marryblack organise
un échange de fics 5 acts!
Malgré un nouveau déménagement, je vais tenter l'aventure:
5 Kinks
1°) Rough sex, angry sex, avec une pointe de dubious consent2°) Sex is interrupted, par un ami, un méchant, le chien de la voisine
(
Read more... )
Il s'est laissé prendre. Ça l'emmerde d'avoir à y repenser, mais il s'est fait prendre comme un con. Pendant un instant, il s'est laissé prendre à espérer. Un espoir aussi stupide que décevant. Il avait pourtant tous les faits en main : avec 4 minutes 45 de jeu à faire et un score de 56 à 6, c'était une impossibilité mathématique de gagner. Putain de merde ! Comment le maudit nabot à réussi à lui faire reluire un espoir miraculeux ? Ça lui fout la rage de penser que cette demi-portion est arrivée à le manipuler sans en avoir l'intention.
Arracher 12 points à ces chieux de Knights, c'est au final tout ce qu'ils ont pu faire. Mieux que prévu, oui, mais quand même une râclée.
"Merde !"
Hiruma écrase son poing dans la porte de son casier et fixe avec irritation l'empreinte laissée dans le métal. Sauf que c'est contre lui-même qu'il est enragé et non par l'état du casier, ce qui ne fait que l'emmerder encore plus.
Il lui reste le tournoi d'automne comme dernier espoir et il devrait de un) se calmer et de deux) commencer à sérieusement bosser sur sa planif de recrutement et d'entraînement et polir son répertoire de menaces au cas où. Il n'a pas seulement besoin d'une équipe, il faut faut la meilleure putain d'équipe jamais vue ! Il ne va pas laisser le Christmas Bowl lui glisser entre les doigts sans se battre.
"Il t'a fait quoi ce casier pour mériter ça ?"
Tu fous quoi ici !?", Hiruma crie à Musashi, furieux d'être surpris pendant qu'il est réellement furieux.
"Je pensais que tu voulais réviser tes plans pour ce trou à rats." Musashi laisse tomber les rouleaux sur une table déjà submergée. "J'ai fait selon tes idées, pardon, tes ordres, mais j'ai besoin que tu me révises les derniers détails avant-
- Fais-moi pas chier, ça m'étonnerait que tu sois là pour ces conneries", grince Hiruma.
Il ne croit pas une seconde que la présence de Musashi à quoi que ce soit à voir avec les rénovations grassement payées par le fric soutiré au proviseur. Musashi le connaît trop bien. S'il se pointe après cette damnée défaite contre Oujou, ce n'est pas pour causer business. Le silence entre eux est tendu et Musashi redresse les épaules avant de parler.
"Je ne le dirai pas parce que tu vas me buter si je dis que je m'inquiétais de ta réaction après…" Il ne continue pas et Hiruma est content de ne pas l'entendre dire la défaite de Deimon. "Bon match quand même. Deux touchdowns contre Oujou, c'est pas mal.
- Quoi maintenant t'en as quelque chose à foutre ?"
Passer sa frustration sur Musashi est puéril et injustifié. Ça reste un soulagement parce que Hiruma ne peut pas faire autrement que de détester quelqu'un qui voit au-delà des cheveux décolorés et des piercings, des dents effilées et de sa langue plus tranchante encore. Hiruma n'ignore pas qu'il agit comme un pauvre con, mais Musashi n'ignore pas non plus pourquoi il lui sert de punching-bag. Ce n'est rien de nouveau entre eux… et malgré tout, Hiruma serre les poings et Musashi fronce les sourcils.
Sujet trop sensible.
"...Même venant de toi, c'est bas.
- Ça aurait pu finir autrement si t'avais été là", grince Hiruma, même s'il sait que le match n'avait aucune chance de leur donner une victoire.
"Tu crois ça ? Dommage qu'avec le boulot, mes responsabilités-
- Et ta responsabilité envers cette équipe, t'en fais quoi !?"
...Hééé ! La pire chose à dire ! Hiruma se mettrait une claque, mais ça ne changerait rien à ce qu'il vient de cracher.
