Jeudi soir
Juste une petite remise à niveau... Parait que ça fait du bien...
Là dedans, il y a plein de trucs qui sont vraies, certaines qui sont légèrement déformé, et d'autres qui sont complètement fausse... à vous de faire le tri.
Tu n’aimes pas la pluie. Tu n’aimes pas sentir l’eau couler sur ton visage, sur ton corps. Parce que souvent, tu as froid. Tu n’aimes pas avoir froid.
On est jeudi soir. On ne peut être que jeudi soir. Pourquoi ? Parce qu’il se passe plein de chose de chose le jeudi, surtout le jeudi soir. Pour toi qui est encore au cycle secondaire, le jeudi soir, c’est un peu le dernier soir de la semaine, parce qu’après, c’est vendredi, et le vendredi, c’est le week-end.
Oui, on est jeudi soir. Il se passe toujours beaucoup de chose le jeudi soir.
Tu as quitter le lycée en trombe. Tu n’en pouvais plus de cette atmosphère étouffante, dans cette salle aux allures de prison. Bien sur tu sais que ce n’est qu’une illusion de ton esprit. Les salles de classes d’aujourd’hui ne ressemble pas à des prisons, au contraire, elles sont souvent coloré, vive, pour que les élèves s’y sentent à l’aise. C’est déjà une corvée d’aller au lycée… Bien sur. Ils ont compris avec le temps, ces vieux cons qui se disent professeurs, qu’il valait mieux ne pas trop vous contrarier, vous les jeunes, après tout, c’est tout de même vous qui paierez leurs retraites.
Et puis au pire, il y a toujours la menace, le couteau…
C’est vrai que maintenant, les professeurs n’embêtent plus les élèves, enfin… moins qu’avant. Mais il est également vrai que les élèves sont plus méchant entre eux, avant, ils pouvaient se liguer contre un ennemi commun… Plus maintenant.
C’est ça le problème de nos jours, il n’y a plus d’entraide. Tu entends souvent ton père dire ça… Avec le temps tu n’y prête plus attention, après tout, il est le premier à grogne, mais toujours le dernier à aider. Quand à la radio il dise qu’il va y avoir des crèves, il lève le point en criant grève général, mais il peste parce que son train ne passera pas, et s’il te voit à la télévision, hurlant en cœur, avec les autres, il t’engueule en rentrant.
Patriotisme à deux balles. Tu détestes ça, les gens qui font pour se donner un genre… C’est comme l’autre dans ta classe, qui, lorsqu’il écoute de la musique, ne peut s’empêcher de taper sur la table, en rythme, pour qu’on le remarque, tout simplement. Ou cette fille, qui passe son temps à dire que tu es égocentrique, parce que tu as du caractère, et pas elle, et que toi, on te remarque. Pas elle.
Au final, l’égocentrique ce serait plutôt elle, non ?
Des fois tu aimerais bien tous les envoyés chier… Tu as bien le droit toi aussi, de t’énerver, n’est-ce pas ?
Non. Toi tu n’as pas le droit, parce que tu es gentil, parce que tout le monde peut toujours te parler, parce que toi, tu dois subir, sans broncher, les sautes d’humeur des autres, toujours.
On est jeudi soir. Il se passe plein de chose le jeudi soir. Ce soir, tu as pris conscience de quelque chose. Et, accroupie, sous la pluie, tu souris.
Elle te fais du bien, cette pluie. C’est bien.
Là dedans, il y a plein de trucs qui sont vraies, certaines qui sont légèrement déformé, et d'autres qui sont complètement fausse... à vous de faire le tri.
Tu n’aimes pas la pluie. Tu n’aimes pas sentir l’eau couler sur ton visage, sur ton corps. Parce que souvent, tu as froid. Tu n’aimes pas avoir froid.
On est jeudi soir. On ne peut être que jeudi soir. Pourquoi ? Parce qu’il se passe plein de chose de chose le jeudi, surtout le jeudi soir. Pour toi qui est encore au cycle secondaire, le jeudi soir, c’est un peu le dernier soir de la semaine, parce qu’après, c’est vendredi, et le vendredi, c’est le week-end.
Oui, on est jeudi soir. Il se passe toujours beaucoup de chose le jeudi soir.
Tu as quitter le lycée en trombe. Tu n’en pouvais plus de cette atmosphère étouffante, dans cette salle aux allures de prison. Bien sur tu sais que ce n’est qu’une illusion de ton esprit. Les salles de classes d’aujourd’hui ne ressemble pas à des prisons, au contraire, elles sont souvent coloré, vive, pour que les élèves s’y sentent à l’aise. C’est déjà une corvée d’aller au lycée… Bien sur. Ils ont compris avec le temps, ces vieux cons qui se disent professeurs, qu’il valait mieux ne pas trop vous contrarier, vous les jeunes, après tout, c’est tout de même vous qui paierez leurs retraites.
Et puis au pire, il y a toujours la menace, le couteau…
C’est vrai que maintenant, les professeurs n’embêtent plus les élèves, enfin… moins qu’avant. Mais il est également vrai que les élèves sont plus méchant entre eux, avant, ils pouvaient se liguer contre un ennemi commun… Plus maintenant.
C’est ça le problème de nos jours, il n’y a plus d’entraide. Tu entends souvent ton père dire ça… Avec le temps tu n’y prête plus attention, après tout, il est le premier à grogne, mais toujours le dernier à aider. Quand à la radio il dise qu’il va y avoir des crèves, il lève le point en criant grève général, mais il peste parce que son train ne passera pas, et s’il te voit à la télévision, hurlant en cœur, avec les autres, il t’engueule en rentrant.
Patriotisme à deux balles. Tu détestes ça, les gens qui font pour se donner un genre… C’est comme l’autre dans ta classe, qui, lorsqu’il écoute de la musique, ne peut s’empêcher de taper sur la table, en rythme, pour qu’on le remarque, tout simplement. Ou cette fille, qui passe son temps à dire que tu es égocentrique, parce que tu as du caractère, et pas elle, et que toi, on te remarque. Pas elle.
Au final, l’égocentrique ce serait plutôt elle, non ?
Des fois tu aimerais bien tous les envoyés chier… Tu as bien le droit toi aussi, de t’énerver, n’est-ce pas ?
Non. Toi tu n’as pas le droit, parce que tu es gentil, parce que tout le monde peut toujours te parler, parce que toi, tu dois subir, sans broncher, les sautes d’humeur des autres, toujours.
On est jeudi soir. Il se passe plein de chose le jeudi soir. Ce soir, tu as pris conscience de quelque chose. Et, accroupie, sous la pluie, tu souris.
Elle te fais du bien, cette pluie. C’est bien.