[Fic] White Collar, Pretending
J’aime vraiment beaucoup le prompt que j’ai reçu pour Sex is not the Enemy. Les bobbies gays de Banksy, ça ne pouvait pas mieux tomber!**
Mais ce que j’ai gribouillé en est loin, très loin…je voulais plutôt écrire sur Life on Mars ou Sherlock, mais finalement, j’ai remplacé deux bobbies par un agent du FBI et un voleur…Enfin, j’aurais gribouillé quelque chose tout de même…
Titre: Pretending.
Fandom: White Collar
Couple: Neal/Peter
Rating: PG
Disclaimer: rien à moi
Prompt: Banksy
En tant qu’agent du FBI, Peter avait appris à fréquenter des milieux qui n’étaient pas le sien, mais il ne s’y était jamais senti à l’aise contrairement à Neal qui naviguait dans la haute société comme un poisson dans l’eau. Si lui aussi savait enfiler un costume coûteux et se mêler à une soirée où les rentiers côtoyaient les artistes en vogue, il avait toujours l’impression que la supercherie allait être découverte d’un instant à l’autre, que ces vautours imbus de leurs personnes allaient le désigner du doigt et demander à un de leurs gorilles de le sortir de la pièce. Il était toujours surpris qu’on l’ait laissé entrer sans problème.
Il parcourait la foule du regard en essayant de ne pas avoir l’air suspect quand une voix familière l’interpella:
« Peter! »
Neal, avec son sourire amical, ressemblait à une bouée de sauvetage. Il navigua à travers la foule pour le rejoindre et vint glisser un bras autour de sa taille et se coller contre lui.
Peter était à deux doigts de lui dire qu’il n’était pas aussi noyé qu'il en avait l'air, mais Neal parla en premier:
« Tu arrives au bon moment! J’ai besoin que tu flirtes avec…
-Oh là! Je t’arrête tout de suite! Je ne suis pas là pour compter fleurette à qui que ce soit. Ton micro ne fonctionne pas, champion. C’est pour ça que je suis…
-….avec moi. »
Peter eut l’impression d’avoir raté une réplique.
« Hein?
-J’ai besoin que tu flirtes avec moi, Peter. »
Neal le regardait droit dans les yeux, de très près, et il n’y avait rien sur son visage qui suggérait qu’il plaisantait.
« Écoute, j’ai un problème avec Santer. »
D’un mouvement de la tête, il indiqua l’endroit où leur suspect, organisateur de la soirée, se trouvait en compagnie d’une très jolie brune en petite robe noire.
Il se rapprocha encore de Peter pour lui murmurer à l’oreille:
« La belle qui l’accompagne, c’est sa femme. Il est persuadé qu’il y a quelque chose entre elle et moi, et il est d’un naturel très jaloux. Tant qu’il ne sera pas convaincu que je ne joue pas dans le même camp que lui, je ne pourrais pas l’approcher et encore moins savoir s’il est ou non notre graffeur. »
Peter essaya de s’écarter, mais Neal le tenait fermement.
« Tu ne peux pas lui dire que tu es marié ou quelque chose comme ça?
-Je n’ai pas d’alliance et puis, ça ne le convaincra jamais que je n’ai pas quelque chose après sa femme.
-Alors, arrange-toi pour lui dire que tu es gay et qu’on en finisse.
-Tu ne comprends pas, c’est le genre de type qui ne croit que ce qu’il voit.
-Et je suis quoi moi dans ton scénario? Ton papa gâteau?
-Oh non! Tu n’es pas assez riche pour ça! »
Peter ne put s’empêcher de sourire, jusqu’à ce que Neal ajoute:
« Plutôt mon petit ami. Embrasse-moi. »
Peter espéra avoir mal entendu.
« Quoi?
-Embrasse-moi s’il te plait et arrête de protester, on a l’air de se disputer.
-Que? Je ne peux pas…
-Il n’y a pas de quoi en faire un drame! Tu n’as qu’à fermer les yeux et penser à El…
-Si tu crois que j’ai envie de penser à ma fem… »
Neal avait toujours été un garçon rapide. Ses lèvres se collèrent à celles de Peter, l’empêchant de finir. Et tout ce à quoi celui-ci fut capable de penser était que Cruz et Jones effectuaient la surveillance de la soirée et que, demain, il y aurait des photos placardées dans tout le bureau ou, au moins, une grande scotchée sur son ordinateur.
