Bien le bonsoir, la suite de mes aventures surnaturelles après ce court rappel d'un ancien post :
"En discutant avec une instit, je lui révèle des choses de ma vie, de la vie de ma famille, et elle m'explique qu'elle a suivi une formation concernant la psycho-généalogie.
Concrètement, chacun de nous porte en lui la mémoire d'un être disparu. Parfois, dans la vie de cet être quelquechose reste inaccompli, ou alors cette personne a vécu des atrocités. Et il se peut qu'en portant la mémoire de quelqu'un on en subisse des conséquences.
Elle m'a indiquée qu'en ce qui me concerne, il doit y avoir une personne dans ma famille qui est morte gazée à la guerre 14/18. Ce qui explique que dès que je franchis le sol de la Meuse je sois malade, et dès que je rentre je sois en forme.
(vendredi une fois rentrée j'étais en pleine forme). (nous étions de plus à 16km de Verdun)
Je pose donc la question à mon père qui me dit qu'effectivement, le père de ma grand-mère a fait cette guerre. Mais il ne sait pas si il est mort gazé ou non. Mais nous ne croyons pas trop à tout ça, donc mon père me lance un défi :
- me rendre dans le village où habitait cet homme.
- trouver la bonne rue (il me donne le nom)
- passer à pied dans cette rue.
- ressentir des "choses" et trouver la bonne maison.
Si je porte sa mémoire, je suis censée la reconnaître alors que je ne sais pas laquelle est-ce.. Bref, autant vous dire que je suis terrifiée."
Samedi je suis allée dans le village en question : Pulligny.
J'ai parcouru une fois la rue conernée dans un sens. Quelques frissons devant une maison (n°14).
Je la prend dans l'autre sens : quelquechose au fond de moi à l'intérieur se serre et me donne un mal de ventre terrible. C'est venu d'un coup à la maison 17, et s'est arrêté net après cette même maison.
Je rentre chez mon père et lui communique les deux numéros. En précisant bien que ce serait donc plutôt le numéro 17.
Il me dit :
"C'est simple, je ne connais pas le numéro mais il y a..."
Je le coupe pour dire :
"Un renfoncement, une sorte de grande vitre."
C'est venu spontanément, sans vraiment le vouloir, d'autant plus que je suis incapable de lui dire comment est la maison à ce moment là.
Mon père répond : "oui, c'est tout à fait ça. On prend ma voiture, je veux en avoir le coeur net".
Là dessus on retourne à Pulligny. Du bout de la rue je suis INCAPABLE de retrouver la bonne maison.
On s'approche : il me dit c'est celle qu'on voit là sur la gauche.
Je reste toujours incapable de dire "oui c'est bien ça" car je ne me souviens pas du tout de la façade.
On s'approche. On s'arrête. C'est effectivement la maison numéro 17. Celle devant laquelle j'ai des douleurs atroces au ventre.
Je crois que je commence à croire à ces histoires, même si j'ai peur. Mon père qui est quelqu'un qui ne crois PAS DU TOUT à tout ça, commence lui aussi à y croire.
Bref. Prochaine étape : me rendre à la tombe de ce monsieur, le grand-père de mon père.
Et si je portais vraiment sa mémoire en moi ? Je veux du coup en savoir plus sur lui et la psycho-généalogie.
EDIT : mon père m'a dit que la façade n'était pas celle-ci à l'époque de son gran-père, ce serait pour ça que j'étais incapable de la reconnaître physiquement ? Mince, ça me fait flipper tout ça/
Si vous me prenez pour une folle, sachez que je ne raconte que la stricte vérité.Ces faits sont réels : j'ai trouvé la bonne maison, j'ai des douleurs atroces devant, et en Meuse je suis malade. Après, croyez ce que vous voulez.