Musashi n'est pas comme lui. Il n'est pas seul, à vivre en pillant le stock de bouffe des combini voisins en faisant fructifier les secrets honteux des autres. Il n'est pas lancé en guerre contre son père, avec le silence entre eux érigé comme fortification imprenable pour éviter de discuter de leurs opinions respectives sur ce qui est nécessaire pour obtenir la victoire. Musashi a une famille qui en vaut le nom, une famille étendue aux employés et à leurs familles et tout ce petit monde lui tient tellement à coeur.
C'est à vomir, mais si Hiruma était honnête, il dirait peut-être envier.
Reply
C'est probablement ce qu'il a fait.
Meeerde.
C'est du Musashi pur, tellement attentionné sous l'extérieur débraillé. Hiruma serre les dents et c'est un point d'orgueil de ne pas tenter de se libérer. Il ne va pas se battre avec la certitude de perdre et question de force physique, Musashi le bat sans effort. Pour compenser, il soutient le regard de Musashi avec un défi dans les yeux.
C'est quand même une surprise quand Musashi le pousse dans la rangée de casiers. L'impact lui coupe le souffle et Hiruma cherche de l'air dans une exclamation. L'indignité d'un traitement pareil l'insulte, c'est un coup de couteau portée contre la taille XXL de son assurance. Jusqu'où au juste il peut pousser Musashi ? Les autres sont une vraie blague à manipuler, de mignons petits pions dans son jeu, mais pas lui, merde pas lui ! Hiruma se demande s'il aurait dû planifier une bonne machination contre Musashi, mais ça ruinerait tout.
…Hiruma n'est pas certain d'avoir pris la bonne décision en le laissant prendre autant de place dans sa vie.
"T'es vraiment un salopard."
Musashi est furieux, bien sûr qu'il est furieux.
Même furieux, il se contrôle parfaitement. La main autour du poignet d'Hiruma est fermée serrée, mais blesse seulement la fierté d'Hiruma. Même l'impact contre les casiers était plus surprenant que douloureux. La colère de Musashi ne lui fait pas perdre les pédales. Il ne lui gueule pas après, ce n'est pas nécessaire : c'est assez clair dans ses yeux.
Dans le silence où leurs regards se rencontrent, toute une autre conversation a lieu. Je sais que t'es enragé, mais tu dépasses les bornes et Hiruma se bat mentalement contre l'urgence d'admettre que Musashi a raison. Il garde leurs regards soudés ensemble et il espère que c'est assez près d'une excuse valable de ne pas faire remarquer à Musashi qu'il est stupide de le blâmer pour le trait le plus évident de sa personnalité.
Parce qu'il ne va quand même pas dire Désolé. Hiruma ressentirait même peut-être un tout petit repentir de rien s'il n'était pas aussi allumé.
Il ne peut pas s'en empêcher.
C'est Musashi qui est à blâmer. Il est trop près et réussit à se dresser au-dessus de lui même s'ils font à peu près la même taille. Il sent l'écran solaire, la poussière, la sciure de bois, la sueur après une journée passée à travailler dehors. Hiruma veut lui arracher son bandana et agripper des poignées de cheveux pour le tirer vers lui, l'embrasser, laisser ses doigts courir sur la barbe mal taillée et-
...Et merde, ça n'a rien de surprenant s'il devient dingue, ils n'ont pas baisé depuis au moins une semaine.
Pas que Hiruma tient un compte ou rien.
"On fait quoi là ? T'attends qu'il te pousse des couilles pour me frapper ?", sourit Hiruma. "J'ai pas toute la journée."
C'est son meilleur sourire, ou presque. Tout en dents et en bravade et il l'utilise contre Musashi avec un sous-entendu de Baisse pas les yeux, merde, ne va pas baisser les yeux. Hiruma voit bien qu'il le perd avec la provocation tiède et un éclar de compréhension passe dans les yeux de Musashi avant qu'il commence à regarder plus bas.
"Fucking vieux pépé impotent, t'es même pas foutu de me mettre une râclée !?", gueule Hiruma sur la défensive.