Neal, revenu à une distance plus raisonnable, n’avait pas l’air de s’en soucier. Il n’avait l’air de se soucier de rien. Il avait l’air très fier de lui.
« Tu vois? C’est simple. Maintenant, si tu pouvais avoir l'air moins surpris, Santer nous regarde… »
Beaucoup trop fier de lui. L’expression du visage de Peter se durcit et il eut la satisfaction de voir le doute s’inscrire sur celui de Neal.
« D’accord, je t’aide à convaincre Santer, mais tu vas faire quelque chose pour moi en échange.
-Qu’est-ce que… »
Ce fut au tour de Peter de lui couper la parole en l’embrassant.
Neal avait les lèvres plus sèches que celles d’Elizabeth, mais Peter n’eut pas de difficultés à les ouvrir et à glisser sa langue dans sa bouche. La langue de Neal avait un goût de champagne hors de prix et une façon de répondre hésitante. Peter plaça une main sur sa nuque pour le forcer à ouvrir plus grand la bouche et approfondir le baiser. Si leur cible avait encore des doutes, il y avait dans leurs mouvements largement de quoi la convaincre. Il n’aurait jamais pensé être un jour aussi près de Neal, surtout au milieu d’une soirée bondée. Mais il n’avait plus rien à faire des parasites mondains qui les entouraient. Neal qui le laissait faire ce qu’il voulait captait toute son attention. Il prit sa lèvre supérieure entre ses dents et serra juste assez pour laisser une marque. Neal gémit contre lui avant qu’il ne se recule et le libère.
Le voir avec un air confus non feint était une récompense rare. Sa voix trembla quand il demanda:
« Qu’est-ce que tu veux que je fasse? »
Peter marqua une pause avant de lancer:
« Tu vas expliquer tout ça à Elizabeth. »
Neal confus et effrayé. Ce n’était pas une si mauvaise journée que ça après tout.
~Fin.
Mais ce que j’ai gribouillé en est loin, très loin…je voulais plutôt écrire sur Life on Mars ou Sherlock, mais finalement, j’ai remplacé deux bobbies par un agent du FBI et un voleur…Enfin, j’aurais gribouillé quelque chose tout de même…
Titre: Pretending.
Fandom: White Collar
Couple: Neal/Peter
Rating: PG
Disclaimer: rien à moi
Prompt: Banksy
En tant qu’agent du FBI, Peter avait appris à fréquenter des milieux qui n’étaient pas le sien, mais il ne s’y était jamais senti à l’aise contrairement à Neal qui naviguait dans la haute société comme un poisson dans l’eau. Si lui aussi savait enfiler un costume coûteux et se mêler à une soirée où les rentiers côtoyaient les artistes en vogue, il avait toujours l’impression que la supercherie allait être découverte d’un instant à l’autre, que ces vautours imbus de leurs personnes allaient le désigner du doigt et demander à un de leurs gorilles de le sortir de la pièce. Il était toujours surpris qu’on l’ait laissé entrer sans problème.
Il parcourait la foule du regard en essayant de ne pas avoir l’air suspect quand une voix familière l’interpella:
« Peter! »
Neal, avec son sourire amical, ressemblait à une bouée de sauvetage. Il navigua à travers la foule pour le rejoindre et vint glisser un bras autour de sa taille et se coller contre lui.
Peter était à deux doigts de lui dire qu’il n’était pas aussi noyé qu'il en avait l'air, mais Neal parla en premier:
« Tu arrives au bon moment! J’ai besoin que tu flirtes avec…
-Oh là! Je t’arrête tout de suite! Je ne suis pas là pour compter fleurette à qui que ce soit. Ton micro ne fonctionne pas, champion. C’est pour ça que je suis…
-….avec moi. »
Peter eut l’impression d’avoir raté une réplique.
« Hein?
