Jun 04, 2008 23:32
Et voila...
Senpai, pour ta santé et surtout la mienne, je te conseille de ne pas lire ^^"
Du RyoxAru. C'est court mais ça te va ?
On frappa à la porte et Arisu se figea. Il était là, il était réellement venu. Elle l’avait appelé, lui demandant de venir, mais elle n’aurait jamais pensé qu’il le ferait. Surtout pas aussi rapidement. La jeune fille enfila un jean et boutonna vite fait quelques boutons de sa chemise avant d’ouvrir la porte. Ses yeux rencontrèrent ceux de Ryo, rapidement, et elle sourit. Le jeune homme entra dans l’appartement, sans un mot, sans un sourire. Il semblait déterminé, comme s’il avait quelque chose à faire, une mission précise à accomplir. Arisu s’écarta doucement pour le laisser passer, et son sourire s’estompa. La jeune femme referma doucement la porte, le plus doucement possible, comme si elle avait peur de rompre le silence qui s’était installé dans la pièce. Elle se retourna et observa Ryo un moment. Il ne faisait pas attention à elle, sortant des livres de l’étagère, les feuilletant rapidement, puis les rangeant aussitôt. Arisu s’approcha de lui
- Anoo… Nishikido-kun ? Gomen de t’avoir fait venir à cette heure là je...
Il se retourna brusquement, comme si elle l’avait sorti de ses pensées. Elle sentit son regard se porter sur son décolleté, et elle reboutonna encore un peu sa chemise, avant de reprendre
- Je… concernant Yumeka je…
Ryo s’approcha d’elle et posa une main sur son bras, avant de l’embrasser. Arisu frémit, mais ne résista pas. Elle aurait dû le repousser, pour Yumeka, et même pour Ryo, mais elle ne parvint pas à s’en convaincre. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, elle tenta de nouveau un « je » timide, que Ryo n’entendit pas. Il la prit par la taille et la colla lui, l’embrassant de nouveau. Arisu ferma les yeux, s’abandonnant à ce contact, au goût de ses lèvres. L’espace d’un instant, elle osa se l’avouer à elle-même. Lorsqu’elle l’avait appelé, elle ne voulait pas lui parler de Yumeka-chan. Ce qu’elle voulait, c’était lui. Et elle le voulait pour elle seule. Ryo l’entraîna vers le lit et l’allongea, avec une infinie douceur. Il posa un genou contre la hanche de la jeune fille, et commença à embrasser son cou, mordillant la peau brûlante de la jeune femme. Elle le désirait. Les mains du chanteur quittèrent les hanches de son amante pour défaire son chemisier, bouton par bouton, sans cesser de l’embrasser. Arisu sentit son souffle s’accélérer, et elle glissa ses mains sous le t-shirt de Ryo. Elle le voulait, et elle le voulait maintenant.
Elle sentit ses baisers sur sa gorge, puis il descendit vers sa poitrine, puis son ventre. Il défit son jean et se redressa un peu, tandis qu’elle se démenait pour faire glisser son jean le long de ses jambes, ce qui arracha un sourire a Ryo. Il l’embrassa de nouveau, jouant avec les lèvres d la jeune femme, puis se releva, se retrouvant à genoux au-dessus du bassin d’Arisu. Il enleva son t-shirt, dévoilant un torse musclé, et sa compagne se redressa à son tour, prenant appui sur ses coudes. Le t-shirt tomba au sol et Ryo posa ses mains sur les épaules de la jeune fille, caressant sa peau. Leurs lèvres se rencontrèrent à nouveau, et elle sentit sa peau contre la sienne. Une musique résonna dans l’esprit de la jeune fille, d’abord lointain, puis plus proche, plus insistant. Une musique bien connue, que la jeune fille écoutait souvent et que d’ordinaire, elle appréciait. Mais là, cette musique l’irritait, et elle grommela. Mihari… La jeune femme se redressa d’un coup et tendit la main vers l’objet si bruyant.
- Putain de réveil !
Arisu se frotta les yeux et regarda autour d’elle. Elle était seule. Ça n’était qu’un rêve.