Depuis toujours (ai-je l'impression) Word me souligne mes "lorsqu'alors" (et lorsqu'après, lorsqu'enfin, etc.), j'avais donc pris l'habitude de l'écrire "lorsque alors". Mais dans sa bêta des Oiseaux, Nad' n'était pas d'accord et m'a fait douter. Ne pas élider était-elle une sale habitude acquise à cause de GW où je n'élidais pas les mots devant Heero puisque le h n'était pas muet ? Parce que bon, c'est Word, quoi, ma confiance en lui est relativement limitée.
Mon Bordas des Difficultés de la langue françaises ne m'aide pas beaucoup (et mon Petit Robert encore moins), puisqu'il ne précise l'élision que devant il(s), elle(s), un(e) et on, et mentionne que pour "en" c'est un peu au choix mais ne parle pas du tout des autres :(
Là où j'en suis dans ma correction de la partie 2, j'ai contourné le problème par une virgule (lorsque/lorsqu'après un temps interminable, il... est devenu lorsque, après un temps interminable, il...) mais bon... j'utilise déjà beaucoup les virgules, je ne vais pas pouvoir le faire à chaque fois !
D'où une petite recherche sur le net.
Hélas...
"Lorsque : ce mot n'est élidé que devant les mots suivants : il, ils, elle, elles, on, en, un, une. Lorsqu'il fait froid, mais lorsque arrive l'hiver, lorsque à ce jour." Ils sont ici plus catégoriques que mon Bordas tout en tenant un discourt quasiment identique. Mais...
3. Élision recommandée : lorsque, puisque, quoique.
Les choses se compliquent avec ce groupe au statut intermédiaire. La règle traditionnelle veut que, dans ces trois mots, le e final ne s'élide que devant un petit nombre de mots. Les grammairiens s'entendent pour inclure dans cette liste les mots il, ils, elle, elles, on, un et une. Pour les autres mots, les avis divergent. Plusieurs grammairiens ajoutent à cette liste le mot en. Certains incluent aussi un ou plusieurs de ces mots : à, ainsi, aucun, après, avec, aussi, enfin.
Plusieurs reconnaissent que cette règle imprécise est souvent enfreinte (même dans les exemples des dictionnaires) et que la tendance de l'usage est vers une généralisation de l'élision sur le modèle de que et jusque. Cette généralisation est même recommandée par l'Académie française (dans sa Grammaire de 1932), par le Bon Usage de Grevisse et Goosse et par l'Office québécois de la langue française.
Nous considérons donc l'élision de lorsque, puisque et quoique comme étant toujours préférable dans les textes nouveaux.
(Si l'on choisit sciemment d'utiliser une forme non élidée, il faudra s'en tenir à ce choix dans un même texte pour des raisons de cohérence.) ...
-_-
Oui, et donc...? v_v
Je suis toute pour suivre l'Académie Française et le Bon Usage mais je vous avoue que dans certains cas, l'élision ne me botte pas plus que ça (pour des raisons esthétiques). Serait-il cohérent de ma part de faire le choix d'élider devant en et enfin (parce que lorsqu'enfin est plus joli que lorsque enfin, vu qu'il s'agit de deux e) mais de ne pas élider devant les a (alors, à présent, avant, après...) ni devant les prénoms (que le h soit muet ou non) ? (parce que « lorsqu'Énué » et même « lorsqu'Hélène », j'ai du mal. Pour les H, je trouve ça moche - merci Heero è_é - et pour le Énué, je sais pas si c'est parce que c'est un é et pas un e mais... « lorsque Énué » ? « lorsqu'Énué » ?) Ou bien la cohérence doit s'appliquer dans tous les cas de figure ?
Z'en pensez quoi, vous ?
(Et bonne année à tout le monde, beaucoup de bonnes choses, etc.)