Road trip in Ireland
2009, september 9th-21th
1e partie -
2e partie I need a break... Also, so don't want to go to work tomorrow...
Lundi 14 septembre :
La journée consacrée au Connemarra (Galway)... Le matin, nous faisons de nombreuses haltes sur la route en des lieux divers et pas particulièrement identifiés sur la carte parce que de toute façon, tout est beau (je vais vraiment avoir beaucoup de mal à ne choisir que quelques photo !). Nous y avons presque cru, au temps irlandais, mais en fait non, ça se lève rapidement et le soleil se met à bien taper, comme les jours précédents. (Ça se couvrira quand même - sans pleuvoir - dans l'apr§s-midi, pour l'ambiance.)
Premier arrêt photo :
Deuxième arrêt photo :
Oui, le fond de l’eau est rouge sang, c’est… comment dire… ça donne terriblement envie de connaître l’histoire glauque qui se cache dans ces profondeurs…
Vache, c’est une torture ! quasi toutes les photo prises à cet endroit sont réussies et faut que j’en mette que 2 ou 3 !
En fin de matinée, nous visitons l'abbaye de Kylemore (Galway), plantée dans son superbe cadre.
Ça a juste un peu la classe…
... et je suis juste un peu jalouse des filles qui vont en cours dans un lieux pareil (oui parce que je ne suis pas jalouse au point d’envier des nonnes… mais celles qui suivent l’enseignement dans l’école pour filles, si… mais juste un peu)
La « petite » église d’à côté (qui a tout d’une grande). L’intérieur était superbe, je me suis bien amusée avec l’éclairage qui filtrait au travers des vitres et vitraux sur la pierre, le marbre (de trois couleurs différentes), la plante verte, l’autel…
La pause déjeuner se fait à Rinvyle (Galway) où je plonge enfin les pieds dans l'eau (je n'aurais pas été en J1 de ma nature de femme, et rien que pour une question de principe, j'y serai allée entièrement. Lentement parce qu'elle était quand même fraîche, mais entièrement. C'est ma première rencontre avec l'océan Atlantique, avec un océan tout court d'ailleurs, je n'avais jamais vu que la mer jusqu'à présent, je ne pouvais pas ne pas y mettre un minimum de mon anatomie !)
La ruine du lieu, c’était vraiment une ruinasse alors je préfère vous montrer le panorama…
L'après-midi, à nouveau de nombreuses pauses le long de la Sky road (Galway). Que dire ? C'est somptueux.
Nous avons aussi traversé le Maureen Lough (Galway) et d'autres routes toutes aussi belles (même si pas toujours en bord de mer - j'avoue, j'ai tout de même un faible pour les paysages semi-marins… mais vous avez dû vous en rendre compte depuis le temps… ^^; Heureusement, l’Irlande est aussi bourrée de lacs et autres flaques d’eau :p)
pour finir la journée sur le pont de L'homme tranquille (Galway), tant recherché par El Clug.
Moi, je préfère la vue depuis le pont que celle du pont lui-même…
Il est 18h, et même très exactement : « 18h03. (El Clug) a une tache sur son pantalon. De joie, il a vu son pompom. » (Transcription exacte par mes soins, avec l'aide de Sein qui a une meilleure mémoire immédiate que moi... ce qui n'est pas bien difficile, je vous l'accorde. Il ne fallait pas me mettre au défit de la noter et de la mettre dans mon compte-rendu !)
Au cours de l'après-midi, le temps s'est couvert pour de bon, pour l'ambiance, avec quelques trouées dans les nuages pour les rayons de lumière (mais pas assez à mon goût).
Les filles (ah !) étant fatiguées, Loom, El Clug et moi les laissons au B&B pour un saut de puce au château d'Aughnanure (Galway), bien entendu fermé à cette heure, mais néanmoins charmant pour le peu que l'on peu en apercevoir sans pénétrer au-delà des murailles. Nous prévoyons de tenter d'y retourner rapidement à l'ouverture le lendemain avant de se mettre en route pour notre prochaine destination.
Nous allons ensuite rapidement au bord du lac du coin pour le crépuscule mais le ciel, trop chargé, nous empêche d'avoir un coucher de soleil digne de ce nom. Dommage, dommage...
Mardi 15 septembre :
Je découvre au moment du départ que le code d'accès au WiFi était gracieusement fourni dans le livret se trouvant dans la chambre... Dommage, ou pas. C'était la première fois que j'essayais de détecter s'il y avait un réseau dans le coin. Je n'avais sorti l'ordinateur, à la base, que pour permettre à Sein de vider la carte mémoire limitée de son APN. Bah, finalement, être sevrée du net, c'est plutôt une bonne chose. Déconnexion totale d'avec le reste du monde (dit celle qui se connectera par la suite à la moindre occasion ! :D).
Enfin un véritable temps irlandais ! On commençait à croire à la légende urbaine ! Il pleuviote alors que nous petit-déjeunons, de fines gouttes à peine mais assez pour nous faire renoncer au château d'Augnanure entre aperçu la veille au soir par les 3/5e d'entre nous. Notre hôtesse nous rassure cependant en nous disant qu'il ne s'agit que d'une « little shower » et que ça ne va pas durer (en effet, il ne va pas pleuvoir de la journée, même si la température chute et que le vent se lève à certains endroits. Je sens que je vais rapidement regretter les 20-24°C !)
L'expression est amusante, « little shower ». Pour moi, quand une pluie est décrite comme une douche, même petite, c'est qu'on se fait quand même salement saucer. Mais il est vraiment que la pression de l'eau dans les douches irlandaises n'est pas du tout la même qu'en France ! :D Pour moi, c'était plus un crachin qu'une douche. Question de référentiel...
