[Iron Man] Bon anniversaire M. Stark ! : chapitre 2
Disclaimer : tous les personnages (Ironman, Pepper et les autres), contextes, etc., reconnaissables sont la propriété de leurs auteurs respectifs. Les personnages et scénarios originaux sont la propriété de l'auteur (autrement dit moi). L'auteur (toujours moi) n'est en aucune façon associé avec les propriétaires, créateurs ou producteurs d'aucune franchise Ironman ou Marvel. Je n’ai absolument aucune intention de violer les droits d'auteur.
Chapitre 2 : Première rencontre.
A l’occasion de l’anniversaire de son jeune protégé et de sa nomination à la tête du comité de direction de Stark Industries, Obadiah avait organisé une soirée mondaine. Il y avait invité des personnalités influentes du domaine de l’armement et comptait introduire, dans ce cercle très fermé, Tony Stark, comme la nouvelle image de la société.
Quant à l’invité d’honneur de cette soirée, il subissait bon gré mal gré ce genre d’évènements, le seul intérêt pour lui étant d’y rencontrer de jolies femmes qu’il mettait dans son lit le soir et abandonnait le lendemain matin au petit jour. Ce genre de soirées n’étaient néanmoins pas les seules occasions pour lui de pêcher ses compagnes d’un soir. En effet, ses assistantes personnelles en particulier, et les membres féminins de son personnel en général, faisaient souvent les frais de son goût prononcé pour les jolies femmes. D’ailleurs, la dernière en date - comment s’appelait-elle déjà ? - avait fini entre ses draps la veille au soir et le poste était maintenant à nouveau vacant. Face au turn-over important d’assistantes personnelles de M. Stark, la direction des ressources humaines ne prenait même plus la peine de faire un recrutement sérieux. Elle se contentait simplement de faire appel à une agence d’intérim.
Alors que Tony conversait tranquillement avec Obadiah, une superbe jeune femme entra dans son champ de vision. Cheveux auburn, quelques tâches de rousseur sur ses pommettes, qui lui donnaient une certaine fraîcheur, de longues jambes se dévoilant, à chacun de ses pas, par la fente de sa robe fourreau. Une silhouette rendue encore plus élancée par ses hauts talons aiguille.
Tony avait repéré sa proie du soir. Obadiah, qui se tenait à ses côtés, chercha ce qui avait si soudainement attiré l’attention du jeune homme. Un sourire entendu s’étira sur ses lèvres. Incorrigible Tony ! pensa Obadiah. Cependant, cette fois-ci, Tony, pourrait bien avoir une déconvenue. En effet, il avait reconnu l’assistante de Hugh Emerson, membre du comité de direction. Virginia Potts, aussi surnommée Pepper, à cause de son tempérament de feu, était connue pour son efficacité et son professionnalisme, et également pour ne jamais mélanger relations professionnelles et personnelles. Nombres de ses collègues masculins s’étaient heurtés à un mur d’indifférence de sa part.
Tony Stark prit congé de son hôte pour rejoindre la jeune femme, qui se tenait près du bar. Elle attendait patiemment que le barman ait fini de préparer son verre.
« Cette robe est vraiment ravissante. »
Elle se retourna pour voir à qui appartenait cette voix. Puis elle vérifia autour d’elle si ce compliment s’adressait bien à elle, avant de répondre merci à l’attention du jeune homme. Un jeune homme plutôt agréable à regarder par ailleurs. Des cheveux bruns, des yeux tout aussi bruns avec une étincelle mutine dans le regard. Un sourire charmant, qui, elle n’en doutait pas, en faisait fondre plus d’une. Elle le reconnut tout de suite pour avoir fait la couverture de Forbes et également d’un certain nombre de journaux à scandales : il s’agissait du richissime et très controversé Anthony Stark Junior.
« Puis-je vous inviter à danser ? »
Elle déclina son offre poliment :
« Je suis désolée, mais je travaille et mon patron m’attend avec son verre. »
« Qui est votre patron ? »
« M. Emerson. » répondit-elle laconiquement, espérant que cela mettrait un terme à cette conversation.