-J’ai besoin que tu flirtes avec moi, Peter. »
Neal le regardait droit dans les yeux, de très près, et il n’y avait rien sur son visage qui suggérait qu’il plaisantait.
« Écoute, j’ai un problème avec Santer. »
D’un mouvement de la tête, il indiqua l’endroit où leur suspect, organisateur de la soirée, se trouvait en compagnie d’une très jolie brune en petite robe noire.
Il se rapprocha encore de Peter pour lui murmurer à l’oreille:
« La belle qui l’accompagne, c’est sa femme. Il est persuadé qu’il y a quelque chose entre elle et moi, et il est d’un naturel très jaloux. Tant qu’il ne sera pas convaincu que je ne joue pas dans le même camp que lui, je ne pourrais pas l’approcher et encore moins savoir s’il est ou non notre graffeur. »
Peter essaya de s’écarter, mais Neal le tenait fermement.
« Tu ne peux pas lui dire que tu es marié ou quelque chose comme ça?
-Je n’ai pas d’alliance et puis, ça ne le convaincra jamais que je n’ai pas quelque chose après sa femme.
-Alors, arrange-toi pour lui dire que tu es gay et qu’on en finisse.
-Tu ne comprends pas, c’est le genre de type qui ne croit que ce qu’il voit.
-Et je suis quoi moi dans ton scénario? Ton papa gâteau?
-Oh non! Tu n’es pas assez riche pour ça! »
Peter ne put s’empêcher de sourire, jusqu’à ce que Neal ajoute:
« Plutôt mon petit ami. Embrasse-moi. »
Peter espéra avoir mal entendu.
« Quoi?
-Embrasse-moi s’il te plait et arrête de protester, on a l’air de se disputer.
-Que? Je ne peux pas…
-Il n’y a pas de quoi en faire un drame! Tu n’as qu’à fermer les yeux et penser à El…
-Si tu crois que j’ai envie de penser à ma fem… »
Neal avait toujours été un garçon rapide. Ses lèvres se collèrent à celles de Peter, l’empêchant de finir. Et tout ce à quoi celui-ci fut capable de penser était que Cruz et Jones effectuaient la surveillance de la soirée et que, demain, il y aurait des photos placardées dans tout le bureau ou, au moins, une grande scotchée sur son ordinateur.
Neal, revenu à une distance plus raisonnable, n’avait pas l’air de s’en soucier. Il n’avait l’air de se soucier de rien. Il avait l’air très fier de lui.
« Tu vois? C’est simple. Maintenant, si tu pouvais avoir l'air moins surpris, Santer nous regarde… »
Beaucoup trop fier de lui. L’expression du visage de Peter se durcit et il eut la satisfaction de voir le doute s’inscrire sur celui de Neal.
« D’accord, je t’aide à convaincre Santer, mais tu vas faire quelque chose pour moi en échange.
-Qu’est-ce que… »
Ce fut au tour de Peter de lui couper la parole en l’embrassant.
Neal avait les lèvres plus sèches que celles d’Elizabeth, mais Peter n’eut pas de difficultés à les ouvrir et à glisser sa langue dans sa bouche. La langue de Neal avait un goût de champagne hors de prix et une façon de répondre hésitante. Peter plaça une main sur sa nuque pour le forcer à ouvrir plus grand la bouche et approfondir le baiser. Si leur cible avait encore des doutes, il y avait dans leurs mouvements largement de quoi la convaincre. Il n’aurait jamais pensé être un jour aussi près de Neal, surtout au milieu d’une soirée bondée. Mais il n’avait plus rien à faire des parasites mondains qui les entouraient. Neal qui le laissait faire ce qu’il voulait captait toute son attention. Il prit sa lèvre supérieure entre ses dents et serra juste assez pour laisser une marque. Neal gémit contre lui avant qu’il ne se recule et le libère.
Le voir avec un air confus non feint était une récompense rare. Sa voix trembla quand il demanda:
« Qu’est-ce que tu veux que je fasse? »
Peter marqua une pause avant de lancer:
« Tu vas expliquer tout ça à Elizabeth. »
Neal confus et effrayé. Ce n’était pas une si mauvaise journée que ça après tout.
~Fin.