Nous en sommes à la moitié du voyage ; à partir de là, le séjour va filer très vite :(
Je trie mes photo (déjà 1200 environ) dans la voiture durant la matinée et le soir, j'entame ce compte-rendu parce que si je ne le fais pas tant que j'en ai un minimum la motivation et l'envie, il ne verra jamais le jour (et ce serait dommage, ne serait-ce que pour moi-même, en souvenir). J'espère aussi avoir le courage de sélectionner une (ou deux ?) photo de chaque lieu pour accompagner le texte...
Bref, journée du mardi, donc. Tenir scrupuleusement les heures et lieux d'arrêt devient difficile mais je m'accroche à ma résolution. Je sais que ces informations vont m'être indispensables (les lieux, surtout ; les heures, c'est pour m'aider à trier les photo correctement, d'une part, et m'aider à mieux de souvenir des choses en m'offrant des repères temporels d'autre part).
Journée difficile, routes douloureuses et longues. Le matin sera le plus plaisant : Cong (Galway ; la ville à l'accent de Marseille, lol ; c'est El Clug qui le dit !)
La ruine locale… avec un superbe parc derrière.
Le genre de pont qui me plaît, avec une porte qui ouvre sur… allez savoir, qu’est-ce qui peut brider l’imagination ?
J’ai déjà dit que j’aimais le contraste des couleurs de ce pays ?
A deux heures de route de là, Burrishoole priory (comté de Mayo) est aussi ma fois très sympathique (j'adore les cimetière, alors quand en plus ils sont au bord de l'eau... que demande le peuple ?).
Je vous épargne la photo de la croix celte sur fond aquatique parce que j’aurais l’impression de vous refaire Kilcatherine… et parce que je risque bien de vous le refaire de toute façon ^^;
J'ai aussi apprécié le « château » de Carrigahowley (Mayo) surtout parce qu'il me fait beaucoup penser à la tour de Raiponce (c'est moi qui mets les guillemets parce que je trouve qu'il ne faut pas être si laxiste sur l'utilisation du mot château !). Ce lieu titille les contes de fées de mon enfance qui dorment en moi. (En fait, les vraies tours de Raiponce, ce sont les round towers, on en a vues plusieurs par la suite…)
Dans la voiture, je note également nos cris de guerre road-tripiens. Le mien est indéniablement « Moutons ! » tandis que El Clug nous gluturise à qui mieux-mieux « Hula Hula, Ratalalala ! » (je suis persuadée que la citation exacte est « Ratalatala » mais c'est à vérifier...). Celui de Loom tourne autour de la thématique du « Nooon ! Pas Les lacs du Connemara ! » (ou bien « Le prochain qui fait une allusion à cette chanson, je lui fais bouffer mes orteils ! ») tandis que Lilith, elle, « take(s her) chance » dès que l'occasion s'en présente. Sein, quant à elle, à l'originalité de la non répétition chronique (mais en dehors de la voiture, on peut souvent l'entendre réclamer du cheese-cake...).
Sur les routes, l'on peut aussi nous entendre régulièrement nous exclamer « Oh ! Une ruinasse ! », « Aaah ! » (cri spontané de la rencontre entre une routasse et nos reins) mais aussi « Oh ! Un stone circle ! » à l'amusement général, à moins que l'un des garçons de nous dise : « On s'arrête ? », auquel cas nous répondons tous en choeur un tonitruant « Nooon ! On trace ! ». Depuis le samedi 12 (le premier, aperçu par elle seule depuis la voiture), Lilith nous propose de nous en faire un avec du gravier comme d'autres vous proposeraient de vous faire un gâteau.
L'après-midi, les mauvaises routes nous achèvent et nous ôte l'envie de nous arrêter (ce qu'on fait quand même, les haltes étant une question de survie des reins, lombaires et cervicales). Rapidement, Pontoon
et Balina (Mayo ; rien de très particulier) puis arrivée au cimetière de Rathfran, qui déchire quand même pas mal sa mémé dans son genre je suis vieux, abandonné, sauvage et un peu traître aussi alors gaffe où vous mettez les pieds (et là, je parle plus de l’humidité locale du sol que des cadeaux que les brouteuses peuvent laisser à certains endroits stratégiques, n’est-ce pas El Clug ;p).
Le retour des croix celtes, lol.
En repartant, nous passons devant une Ogham stone perdue au milieu d’un champ de vaches… alors les vaches autour, mais pas de photo parce qu’on était donc loin et qu’en plus, pas du bon côté de la pierre… Et devant un stone circle, aussi :D (Lilith continue de s’exclamer qu’elle nous en fait un où on veut quand on veut… et Lilith est une femme de parole.)
Enfin, arrivée à Sligo (Mayo toujours) dans notre B&B. Si l'on excepte le 1er jour (où on n'avait pas eu des masses de route à faire en comparaison, et surtout pas dans les même conditions), c'est la première fois que nous arrivons avant 18h (dans les autres cas, on avait dû téléphoner pour confirmer notre arrivée). Du coup, nous avons mangé assez tôt et pour une fois, profité de la soirée pour se reposer un peu. Ça fait quand même du bien.
Les autres se couchent naturellement avant moi, oiseau nocturne que j'ai toujours été, et c'est fatiguée sans avoir sommeil que j'achève de taper ces lignes. Il est 23h22, heure locale, et je vous souhaite une bonne nuit.