Ouch. Impotent était le putain de mot de trop, son maudit cerveau n'a pas pu penser à autre chose qu'à une connexion sexuelle. Musashi baisse les yeux et Hiruma veut bouger, se tourner, n'importe quoi, sans savoir quel mouvement aurait la bonté de rendre son pantalon moins serré. Il veut pousser un cri quand la main libre de Musashi se referme entre ses jambes. Hiruma arrive de justesse à rester muet.
Reply
- Ça m'excite pas !", siffle Hiruma avec autant de venin que possible, mais merde, ça ne pourrait pas être plus évident que oui, ça l'excite.
Avec le recul, c'est une défense qui n'est rien d'autre que minable et qui s'écroule quand la main de Musashi décide de peloter un peu plus sérieusement son mensonge. Ça reste quand même mieux qu'un gémissement de tapette. Musashi hausse un sourcil et se permet d'insister, ce qui pousse Hiruma à lui montrer lequel d'entre eux est le boss. Il bouge pour lui envoyer un coup de pied assez dévastateur pour causer des dommages jusqu'à ses très hypothétiques descendants.
"À la dernière vérif, les kicks sont encore mon département."
Le genou de Musashi vient lui épingler la jambe contre les casiers, l'angle inconfortable et un muscle dans le mollet d'Hiruma le lui fait remarquer.
"Ahh FUCK !
- Je t'ai à peine touché, c'est pas la peine de gémir comme ça."
Hiruma le dévisage. Ce damné vieux con se permet de lui ramener son propre jeu en pleine face ! L'expression de Musashi est impossible à lire, mais sa main rend son intention un peu plus claire. Hiruma veut l'arrêter. Pas parce qu'il veut qu'il arrête.
Parce que sa fucking main prend une putain d'éternité avant de passer aux choses sérieuses.
"Me provoque pas !", gogne Hiruma et il veut écraser sa tête dans la figure de Musashi pour lui éclater le nez quand il voit le sourire qui s'étire.
Ça ne lui amènerait rien de prétendre qu'il déteste ça. Personne n'est assez crevé du cerveau pour croire un mensonge aussi énorme. Hiruma peut seulement utiliser son bras libre pour lui ôter son sourire pourri à coups de griffes. Son idée ne doit pas être d'une grande originalité parce que Musashi lui lâche les couilles pour arrêter son bras à mi-mouvement. Ses deux bras sont étirés et immobilisés au-dessus de la tête d'Hiruma et Musashi soupire.
"Tu ne rends jamais rien simple."
Musashi lui épingle les deux poignets d'une seule main et Hiruma teste sa poigne pour la trouver incassable. Le maudit sourire de Musashi s'étire plus et ses doigts dans les cheveux d'Hiruma, il lui tire la tête en arrière pour l'embrasser.
"C'est dégueulasse comment tu goûtes le cendrier", Hiruma feint un haut-le-coeur en brisant le baiser. "Tu vas arrêter de cloper quand !?
- Je vais arrêter quand tu vas arrêter de chigner… Alors on s'entend pour dire que je vais claquer d'un cancer des poumons ?", lui répond Musashi.
Hiruma roule des yeux.
"Magne-toi au lieu de dire des conneries.
- Oh…?" La main de Musashi glisse sur la poitrine d'Hiruma et il tire sur son t-shirt pour le soulever et caresser son ventre plat de ses doigts rudes. Hiruma retient sa respiration quand les doigts jouent au bord de la taille de son jeans, un pouce caressant le long de la fermeture-éclair avec une lenteur insupportable. "Comme ça ?
- Je vais trop fucking te charcuter !", grince Hiruma. Le son qui n'échappe pas tout à fait à Musashi ressemble beaucoup trop à un éclat de rire. "T'es si fucking content de t'éclater quand c'est vachement pas mon cas !?
- Tu dis n'importe quoi."
Et merde, c'est choquant à quel point Musashi a raison !
Reply
Au moins, c'est pour libérer Hiruma du double étau de son boxer short et de son pantalon et la main de Musashi retourne aussitôt à la cible. Il laisse traîner ses doigts en effleurements insupportables et Hiruma considère toutes les façons de tuer Musashi quand la main devient un poing et que le poing, le putain de poing se limite à un resserrement qui flirte l'insuffisant et un movement très tièdement agace.