« Ne soyez pas désolée alors, car je suis le patron de votre patron et je suis certain qu’il ne m’en voudra pas si je lui emprunte son assistante un moment. De plus, nous lui ferons porter son verre par le barman afin qu’il ne dessèche pas. » lui rétorqua-t-il plein d’assurance et confiant de la réponse de la jeune femme.
Plan B : trouver une pirouette pour se débarrasser du pot de colle, pensa Virginia.
« Je crains d’avoir deux pieds gauches et M. Emerson m’en voudrait vraiment beaucoup de vous avoir estropié, M. Stark. »
« J’ai du mal à croire qu’une jeune femme, avec une démarche aussi élégante que la vôtre, ne sache pas danser. Et je vous promets de ne pas me plaindre auprès de M. Emerson. »
Plan C : refus ferme.
« Non. »
« Je vous prie de m’excuser ? »
« Non.» répéta-t-elle fermement, mais calmement. Puis elle poursuivit, trouvant sa réponse un peu trop brusque et à la limite de la correction :
« Je suis flattée, mais pas intéressée. »
Elle laissa à Tony Stark le temps d’intégrer son refus. Mais il ne semblait pas vouloir abandonner.
« Non ? » répéta-t-il.
Combien de fois allait-elle devoir refuser ses avances avant qu’il ne comprenne ? pensa-t-elle, puis elle lui répondit assez sèchement :
« Vous savez ce petit mot de trois lettres synonyme de refus. »
« A quelle langue ce mot appartient-il déjà ? Je ne suis pas très bon en langues étrangères. » s’excusa-t-il malicieusement.
Pepper ne se démonta pas et répliqua :
« Pourtant je vous croyais un grand polyglotte. », faisant référence à ces multiples conquêtes.
« Touché » fit-il avec un large sourire carnassier aux lèvres.
Sur ce, elle prit les deux verres que le barman lui tendait et tourna les talons pour rejoindre son patron. Tandis qu’elle s’éloignait, Tony admira son déhanchement discret mais néanmoins très sexy. Il n’abandonnait pas la partie et la soirée était loin d’être finie.
Quelques instants plus tard, lorsque Pepper rejoignit son patron.
« Ah, vous voilà enfin ! Qu’est-ce qui vous a retenu si longtemps ? » demanda M. Emerson, légèrement impatient.
« J’ai rencontré M. Stark au bar. »
« Oh ! » fit doucement M. Emerson, connaissant le goût de Tony pour les jeunes femmes. Cette simple onomatopée suffisait comme commentaire. Il sonda le visage de sa jeune assistante pour y détecter un indice sur ce qui s’était passé. A voir le visage fermé et professionnel de la jeune femme, Tony Stark n’avait pas su la charmer. Un léger sourire étira ses lèvres.
« J’espère que vous ne l’avez pas froissé ? C’est tout de même le CEO de notre entreprise. » ajouta-t-il doutant que le refus de la jeune femme ait réellement pu vexer le jeune homme, mais plutôt attiser un peu plus son intérêt.
Une lueur d’inquiétude éclaira le regard de Pepper. Elle réfléchit quelques instants. Elle n’avait pas été très tendre avec lui, mais ne pensait pas pour autant avoir été incorrecte étant donné l’insistance de Tony Stark. La colère l’empoigna.
« M. Emerson, M. Stark est peut-être le CEO de notre entreprise, mais je n’ai pas été engagée pour lui servir d’amusement et je le lui ai clairement signifié ».
Le sourire d’Emerson s’élargit un peu plus. Il appréciait la franchise de son assistante, mais espérait que cela ne lui causerait pas de tort dans le futur. Mais elle manquait un peu de diplomatie. Le lieu et le moment étaient mal choisis pour lui faire la leçon et il décida de clore le sujet pour la soirée.
La soirée poursuivit son cours, jusqu’au discours d’Obadiah, qui rejoignit une tribune spécialement mise en place pour l’occasion. Il fit l’apologie de toutes les qualités de son jeune protégé, en omettant bien entendu ses plus gros défauts, pensa Pepper pour elle-même. Et il termina son discours en lui souhaitant un très bon anniversaire. Tony Stark rejoignit alors à son tour la tribune afin de remercier son mentor. Pendant ce temps, M. Emerson fit un léger signe de tête à son assistante afin qu’elle se prépare. Lorsque les congratulations d’usage furent terminées et que Tony descendit de son pied d’estale, il fût rejoint par M. Emerson.
