Drago couché sur Atobe, leur corps collés étroitement l’un à l’autre, le tennisman les mains crispées sur les fesses du blond et leurs lèvres jointes passionnément. Ils s’écartèrent avec surprise.
- « Ha ! » fit Drago.
- « Ha ! » fit Atobe.
Ils se regardèrent les yeux écarquillés et le rouge aux joues. Puis ils se souvinrent qu’ils n’étaient pas tous seuls. Ils blêmirent conjointement puis Drago essaya gauchement de se redresser en s’appuyant maladroitement et fébrilement sur le torse musclé du champion, pour se rendre compte que ce dernier n’avait toujours pas lâché ses fesses. Etait-ce vraiment sous le coup de la surprise ? En tout cas, Drago n’avait jamais rêvé… cauchemardé d’une situation aussi compromettante !!!
- « Lâche-moi… » articula-t-il avec effort, toujours assis sur le corps du tennisman.
Atobe finit par réaliser où se trouvaient ses mains. Un mince filet de sang filtra d’une de ses narines finement ciselée. Ses mains crispées relâchèrent l’objet du litige avec effort. Il s’était accroché aux fesses rebondies de son vis-à-vis sans s’en apercevoir. Il cherchait désespérément à comprendre pourquoi cela lui semblait après coup si naturel et… agréable ?
Avant que quiconque ne puisse ajouter un mot, Drago arriva enfin à se mettre debout et s’enfuit en trébuchant vers la sortie. Il n’avait jamais eu aussi honte de sa vie ! Son honneur était souillé à jamais et il ne s’en remettrait pas !!!
Atobe mit quelques temps à reprendre ses esprits après le départ du garçon. Il regarda ses mains d’un air effaré puis il toucha ses lèvres. Croyait-il qu’il allait s’en tirer comme ça ce noblaillon prétentieux ?! Il venait de ruiner sa réputation !!! Il se releva d’un mouvement souple et s’élança vers la sortie à la suite du fuyard. Mais arrivé là, force était de constater qu’il avait disparu. Comment ?! La rue était grande et il n’y avait pas d’endroits où se cacher ! Comment avait-il pu disparaître aussi vite ?! Mais il ne perdait rien pour attendre… Il le retrouverait !
Drago avait actionné son portoloin portable dès qu’il était sorti, sans même prendre garde à ne pas être vu. Il lui fallait fuir loin d’ici ! Tout de suite ! Cela lui avait pris un moment avant de réussir à se calmer, mais maintenant qu’il avait repris ses esprits, la colère bouillait en lui. Ce misérable Moldu ne perdait rien pour attendre, il le retrouverait !