Musashi n'est pas assez fou pour risquer de se faire mordre la langue en paiement de sa lenteur intolérable. Sa bouche préfère le cou d'Hiruma comme terrain moins dangereux. Sa langue traîne sur la pomme d'Adam, ses lèvres se referme pour embrasser et sucer la peau jusqu'à la limite du collet d'Hiruma.
Le poing de Musashi accélère enfin à une vitesse raisonnable et dans sa gorge, Hiruma sent le début d'un gémissement perfide contre lequel il se bat avec obstination. C'est sa concentration toute entière à cette tâche qui doit expliquer pourquoi il n'entend pas la porte s'ouvrir.
"Hm…"
Hiruma ouvre grand les yeux. De toutes les putains d'humilations possibles ! C'est une chance que le corps de Musashi cache le sien presque en entier, au moins les morceaux importants ce qui veut dire que Kurita est limité à très peu de contenu classé entre R et NC-17. L'expression de Musashi reste parfaitement neutre quand il jette un coup d'oeil derrière son épaule.
"Hé Kurita."
La désinvolture de Musashi est poussée à un tel point qu'elle distrait presque du fait que ce n'est pas le truc le plus fucking naturel au monde de se faire surprendre aux prélims avec un mec !
"Je venais pour… C'est-à-dire que non, je… passais pour prendre… Je ne pensais pas- Bien sûr que je ne pensais pas-", bafouille Kurita. "Mais bon hein, ce n'est pas- Vraiment… Hm, ce que j'essaie de dire-" Après une courte pause, il arrive enfin à une phrase complète qui serait presque un reproche si Kurita n'avait pas l'air si désespéré d'être ailleurs : "Vous auriez pu verrouiller la porte !
- MAIS TU VAS TE TIRER À LA FIN, FUCKING GROS PORC !?", est tout ce que Hiruma trouve à hurler sans un flingue à portée de main pour rendre sa demande plus claire et la réaction de Kurita plus expéditive.
Quand la porte claque enfin et que le clic de la clé qui tourne leur signale que Kurita vient de verrouiller pour eux, Musashi étouffe aux trois quarts un gloussement d'hilarité.
"Ta gueule, Gen !", siffle Hiruma et il le frapperait s'il n'était pas encore immobilisé.
"Oh allez, admets que c'est drôle. Tu serais tombé sur la même scène que ton portable serait déjà plein de photos pour chantage futur. La situation est renversée pour une fois."
Hiruma déteste le fait qu'il ait raison.
"Tu aurais dû verrouiller, vieux con pervers !
- Ce n'était pas exactement prévu que j'allais t'agresser."
Hiruma n'a même pas le temps de lui lancer un regard meurtrier que le clic de la clé qui tourne se fait entendre encore. La porte s'ouvre pour la deuxième fois et Kurita entre.
Reply
Kurita ressort du local du club d'amefuto avec une vitesse que sa masse corporelle ne suggère pas et Hiruma réalise beaucoup trop tard qu'il n'a même pas paru surpris. Très embarassé, oui, mais surpris ? Même pas une miette.
"Comment au juste ce fucking gros tas sait qu'on baise !?", gronde Hiruma avec le sous-entendu évident que Musashi est mort s'il a dit quoi que ce soit.
"Ce n'est pas moi qui est allé bavasser."
Après une assez longue pause contemplative, Hiruma fait remarquer :
"...Merde, j'étais certain que j'avais pas l'air si pédé que ça.
- Tu veux qu'on cause de ton eye-liner ou je retourne à mon ouvrage manuel ?"
Reply
Reply
Ça faisait longtemps que j'avais pas lu sur ce pairing, j'avais oublié à quel point ils étaient cool ! Merci de me l'avoir rappelé ! ^_^
Et j'adore Kurita, ses excuses et son sac =D
Reply
Reply
ça faisait trop longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de lire quelque chose sur eux! Surtout quelque chose d'aussi fun et hot! ça me manquait!
Reply
Reply
Reply
Reply
Heureusement que Musashi est du genre calme parce qu'il risque un peu sa vie et ses bijoux de famille là quand même...^^
Reply
Reply
Reply
Leave a comment