« Bon anniversaire Tony et encore une fois toutes mes félicitations pour la présidence du comité de direction ! »
Tony le remercia chaleureusement et lança un regard malicieux à Pepper, qui s’évertuait à garder une apparence très professionnelle.
M. Emerson la présenta alors, même s’il savait pertinemment qu’ils se connaissaient déjà.
« Mon assistante, Mlle Virginia Potts. Je crois que vous vous êtes déjà rencontrés au bar. »
Malgré son malaise, Virginia soutint le regard appréciateur de M. Stark, sans pour autant s’empêcher de rougir légèrement.
« En effet. » répondit-elle.
M. Emerson décida de changer de sujet.
« J’ai un cadeau pour vous, Tony. »
« Vraiment !? » fit Tony en tournant la tête vers son interlocuteur. Puis de nouveau, il dirigea son regard vers la jeune assistante.
« Pas celui auquel vous pensez apparemment. » plaisanta M. Emerson, un sourire au coin des lèvres. Pepper n’appréciait pas du tout l’humour de son patron qu’elle trouvait déplacé. Elle n’était pas une escort-girl tout de même ! s’offusqua-t-elle intérieurement.
« Suis-je si prévisible que ça que vous sachiez à quoi je pense ? » répliqua Tony.
M. Emerson sourit et répondit simplement :
« Seulement par certains côtés. »
Pepper décida de couper court à cet échange de sous-entendus et s’avança en tendant un petit paquet en direction de M. Emerson. Son patron le prit, puis invita le jeune homme à s’avancer vers le patio que de larges rideaux blancs cachaient.
« Voici un humble présent de la part de tous les membres du comité de direction. »
Il lui tendit le paquet et fit un signe de tête à Pepper, afin qu’elle ouvre les rideaux et dévoile le somptueux cadeau.
« Jolie carrosserie. » complimenta Tony, tout en lançant une œillade furtive à Pepper.
Le double-sens de cette remarque n’échappa pas à la jeune femme, ni à son patron. Mais elle contint sa fureur. Cet homme n’avait vraiment aucun savoir-vivre et se croyait tout permis.
Chapitre 2 : Première rencontre.
A l’occasion de l’anniversaire de son jeune protégé et de sa nomination à la tête du comité de direction de Stark Industries, Obadiah avait organisé une soirée mondaine. Il y avait invité des personnalités influentes du domaine de l’armement et comptait introduire, dans ce cercle très fermé, Tony Stark, comme la nouvelle image de la société.
Quant à l’invité d’honneur de cette soirée, il subissait bon gré mal gré ce genre d’évènements, le seul intérêt pour lui étant d’y rencontrer de jolies femmes qu’il mettait dans son lit le soir et abandonnait le lendemain matin au petit jour. Ce genre de soirées n’étaient néanmoins pas les seules occasions pour lui de pêcher ses compagnes d’un soir. En effet, ses assistantes personnelles en particulier, et les membres féminins de son personnel en général, faisaient souvent les frais de son goût prononcé pour les jolies femmes. D’ailleurs, la dernière en date - comment s’appelait-elle déjà ? - avait fini entre ses draps la veille au soir et le poste était maintenant à nouveau vacant. Face au turn-over important d’assistantes personnelles de M. Stark, la direction des ressources humaines ne prenait même plus la peine de faire un recrutement sérieux. Elle se contentait simplement de faire appel à une agence d’intérim.
Alors que Tony conversait tranquillement avec Obadiah, une superbe jeune femme entra dans son champ de vision. Cheveux auburn, quelques tâches de rousseur sur ses pommettes, qui lui donnaient une certaine fraîcheur, de longues jambes se dévoilant, à chacun de ses pas, par la fente de sa robe fourreau. Une silhouette rendue encore plus élancée par ses hauts talons aiguille.
