LJjjjjjjj ! T'es pas censé avoir un système de récupération des posts ? Déjà que j'en fais pas souvent mais si en plus je dois les faire deux fois ! Je suis à deux doigts de ne pas le faire du tout, du coup !
Bon, ça me saoule trop donc je supprime la partie "news" (c'était rien d'important de toute façon mais à base de : Joyeux Noël ! Sus aux galettes de rois ! Week-end sur Francfort or not week-end sur Francfort en janvier, that is the question. Je me marre bien avec
ce site. Je crois que c'était tout.)
Et des fics, donc. En mode abrégé, ça donne : ouais, calendrier de l'avent bien sympa sur le
forum de
FINTE cette année ! :) 3 défis d'écritures relevés (wow ! Plus de 300 mots écrits en 24h, ce qui représente entre la moitié et le tiers de ce que j'ai pu écrire cette année je crois ?), je vous laisse deviner de quels exercices de style il s'agissait puisque les défis portaient sur la forme et non le fond.
Réécriture partielle de
Je ne changerais rien.
Anouk se plaça à ses côtés et lui demanda s'il s'amusait bien. Aimé balaya la salle du regard. Il secoua la tête, un peu grisé, un sourire aux lèvres, son second verre de la soirée à la main. À voix haute, il s'émerveilla devant le tour de force accompli par son ami, voulant savoir comment il avait réussi à réunir autant de monde en si peu de temps. Anouk lui adressa un sourire à la fois mystérieux et amusé, affirmant qu'il s'agissait là d'un secret. Cette réponse ne satisfit pas Aimé, qui le pressa de lui révéler comment il avait obtenu tous ces numéros de téléphone, émettant l'hypothèse qu'Anouk avait fouillé dans le répertoire de son téléphone portable. Mais Anouk resta campé sur ses positions, le regard empli de malice : c'était un secret, ou plutôt, c'était magique !
Aimé capitula avec un rire silencieux, affirmant à son ami qu'il n'aurait pas dû se donner tout ce mal pour fêter ce qui n'était qu'une promotion. Devant la lueur de doute dans les yeux d'Anouk, Aimé s'empressa cependant de le rassurer : évidemment que ça lui faisait plaisir ! Là n'était pas la question !
(...)
En douceur, Aimé lui ôta des doigts son verre qu’il posa en compagnie du sien sur le bar non loin de là. Il se pencha, jusqu’à être sûr qu’Anouk l'entendrait lui murmurer combien il le trouvait formidable.
(...)
Le souffle court, les joues rosées, Anouk chercha son regard. Il lui demanda pourquoi maintenant avant d'immédiatement se corriger. La vraie question était : pourquoi avoir mis tout ce temps ? Tous ces longs silences entre eux, ces regards, ce premier baiser furtif sur son pallier, ils n’en avaient jamais discuté, tout comme ils n’avaient pas besoin d'établir à haute voix que ce soir, ils étaient ensemble pour de bon.
Avec hésitation, afin d'être sûr d'employer les bons mots, Aimé lui expliqua qu'il avait vraiment envie que non seulement ça marche entre eux mais surtout que leur histoire dure et que pour cela, il devait d'abord être certain qu'ils partageaient une profonde et sincère amitié. Puis, il lui retourna la question. Anouk non plus n'avait jamais franchi la ligne avant ce soir.
Gêné, Anouk lui avoua qu'il n'en savait rien. Cherchant à son tour ses mots, il lui révéla que leur relation jusqu'alors platonique ne lui avait pas déplu, qu'il avait aimé prendre son temps, pour une fois, et simplement savourer ce qu'ils avaient déjà même si par moments, il avait cru mourir tant l'envie de l'embrasser se faisait forte.
Un sourire affamé aux lèvres, Aimé lui ordonna de ne pas parler ainsi, comme si cette pulsion appartenait au passé, avant de l'embrassa à nouveau. Leur second baiser eut plus d’urgence que le premier, un goût de soufre et d’impatience libérée. Non sans agitation, Aimé demanda alors à Anouk combien de temps ils devraient encore rester à la soirée avant de pouvoir s'éclipser chez l'un ou chez l'autre. Tout aussi fébrile, Anouk rétorqua que ses amis pouvaient se passer de sans lui, employant les mots qu'Aimé avait prononcés un peu plus tôt : il ne s'agissait que d'une promotion. Et alors que par une tournure de phrase joueuse, Aimé lui fit miroiter une nuit pleine de célébrations, Anouk ne put retenir un gloussement d'anticipation, bien content d'être vendredi soir : à n'en pas douter, leur nuit promettait d'être longue !
*** * ***
Plus ou moins inspiré d'un film.
Lettre interdite
« Sérieusement ? Tu oses mettre cette tenue pour ce soir ?
- Je suis déterminée, oui. »
Le miroir reflète le corps de Mélie, moulé de noir plus qu’il n’est décent, une lettre brodée de rouge sur le sein.
« T’es gonflée… T’oublies ce que cette lettre représente ou quoi ? Surtout de cette couleur !
- Je n'oublie rien, je revendique !
- Quoi ? le droit d’être considérée comme une pute ?
- Je crois entendre un homme… Le droit de porter ce que bon me semble !
- Pure provoc’ ! Tu te dis féministe…
- Je suis féministe !
- … tu les dessers plus que tu ne les défends.
- Pourquoi devoir me justifier ? C’est tout le problème, justement ! Je me fiche de l’opinion des gens, je refuse qu’ils me contrôlent. Je suis libre de choisir mes vêtements, mes loisirs, mon métier, les lieux où je sors, l’heure où je rentre, libre de prendre du bon temps si je veux et comme je veux ! Cesse de me juger. Je suis et reste comme je suis, quoiqu’on pense ou dise de moi. »
Chloé soupire.
« Tête de mule. Enfin… je te soutiens, bien sûr, envers et contre tout. Comprends juste que tu es comme une sœur pour moi, je m’inquiète.
- Inutile. » Mélie tourne sur elle-même et prend des poses. « Dis-moi plutôt comment tu me trouves ?
- Très belle et trop sexy pour ton propre bien.
- Cool ! Ce soit, je domine le monde ! »
*** * ***
Chronologie obscure, quelques années après Message personnel : pense à moi.
C’est beau, l’amitié !
"Le temps presse, le temps file ! Encore sept semaines et bébé arrive !"*
Cédric regarde Gwenaël, perplexe, et fronce le nez devant ce que le jeune homme tient entre ses pattes.
« Franchement, Gwen… jette ce prospectus, c’est que des publicités débiles dedans !
- Gwelle sera peut-être intéressée : le ventre énorme, les pieds gonflés, l’angoisse de donner le prénom que le monde entier trouvera horrible… elle est en première ligne !
- Et ces attrape-dupes l’aideront, peut-être ?
- Je cherche des idées cadeaux.
- T’es sérieux ? T’es plein de créativité, d’habitude.
- Et ceci est une mine regorgeant de trésors ! Me moquer d’elle est une quête personnelle quotidienne, le passe-temps auquel je ne peux renoncer ! Sincèrement, cette grossesse est une source inépuisable de joie.
- Pauvres parents… et pauvre gosse !
- Imagine les possibilités…
- Je te laisse rêver en solitaire, je refuse de m’en mêler !
- Je te demandais rien de toute manière.
- Encore heureux !
- Vivement l’accouchement… »
Pourquoi LJ a sauvegardé les tags mais pas le contenu d'origine du post, that is the question (bis).
Bon sang, j'ai envie d'une galette des rois... :(