Tony avait repéré sa proie du soir. Obadiah, qui se tenait à ses côtés, chercha ce qui avait si soudainement attiré l’attention du jeune homme. Un sourire entendu s’étira sur ses lèvres. Incorrigible Tony ! pensa Obadiah. Cependant, cette fois-ci, Tony, pourrait bien avoir une déconvenue. En effet, il avait reconnu l’assistante de Hugh Emerson, membre du comité de direction. Virginia Potts, aussi surnommée Pepper, à cause de son tempérament de feu, était connue pour son efficacité et son professionnalisme, et également pour ne jamais mélanger relations professionnelles et personnelles. Nombres de ses collègues masculins s’étaient heurtés à un mur d’indifférence de sa part.
Tony Stark prit congé de son hôte pour rejoindre la jeune femme, qui se tenait près du bar. Elle attendait patiemment que le barman ait fini de préparer son verre.
« Cette robe est vraiment ravissante. »
Elle se retourna pour voir à qui appartenait cette voix. Puis elle vérifia autour d’elle si ce compliment s’adressait bien à elle, avant de répondre merci à l’attention du jeune homme. Un jeune homme plutôt agréable à regarder par ailleurs. Des cheveux bruns, des yeux tout aussi bruns avec une étincelle mutine dans le regard. Un sourire charmant, qui, elle n’en doutait pas, en faisait fondre plus d’une. Elle le reconnut tout de suite pour avoir fait la couverture de Forbes et également d’un certain nombre de journaux à scandales : il s’agissait du richissime et très controversé Anthony Stark Junior.
« Puis-je vous inviter à danser ? »
Elle déclina son offre poliment :
« Je suis désolée, mais je travaille et mon patron m’attend avec son verre. »
« Qui est votre patron ? »
« M. Emerson. » répondit-elle laconiquement, espérant que cela mettrait un terme à cette conversation.
« Ne soyez pas désolée alors, car je suis le patron de votre patron et je suis certain qu’il ne m’en voudra pas si je lui emprunte son assistante un moment. De plus, nous lui ferons porter son verre par le barman afin qu’il ne dessèche pas. » lui rétorqua-t-il plein d’assurance et confiant de la réponse de la jeune femme.
Plan B : trouver une pirouette pour se débarrasser du pot de colle, pensa Virginia.
« Je crains d’avoir deux pieds gauches et M. Emerson m’en voudrait vraiment beaucoup de vous avoir estropié, M. Stark. »
« J’ai du mal à croire qu’une jeune femme, avec une démarche aussi élégante que la vôtre, ne sache pas danser. Et je vous promets de ne pas me plaindre auprès de M. Emerson. »
Plan C : refus ferme.
« Non. »
« Je vous prie de m’excuser ? »
« Non.» répéta-t-elle fermement, mais calmement. Puis elle poursuivit, trouvant sa réponse un peu trop brusque et à la limite de la correction :
« Je suis flattée, mais pas intéressée. »
Elle laissa à Tony Stark le temps d’intégrer son refus. Mais il ne semblait pas vouloir abandonner.
« Non ? » répéta-t-il.
Combien de fois allait-elle devoir refuser ses avances avant qu’il ne comprenne ? pensa-t-elle, puis elle lui répondit assez sèchement :
« Vous savez ce petit mot de trois lettres synonyme de refus. »
« A quelle langue ce mot appartient-il déjà ? Je ne suis pas très bon en langues étrangères. » s’excusa-t-il malicieusement.
Pepper ne se démonta pas et répliqua :
« Pourtant je vous croyais un grand polyglotte. », faisant référence à ces multiples conquêtes.
« Touché » fit-il avec un large sourire carnassier aux lèvres.
Sur ce, elle prit les deux verres que le barman lui tendait et tourna les talons pour rejoindre son patron. Tandis qu’elle s’éloignait, Tony admira son déhanchement discret mais néanmoins très sexy. Il n’abandonnait pas la partie et la soirée était loin d’être finie.
Quelques instants plus tard, lorsque Pepper rejoignit son patron.
« Ah, vous voilà enfin ! Qu’est-ce qui vous a retenu si longtemps ? » demanda M. Emerson, légèrement impatient.
« J’ai rencontré M. Stark au bar. »
« Oh ! » fit doucement M. Emerson, connaissant le goût de Tony pour les jeunes femmes. Cette simple onomatopée suffisait comme commentaire. Il sonda le visage de sa jeune assistante pour y détecter un indice sur ce qui s’était passé. A voir le visage fermé et professionnel de la jeune femme, Tony Stark n’avait pas su la charmer. Un léger sourire étira ses lèvres.
« J’espère que vous ne l’avez pas froissé ? C’est tout de même le CEO de notre entreprise. » ajouta-t-il doutant que le refus de la jeune femme ait réellement pu vexer le jeune homme, mais plutôt attiser un peu plus son intérêt.
Une lueur d’inquiétude éclaira le regard de Pepper. Elle réfléchit quelques instants. Elle n’avait pas été très tendre avec lui, mais ne pensait pas pour autant avoir été incorrecte étant donné l’insistance de Tony Stark. La colère l’empoigna.
« M. Emerson, M. Stark est peut-être le CEO de notre entreprise, mais je n’ai pas été engagée pour lui servir d’amusement et je le lui ai clairement signifié ».
Le sourire d’Emerson s’élargit un peu plus. Il appréciait la franchise de son assistante, mais espérait que cela ne lui causerait pas de tort dans le futur. Mais elle manquait un peu de diplomatie. Le lieu et le moment étaient mal choisis pour lui faire la leçon et il décida de clore le sujet pour la soirée.
La soirée poursuivit son cours, jusqu’au discours d’Obadiah, qui rejoignit une tribune spécialement mise en place pour l’occasion. Il fit l’apologie de toutes les qualités de son jeune protégé, en omettant bien entendu ses plus gros défauts, pensa Pepper pour elle-même. Et il termina son discours en lui souhaitant un très bon anniversaire. Tony Stark rejoignit alors à son tour la tribune afin de remercier son mentor. Pendant ce temps, M. Emerson fit un léger signe de tête à son assistante afin qu’elle se prépare. Lorsque les congratulations d’usage furent terminées et que Tony descendit de son pied d’estale, il fût rejoint par M. Emerson.
« Bon anniversaire Tony et encore une fois toutes mes félicitations pour la présidence du comité de direction ! »
Tony le remercia chaleureusement et lança un regard malicieux à Pepper, qui s’évertuait à garder une apparence très professionnelle.
M. Emerson la présenta alors, même s’il savait pertinemment qu’ils se connaissaient déjà.
« Mon assistante, Mlle Virginia Potts. Je crois que vous vous êtes déjà rencontrés au bar. »
Malgré son malaise, Virginia soutint le regard appréciateur de M. Stark, sans pour autant s’empêcher de rougir légèrement.
« En effet. » répondit-elle.
M. Emerson décida de changer de sujet.
« J’ai un cadeau pour vous, Tony. »
« Vraiment !? » fit Tony en tournant la tête vers son interlocuteur. Puis de nouveau, il dirigea son regard vers la jeune assistante.
« Pas celui auquel vous pensez apparemment. » plaisanta M. Emerson, un sourire au coin des lèvres. Pepper n’appréciait pas du tout l’humour de son patron qu’elle trouvait déplacé. Elle n’était pas une escort-girl tout de même ! s’offusqua-t-elle intérieurement.
« Suis-je si prévisible que ça que vous sachiez à quoi je pense ? » répliqua Tony.
M. Emerson sourit et répondit simplement :
« Seulement par certains côtés. »
Pepper décida de couper court à cet échange de sous-entendus et s’avança en tendant un petit paquet en direction de M. Emerson. Son patron le prit, puis invita le jeune homme à s’avancer vers le patio que de larges rideaux blancs cachaient.
« Voici un humble présent de la part de tous les membres du comité de direction. »
Il lui tendit le paquet et fit un signe de tête à Pepper, afin qu’elle ouvre les rideaux et dévoile le somptueux cadeau.
« Jolie carrosserie. » complimenta Tony, tout en lançant une œillade furtive à Pepper.
Le double-sens de cette remarque n’échappa pas à la jeune femme, ni à son patron. Mais elle contint sa fureur. Cet homme n’avait vraiment aucun savoir-vivre et se croyait tout permis.